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Aquaman #1, la review

Aquaman #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Dernier héros majeur de l'écurie DC à débarquer dans le relaunch aux côtés de Flash, Aquaman représentait par son casting un outsider de luxe aux tauliers tels qu'Action Comics, Justice League, Batman et aux excellentes surprises telles que Batwoman pour ne citer qu'elle...
22 pages de lecture, qu'en reste-t-il ? Un bilan plutôt tiède qui souffle le chaud et le froid pour aboutir sur un titre solide mais qui devrait se savourer à merveilles en recueil...

Un Maëlstrom de bonnes idées

Tombé en désuétude voilà des années, définitivement cantonné au titre du héros le plus mal fringué de la Distinguée Concurrence et tout juste ramené sur le devant de la scène par un Brightest Day aussi impérial qu'Arthur Curry lui même, Aquaman doit prouver une bonne fois pour toute son statut de revenant conquérant sur le devant de la scène.
Ainsi, ce ne sont ni plus ni moins que Geoff Johns et Ivan Reis, deux stars maison, qui sont chargés de faire des aventures d'Aquaman au minimum l'égal de ce qu'elles ont pu être au courant de l'évènement 2010-2011.
Sans revenir sur les origines du personnage dans les moindres détails, le scénariste s'efforce de nous prouver ses capacités surhumaines au cours d'une scène d'action introductive à cette nouvelle série, où la super-resistance et la super-force de l'Atlantéen font mouche pour aider la police à se défaire de vilains de 16ème zone.
S'en suit une scène où les pouvoirs du héros sont mis en exergue dans une scène mi-figue mi-raison, à mi-chemin du drôle et du ridicule.
Dans cette scène, le beau blond se rend dans un restaurant où les serveurs sont apparemment gênés de lui servir des fruits de mer, pour ne pas vexer sa majesté des Océans. Celui-ci se fend d'une réplique plutôt bien trouvée que je vous laisserai découvrir par vous même pour ne pas en gâcher le plaisir, avant de quitter les lieux avec perte et fracas à la suite d'un dialogue qui a mal tourné avec un personnage qui rappelle toutes les caractéristiques du Nerd de base...
On notera d'ailleurs un joli cameo de Harry Knowles (fondateur de Ain't it cool News et pape de la culture geek), accompagnateur du dit-fauteur de trouble !


Un titre dans le bon courant

Passé cette scène plutôt discutable, le titre glisse doucement vers son cliffhanger final, en passant par une apparition de la belle Mera, femme d'Aquaman, auquel ce dernier promet une vie tranquille et terrienne bien méritée. C'est sans compter sur l'élément perturbateur, un monstre Marin dont on ne sait que trop peu de choses pour le moment, qui débarque au moment même où l'homme au pull orange pense avoir trouvé son répit...
Question dessin maintenant, le brésilien Ivan Reis assure comme un beau diable et même si les pages de previews réservaient les seules scènes spectaculaires du titre, le reste de ce numéro n'est pas en reste avec ses scènes plus posées, où toute la palette technique de l'artiste fait mouche...
Pas d'effusion de trident, de soulevé de camions ou de Tsunami au programme, juste la vie banale d'un Héros qui vient manger des fruits de mer dans un restaurant qui lui rappelle des souvenirs...
Rien de choquant à signaler si ce n'est une couleur qui faiblit à mesure que les pages passent, là aussi parce que l'action ne permet pas à Rod Reis d'user d'une palette chatoyante comme il peut le faire dans les premières pages de ce premier numéro. En matière d'encrage enfin, Joe Prado fait un travail d'orfèvre et ne gâche aucunement les pencils fins du sud-américain, laissant la place au style si particulier du protégé de Geoff Johns.

Sous des airs de titre en demi-teinte, Aquaman #1 ne cède tout simplement pas aux sirènes du relaunch, proposant jusqu'alors des premiers numéros dantesques mais qui risquent de fort de s'essoufler dès Octobre. Ici, c'est une introduction solide à une série risquée commercialement qu'offrent les deux habitués de Green Lantern, de quoi inscrire ce premier numéro dans la case des titres solides de ces New 52, sans tutoyer des sommets !
Encore une fois, la série devrait se savourer parfaitement en relié d'ici quelques mois, une fois que l'arc "The Trench" aura rendu son verdict !

Sullivan
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