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Seth MacFarlane (The Orville) au travail sur une série TV The Shrouded College (Charles Soule) pour Peacock

Seth MacFarlane (The Orville) au travail sur une série TV The Shrouded College (Charles Soule) pour Peacock

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Tant qu'il existera des plateformes, et que ces plateformes auront la nécessité de remplir leurs grilles à moindres frais, les adaptations de continueront de pleuvoir. Et sans surprises, les quelques scénaristes déjà bien implantés (à la fois à Hollywood, et sur le marché des comics indépendants) raflent la timbale. Charles Soule, qui attend déjà des nouvelles de l'adaptation d'Undiscovered Country, Eight Billion Genies et Curse Words, signe pour une nouvelle série télévisée. Cette fois, à destination de la plateforme Peacock, pour l'anthologie de mini-séries The Shrouded College.

The Orvhell

Dans le cadre de son contrat (important) avec le groupe NBCUniversal, Seth MacFarlane, créateur des séries The Orville et American Dad, et créateur des deux films Ted, a mis en route cette adaptation via sa société de production Fuzzy Door. Le réalisateur devrait se charger lui même de monter le projet, en compagnie de Charles Soule et Will Sliney, l'artiste de la première série The Shrouded College (Hell to Pay, entamée en novembre dernier chez Image Comics). Erica Huggins et Rachel Hargreaves-Heald, productrices et associées de MacFarlane au sein du studio Fuzzy Door, se chargeront de superviser l'adaptation.
 
En comics, The Shrouded College se base sur un principe de sept mini-séries enclavées au sein d'un même univers. Celui-ci se décrit comme une intersection entre l'imaginaire des comics Hellboy et des films Indiana Jones. Ou plus précisément, dans le cas de la première entrée dans cette petite saga, Hell to Pay, Soule décrit comment le monde des enfers fonctionne comme une petite société capitaliste dont les démons seraient d'abord et avant tout les agents de change. Les serviteurs du mal achètent, vendent, et se rendent mille et uns services en utilisant leur propre monnaie infernale, frappée du sceau de Satan. Mais, puisque l'enfer est une dictature économique, la masse salariale, à savoir les damnés, ont fini par se rebeller.
 
Si cette insurrection prolétarienne a vite été matée par les démons, une âme humaine a réussi à s'échapper des abysses en emmenant avec lui le stock des pièces utilisées aux enfers pour les tractations de marchandises. Et, pour éviter que les autres âmes condamnées à séjourner dans le Royaume de Lucifer ne soient au courant que l'évasion était possible, il a bien fallu, pour la hiérarchie locale, nier l'exploit du damné en cavale. Une fois revenu sur Terre, celui-ci a donc pu utiliser les pièces, qui ont fini en libre circulation entre les mains des humains. Charles Soule nous explique dans Hell to Pay que tout un tas d'événements historiques documentés, et souvent assez absurdes, seraient le fruit de démons qui auraient accepté de rendre service aux humains en échange de l'une de ces fameuses pièces. Par exemple, la fameuse "Crise des Tulipes" au XVIIe siècle - une période où beaucoup de gens vont commencer à enchérir sur le cours des bulbes de tulipes, très en vogue à l'époque - considérée comme la première bulle spéculative de l'histoire humaine, serait liée à un démon. Vous suivez ?
 
Cette histoire, qui sert d'amorce à Hell to Pay, va ensuite conduire Soule à présenter un couple de personnages, chargés de récupérer les dernières pièces en circulation sur Terre par une caste de comploteurs au sein de la faction démoniaque (qui se fait appeler : "The Shrouded College"). Le reste de la série va consister à suivre l'aventure de ce couple, et les différentes occurrences des échanges entre l'Enfer et la Terre à mesure que les pièces ont continué à circuler.
 
Si ça vous paraît touffu, c'est normal, mais gageons que Seth MacFarlane, tout de même plus habitué à la fiction comique, trouvera une façon de rendre le scénario de Soule plus comestible (voire plus ludique). La série est attendue sur Peacock, et devrait être développée d'ici les années à venir dans les murs des studios Fuzzy Door.
 
 
 
Corentin
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