Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Spider-Man 1, la review

Spider-Man 1, la review

ReviewPanini
On a aimé• Spider-Island
• Humberto Ramos et Joe Madureira
• 120 pages pour un prix très abordable
On a moins aimé• L'épisode qui vante l'ANPE américaine
• Avenging Spider-Man #1 lu en deux minutes
Notre note

Première annonce de relaunch, Spider-Man essaye de surfer sur la sortie en salles du film de Marc Webb. En proposant pour un peu moins de cinq euros plus de cent pages de BD, Panini Comics a-t-il réussi son coup ?

 

En ouvrant directement sur Avenging Spider-Man, le nouveau fer-de lance du magazine, l'éditeur affiche clairement ses ambitions : attirer un nouveau lectorat mais aussi la vieille garde avec un Joe Madureira aussi rare qu’une bonne chanson de Muse récemment. Sorte de Marvel Team-Up, la série proposera un allié à Spidey lors de chaque arc pour pouvoir botter le train des vilains. C’est Rulk qui ouvre le bal, de quoi faire la part belle au rouge. Oui, ce numéro est des plus colorés, des plus ensoleillés et le trait de Joe Madureira s’accorde en toute grâce avec les couleurs pétantes de Ferran Daniel. C’est beau de revoir ce style de temps en temps. Mais ne serait-ce pas encore plus beau si le scénario tenait la route ? Hélas, malgré une patte artistique folle, on ne peut pas dire que nous sommes ici face à un récit de qualité. Certains dialogues sont sympathiques (heureusement pour Spider-Man, vous allez me dire) mais dans l’ensemble tout se lit trop vite, certains passages flanchent comme deux goutes d’eau qui arrivent sur le sol (le merveilleux « pas ça » bien lourd entre chaque Vengeur au début du numéro) et le tout manque sincèrement de travail. Ce n’est pas vilain mais c’est assez décevant. Disons que le travail artistique rattrape le tout et ravive la flamme dans nos jolies pupilles.

Sans se faire attendre, l’entreprise aussi rapide que Flash en termes de relaunch nous sert sur un plateau le prologue et le premier épisode du tant attendu évènement Spider-Island. Si vous ne le savez pas encore, sachez que notre bon Jeff nous a concocté une review digne des plus beaux écrits et ne cesse d’y utiliser des superlatifs (en gros, il a mis 5/5). De quoi m'assurer une lecture la bave aux lèvres. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’effectivement, ça commence de la meilleure des façons grâce à une introduction accrocheuse, maline en terme de raccrochage de wagons et surtout bien rythmée. Le pitch, quoiqu'assez simpliste sur le papier, paraît relativement intriguant et j’en mettrais mon album d’Origin of Symmetry a couper que Dan Slott nous prépare de très bonnes choses pour la suite des évènements et ne va cesser de jouer avec nos nerfs de la meilleure des façons. Surtout que la partie graphique est là aussi d’une grande qualité puisqu’elle confiée au génial Humbertos Ramos qui est un habitué du tisseur. Son trait est tout simplement merveilleux et convient parfaitement au personnage. Du grand art.

 

Outre ces épisodes relativement bons, Panini Comics a malheureusement raté son coup puisque le numéro bouche-trou est en lien direct… avec les habitants de la ville de New-York. Oui oui, vous ne rêvez pas, cet épisode est totalement inutile pour nous, chers français fiers de leur baguette et de leur vin, puisqu’elle concerne l’équivalent de l’ANPE américaine. Graphiquement, c’est loin d’être moche mais quelle est l’utilité de proposer ce titre au public français qui n’en a rien à faire ? Le remplissage, tout simplement. On espère donc de meilleurs épisodes pour la suite des évènements sinon la pilule risque de (très) mal passer… D’autant plus que Panini Comics continue de faire un travail éditorial douteux en annonçant une des conclusions de Spider-Island en fin de magazine. Personnellement ça ne m’a pas tant gêné que ça mais je comprends parfaitement  le malaise ressenti par certains lecteurs !

Dotée d’une patte graphique hallucinante, ce premier numéro n’arrive cependant pas à convaincre totalement. Spider-Island a beau démarré sur les chapeaux de roues, Avenging Spider-Man roule au diesel et les numéros bouche-trous que nous sert Panini Comics sont d’un intérêt douteux. On espère donc de nettes améliorations pour la suite des évènements…


Galerie

Woulfo
à lire également
Commentaires (7)
Vous devez être connecté pour participer