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Wonder Woman #1, la review

Wonder Woman #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Quelques planches appréciables
• Des amorces de réflexion sur l'interventionnisme
• La promesse d'une double intrigue, à la rigueur
On a moins aimé• Trop léger pour un premier numéro
• Les dessins plutôt moyens
• Trop fragmenté
Notre note

La trinité a pris une petite semaine pour se mettre en place dans les rayons des comics shops. Après la sortie de Batman et Superman #1, c'est au tour de Wonder Woman #1 de revenir sur le devant de la scène, dans un numéro qui marque le retour de Greg Rucka dans l'univers de l'amazone.

Comme tous les autres titres majeurs de DC dans cette vague relaunchée de Rebirth, la série Wonder Woman sera publiée de manière bimensuelle. Deux fois plus de contenu par mois donc, mais aussi, des rythmes de productions plus serrés encore. Et contrairement à ses pairs, Greg Rucka explicite ce modèle de parution en se lançant d'emblée dans une double intrigue. On suivra donc, toutes deux semaines (en gros) deux arcs bien distincts, l'un sur les débuts de Wonder Woman, l'autre sur la princesse Amazone à la recherche de son chez-soi.

 

Rien de bien original, mais cela méritait d'être souligné, puisque ce modèle de narration risque, à terme, de nuire à la cohérence de l'intrigue, ou tout simplement, de refroidir des lecteurs qui ne seraient intéressés que par l'une ou l'autre de ces histoires. En l'occurrence, celle affichée dans ce premier numéro se déroule dans le présent, et suit à la fois Steve Trevor en mission dans un pays africain fictif et Wonder Woman, dans le même lieu. Une nouvelle division pour le titre, qui finit par définitivement fragmenter l'histoire de Rucka.

C'est sans doute pourquoi elle restera très simple dans ce premier fascicule, presque muet du côté de l'amazone, est à peine plus développé du côté de Trevor. On comprend, en quelques pages, que nous aurons droit à un retour aux classiques pour Wonder Woman (qui retrouve ici l'un de ses plus fameux adversaires) doublé d'une analyse géopolitique, puisque Rucka semble s'interroger sur l'interventionnisme de nos super-héros. Rien de très original, encore une fois, mais cette réflexion a donné naissance à de beaux titres modernes : on pense notamment à Superman Birthright.

Côté dessins, Liam Sharp, appuyé par les couleurs de Laura Martin, nous offre quelques planches assez jolies dans leur composition, mais nombre de détails, dont les visages, sont un peu brouillons. Pour ne pas le dire autrement : il faudra noter que le dessinateur se débrouille bien mieux dans l'aspect plus fantastique des choses, les éléments plus "réels" ou "réalistes" du récit étant parfois dessinés à la la légère. Rien de très rédhibitoire, on vous rassure, mais il ne faudra pas s'attendre à l'originalité d'un Green Arrow ou le professionnalisme d'un Batman.

Trop léger pour capter notre attention et beaucoup trop morcelé - entre le rythme de parution puis entre les personnages - pour que le propos de Rucka se laisse deviner au premier coup d'œil, ce premier numéro de Wonder Woman peine à convaincre mais dispose de suffisamment de charme, le temps de quelques planches, et de pistes de réflexion pour s'avérer intriguant. Mais il faudra surveiller la seconde histoire de Rucka dans quelques semaines pour délivrer un jugement plus définitif sur le sujet.

Republ33k
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