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Justice League #1, la review

Justice League #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• L'échelle de puissance
• Les dessins assez solides
• Le travail d'équipe
On a moins aimé• Encore trop générique
• Très introductif
Notre note

Après un one-shot assez maladroit et terriblement introductif, la Justice League revient cette semaine dans son premier fascicule, qui conduit officiellement notre équipe de héros dans le giron de l'univers Rebirth. L'occasion pour Bryan Hitch de confier ses crayons à Tony Daniel, tout en assurant le scénario de cette aventure, hélas un peu trop commune.

Au contraire du numéro Rebirth qui nous introduisait - à peine - les enjeux et l'équipe, ce premier fascicule peut toutefois compter sur les talents de Tony Daniel, plutôt en forme dans les pages et les compositions de ce chapitre. Fort d'une narration très hollywoodienne, qui ne fait que sublimer l'attention portée à l'échelle de puissance de nos héros, son trait donne littéralement vie à des splash pages aussi nombreuses que réjouissantes.

Point de doutes possibles donc : en ouvrant ce fascicule, vous êtes directement propulsés dans un titre Justice League, avec toute la démesure que cela implique. En l'occurrence, la Ligue n'a pas encore d'adversaire - pas de vilains en vue du moins - mais doit faire face à des catastrophes naturelles en tous genre, et notamment des séismes, et user de tous ses pouvoirs pour sauver un maximum de civil. On notera d'ailleurs un joli travail d'équipe qui réchauffe nos petits cœurs de fans, et qui promet de belles synergies à venir entre les personnages, sous la plume de Bryan Hitch.

Mais s'il est très appréciable, ce premier numéro, comme nombre de ses pairs sous le label Rebirth, semble camper sur des positions des plus classiques et les valeurs que l'on connaît à DC. Effectivement, "l'optimisme et l'espoir" sont de retour et nos héros agissent de manière la plus fidèle possible à leurs archétypes : par exemple, Batman se croit sur Twitter et n'utilise que très peu de mots, quand Wonder Woman ne cesse de narguer ses ennemis tout en les envoyant valser, avec la force qu'on lui connaît. Nous sommes en terrain connu, donc, mais on cherche encore la fraîcheur qu'un relaunch doit savoir ramener.

En somme, l'exécution séduit, mais s'avère beaucoup trop classique pour nous scotcher aux planches. Un peu dommage pour un numéro #1 aussi majeur que Justice League, mais à la rigueur, on se consolera avec des héros parfaitement saisis par Hitch et Daniel, et avec quelques pistes vers la suite de l'histoire, qui toutefois (ô surprise) gravitera autour d'une force mystérieuse et surpuissante.

Ce premier numéro #1 prend la forme de blockbuster. Une forme qui convient à la Justice League, mais dont les auteurs ont du mal à s'extraire. Certes, on profite de jolies planches et d'une équipe saisie dans un élégant classicisme, mais au-delà de ça, les nouveautés et les moments de bravoure originaux se font trop rares. On continuera donc de suivre la série, en espérant que la menace se précise et mette à l'épreuve les canons de l'univers aux deux lettres.

Republ33k
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