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Justice League Rebirth : #1, la review

Justice League Rebirth : #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• L'optimisme et l'espoir
• Quelques dialogues qui résonnent
On a moins aimé• Les dessins à la traîne
• Aucun enjeu ou presque
• Générique au plus haut point
Notre note

Gravitant autour de la Justice League depuis les années 2000, Bryan Hitch est au moins aussi connu pour ses dessins sur l'équipe de super-héros que les retards qu'il accumulait lors de ses runs. Et après un retour chez DC pour Justice League of America en 2015, Hitch revient définitivement aux affaires pour Rebirth, avec ce one-shot consacré à la Ligue des Justiciers.

Et puisqu'il n'avait sans doute pas assez de pain sur la planche, Bryan Hitch se charge ici du scénario comme des dessins, qui seront encrés par Daniel Henriques et Scott Anna, et colorisés par Alex Sinclair. Et puisqu'on parle de dessins, autant vous le dire tout de suite, la plupart des planches de ce premier numéro #1 manquent grandement de finitions. Les poses sont approximatives, les détails sont finis lors de l'encrage et certains visages sont tout bonnement indignes d'un titre aussi important.

Le côté blockbuster de Justice League passera donc par les rebondissements de ce numéro et les personnages convoqués : le trait hyper accrocheur de Jim Lee sur le titre, au début des New 52, est bien loin. Malgré tout, on ne boudera pas tout à fait notre plaisir devant de grandes fresques martiales où l'ensemble de la Ligue repousse un envahisseur massif, en utilisant les forces de tous ses membres. Un retour aux classiques qui n'est pas sans évoquer le fameux discours de Geoff Johns et l'optimisme et l'espoir de l'univers DC, qu'on retrouve inscrit en filigrane de ces pages.

Mais une fois les quelques jolis dialogues et le teamplay passés, difficile de se mettre autre chose sous la dent. Le spectacle est là mais il est assez mal servi par les dessins, et la contextualisation n'offre jamais de véritables enjeux. Ou peut-être deux, alors, tout simples : d'un côté, la paranoïa de la Ligue face à un nouveau Superman - une situation qu'on ne connait que trop bien - et la présence d'un monstre gigantesque venu menacer la Terre, mais qui finira, forcément, effrayé par la puissance de la Justice League. Rien de très engageant pour les lecteurs chevronnés, donc.

Très générique, comme nombre des numéros Rebirth de ce relaunch, Justice League #1 nous prouve (une nouvelle fois) que Bryan Hitch n'est pas forcément à l'aise avec les deadlines (et encore moins quand il est seul au scénario et aux dessins). Par ailleurs, l'histoire proposée, à peine amorcée, s'avère pour le moment très fade, même si on voit quelques pistes se dégager du fascicule. 

Republ33k
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