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Ultimate Comics : Enemy, la review

Ultimate Comics : Enemy, la review

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Notre note

En ce week-end ensoleillé (façon de parler, parce que c’est pas tellement le cas chez moi), je vous propose une review en deux parties, consacrée donc aux premiers opus d’une trilogie commencée début 2010 et qui s’articulera autour de la nouvelle grande menace de l’univers Ultimate. Pour cette petite critique, nous commencons par Ultimate Comics : Enemy, l’arc qui a engendré cette saga.

Une mystérieuse entité s’en prend aux héros de l’univers Ultimate. Elle cherche visiblement à éliminer les plus grands cerveaux de la planète dans un but pour le moins obscur. A ce titre, elle envoie des monstres d’apparences alien détruire les bureaux de Roxxon Industries, le Baxter Building, le Shield ainsi que les habitations de Red Richards et Peter Parker. Que désire ce mystérieux ennemi ?

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’avec cet arc, nous rentrons dans le vif du sujet dès le début. Pas d’explications soporifique pour ternir le rythme du récit comme à l’habitude de nous faire l’auteur, Brian Michael Bendis (il vous suffit de lire le début de la nouvelle série Avengersversion Heroic Age pour vous convaincre de mes dires) commence très fort avec la destruction de Roxxon dès les premières pages. L’héroïne mise en avant peut aussi surprendre puisqu’il s’agit de Spider-Woman. Pour les non-habitués, il s’agit du clone féminin de Peter Parker, crée justement par Roxxon (et ledocteur Octopus, mais ça on semble l’oublier). C’est un personnage plutôt rare mais non moins intéressant dont on aime les courtes apparitions.

 

L’histoire démarre donc à 100 à l’heure et maintiendra ce rythme tout au long de l’arc. On ne dénombre aucun temps mort, ce qui peux s’avérer déroutant. Tout va très vite, peut-être trop vite, une surprise quand on connait Bendis, un scénariste ayant pour réputation aimer prendre son temps pour pouvoir se perdre dans de géniaux mais trop longs dialogues. Ici, ce n’est clairement pas le cas, le récit n’effectue aucune pause, ce qui peux s’avérer déroutant et nuisant à la compréhension du récit. C’est un parti pris voulu pour montrer que notre ennemi inconnu joue vite et bien, mais cet enchainement de scènes d’actions n’implique pas le lecteur dans le récit, il se contente d’être spectateur sans rentrer réellement dans l’histoire qui est pourtant intéressante. Ce défaut est partiellement gommé en lisant Ultimate Mistery à la suite, mais ne justifie pas pour autant cette erreur d’écriture, qui ne permet pas non plus de caractériser suffisamment les personnages quand on a pas lu les précédentes parutions Ultimate. Seuls Spider-Woman, Ben Grimm et Carol Danverssortent véritablement du lot, le reste se révèle fade et se contente de faire de la figuration, mention spéciale à Jane/Sue Storm, à baffer.

La véritable découverte de cette saga, c’est Rafa Sandoval. Ce dessinateur que je n’avais jamais vu auparavant (si quelqu’un sait sur quoi d’autre il a bossé, je suis preneur) est une petite perle dont le style convient parfaitement à l’histoire. Mélangeant habillement style comics avec un trait plus européen, et influencé clairement par le plus que talentueux Stuart Immonen, son dessin est tout en rondeur et en courbe donnant un effet de mouvement perpétuel. On note aussi les sublimes cheveux-spaghettis dont il affuble les personnages féminins. J’aurais tant aimé le voir sur une sérieSpider-Man (Ultimate ou pas) car je pense qu’il conviendrait parfaitement au personnage.

Les couvertures sont signés Ed McGuiness, qui fait tout simplement du boulot de commande. Sympa, sans plus.

Une introduction intéressante mais légèrement gaché par un rythme effréné qui ne laisse pas respirer son lecteur et ne l’implique pas suffisamment. Reste une histoire qui promet de belles choses pour la suite et un dessin de Rafa Sandoval superbe.

 

Kani
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