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Lady Mechanika #3, la review

Lady Mechanika #3, la review

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Notre note

Cela fait déjà plus d’un an que cette série au goût steampunk et tout droit sortie de l’esprit du génial Joe Benitez a commencé. Après trois numéros, voilà que le Lady Mechanika #3 est enfin sorti. Oui vous avez bien lu, ce troisième opus est en fait le quatrième car il ne faut pas oublier le #0. Malgré la rareté des sorties du titre, c’est toujours un bonheur de retrouver cette série qui est devenue en quelque sorte l’un des fers de lance du studio Aspen MLT.

Lady Mechanika 3 

Petit retour en arrière

Lady Mechanika est une jeune femme au passé trouble et mystérieux. Amnésique, tout ce que l’on sait d’elle c’est qu’elle fût la seule survivante d’un tueur en série quelques années auparavant. Retrouvée à l’époque dans un laboratoire abandonné, elle possède depuis lors des bras mécaniques remplaçant ceux amputés. Toujours à la recherche de son passée, elle s’est mise en quête de réponses et de retrouver celui ou ceux qui lui ont fait cela. Mais c’était sans la découverte d’une enfant inanimée aux caractéristiques identiques aux siennes par le Docteur Littleton et sa fille. Cet homme a déjà croisé la route de Lady Mechanika par le passé et lui doit la vie. Durant son enquête, la jeune femme aux bras mécaniques se confronte à des mercenaires menés par Katherine mieux connue pour se faire appeler Commander Winter. Elle est à la solde d’un énigmatique marchand d’armes nommé Lord Blackpool. L’investigation que Lady Mechanika mène va la mener tout droit dans un cirque de passage aux abords de la ville.

Joe Benitez au top de sa forme

Pourquoi Lady Mechanika se retrouve-t’elle dans un cirque ? Hé bien, la jeune fille retrouvée par le Docteur Littleton vivait avec cette troupe d’artistes. Il s’avère que la jeune fille était partie avec la Commander Winter qui lui avait promis la gloire et tout ce qui va avec. Depuis, plus de nouvelle d’elle jusqu’à ce qu’elle réapparaisse avec des bras mécaniques au beau milieu d'une gare en plein public.

Sans vouloir se répéter concernant le rythme de parution du titre, on aimerait pouvoir suivre la dernière création de la superstar Joe Benitez bien plus régulièrement. Mais il faut avouer tout de même que l’artiste se donne malgré tout à fond pour ravir ses fans avec une intrigue se déroulant en pleine époque victorienne dans laquelle on baigne en pleine révolution industrielle (d’où le côté steampunk bien-sûr). C’est d’ailleurs l’occasion de retrouver des machines toutes plus surprenantes les unes que les autres dans des décors bien d’époque.

Lady Mechanika 3 

Scénaristiquement, Joe Benitez s’en sort relativement bien. On sent qu’il a une intrigue à raconter, qu’il sait où aller et qu’il y a un énorme travail de recherche derrière de la part de l’auteur. Les dialogues sont denses voire même très denses à certains moments. Graphiquement, pas de surprise... quoique... Car il faut savoir que le duo que composent l’artiste avec le coloriste Peter Steigerwald fait des merveilles sur le titre. Déjà que Joe Benitez fait mouche avec son coup de crayon très détaillé, mais alors quand on observe ses découpages, c’est juste tout bonnement bien réalisé et bien cadré. Concernant la couleur, Peter Steigerwald colle comme il faut à l’ambiance steampunk dans laquelle Lady Mechanika se meut (il y a un petit côté gravure sur certaines pages).

S’il y a bien un titre du catalogue du studio du regretté Michael Turner, Aspen MLT, sur lequel il faut se jeter, c’est bien Lady Mechanika. L’histoire est originale. C’est bien illustré. Le seul point noir que l’on peut trouver sur cette série (mais qui est inhérent à Aspen MLT) provient de son irrégularité chronique sur le calendrier des sorties. Mais bon, on pardonnera à son créateur les retards car c’est toujours un plaisir de retrouver son héroïne charismatique aux bras mécaniques.

Lady Mechanika 3

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