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A-Force #1, la review

A-Force #1, la review

ReviewMarvel
On a aimé• La diversité qu'apporte la série
• La mise en avant de personnages qui le méritent
On a moins aimé• Un premier arc tout tracé
• Ca risque de moins bien marcher que pendant Secret Wars
Notre note

Annoncée en grandes pompes juste avant le lancement de Secret Wars, A-Force mettait largement les femmes en avant en présentant une équipe vengeresse totalement féminine pendant l’event 2015 de Marvel. Mais elle était destinée à n’être qu’une mini-série noyée au milieu de tant d’autres, avant qu’en juin, Marvel n'annonce que la série survivrait à l’event, et serait l’une des séries principales post-Secret Wars. De quoi semer la confusion dans nos esprits.

Mais alors que Secret Wars se termine cette semaine, avec quelques mois de retard, presque tous les nouveaux titres de l’éditeur sont sortis, à quelques exceptions comme Spider-Man. Une semaine avant de découvrir les dernières pages de l’ère Jonathan Hickman, A-Force #1 sortait enfin, nous donnant une explication à son importance.

Car A-Force sera probablement l’un des titres le plus lié à Secret Wars, puisque la série nous présente la suite directe de son premier volume, Singularity faisant le lien entre les deux univers. Personnage créé pendant Secret Wars, Singularity est un être cosmique, une singularité aussi jeune et naïve que puissante, par qui les événements du premier volume arrivaient. Et c’est probablement sa singularité qui lui permet, post-Secret Wars, de se souvenir de cet univers dans lequel elle est apparue. Problème pour elle, ce n’est pas le cas de ses ex-amies, revenues à leur état normal.


On comprend rapidement que le premier arc de la nouvelle série, toujours gérée par G. Willow Wilsonet Jorge Molina, mais sans Margueritte Bennett, aura donc pour but de réunir l’équipe que Singularity connait. Et il y a du travail. Secret Wars était l’occasion pour les auteurs de partir de la situation qu’ils désiraient, et de construire une histoire autour. A-Force était non seulement une équipe entièrement féminine, mais surtout un bien meilleur titre qu’Uncanny Avengers, un parfait mélange de tous les mondes de Marvel : humains, mutants, inhumains, etc. Et ça fonctionnait, puisque l’intrigue était basée sur les personnages et non sur des racines qui ne faisaient pas sens dans un univers alternatif. Alors qu’ici, ce n’est pas le cas.

D'emblée, on aura du mal à y croire, et A-Force bouscule quelque peu les choses pour faire se croiser des personnages qui n’en ont pas l’habitude, et vivent dans des univers opposés : une vengeuse en mission dans l’espace, une reine inhumaine, une avocate… les hasards sont très forcés dans cette vingtaine de première pages, mais on va accepter l’idée et voir où ça nous mène.

Car, si elle ne montre pas encore son potentiel, la série parrt avec un capital sympathie, de par son cast et son principe, et la curiosité de voir comment tout va se dérouler, et comment la série pourrait gagner en importance (rappelons que Captain Marvel et She-Hulk seront bientôt en tête d’affiche de Civil War II, rien que ça). C’est bien pour cela que la menace de ce numéro est complètement anecdotique, malgré son pouvoir potentiel, et n’agit que comme un moteur d’une intrigue plus personnelle, centrée sur une Singularity un peu perdue, et qui nous perd un peu (ses pensées semblent développées et matures, là où ses paroles sont des balbutiements enfantins).

Au milieu d’un tas de séries Avengers très médiocres pour le moment, A-Force bénéficie de la singularité (pardon) de son concept et de ses personnages qui nous feront revenir, malgré le passage forcé par un premier arc déjà tout tracé. L’avantage est que l’annonce de Civil War II pour juin nous promet que les choses iront vite, et qu’on n’attendra pas six mois pour se refaire une opinion. 

Manu
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