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Forever Evil #4, la review

Forever Evil #4, la review

ReviewDC Comics
On a aimé
• Les débuts de l'Injustice League
• La dernière page
On a moins aimé
• Toujours lent
• Très frustrant
Notre note

Prévu comme le pivot de la série, Forever Evil #4 a pour mission de relancer un event qui traîne un peu des pieds pour cause de dispersion au travers de trop nombreuses séries annexes. Une tâche pas facile, réalisée à moitié, mais qui prouve une nouvelle fois que DC Comics sait nous frustrer dans trop rien nous donner en échange.

Une nouvelle fois Geoff Johns fait des siennes et prend son temps. Cette impression de lenteur qui dure (depuis même Trinity War) est encore présente ici. Pire, les seules accélérations auxquelles nous avons le droit sont les moments sur lesquels on aimerait que l'auteur s'attarde : Batman et Catwoman dans la Batcave, le combat Batman / Power Ring (dans le genre frustrant) ou la rencontre entre Batman et Lex Luthor. Là-dessus la couverture promettait d'ailleurs beaucoup et on n'en voit... encore rien. Tout ça met un peu sur les nerfs et diminue l'appréciation d'un numéro somme toute pas mauvais.

Car on l'attendait depuis longtemps l'Injustice League. Si elle n'est pas exactement en action dans ce numéro, chaque pièce s'est mise en place, et de façon plutôt intelligente. J'étais intrigué par les premiers visuels pré-event, et là ce qui n'avait pas de sens en gagne. La dernière page de ce numéro, gros plaisir de fan et pour les fans, devraient donner envie à beaucoup d'avoir le numéro 5 entre les mains. Mention spéciale à Captain Cold qui prend encore de l'ampleur même en dehors de la série Flash. Par contre, si j'ai apprécié le développement de Lex Luthor (il faut dire que pour l'instant il était inconsistant voire incohérent dans les New 52), l'un de ses dialogues avec Bizarro devrait décontenancer les plus puristes d'entre vous. Heureusement que la résistance a du bon car du côté du Crime Syndicate...

Les vilains de l'event ont en effet beaucoup perdu en ampleur depuis leur arrivée, et surtout en cohérence. On nous tease une menace venue de leur univers sans jamais en dire plus. On nous tease un prisonnier important sans jamais nous le montrer. Et on nous tease des trahisons dans tous les sens sans qu'aucune d'elle n'ait de logique (si ce n'est qu'ils sont tous méchants, sans foi ni loi). On s'y perd. C'est de ce côté que les réponses commencent sévèrement à manquer. Le plus intéressant du groupe vient presque de Grid (particulièrement dans Justice League #26 sorti cette semaine) et il ne vient même pas de Terre-3.  

Côté dessins... David Finch déçoit une fois de plus. Pas parce qu'il est totalement mauvais, loin de là et il est bien au-dessus du premier numéro. Il déçoit parce qu'il parvient à nous montrer du bon et du mauvais. Il ne parvient pas à garder une cohérence sur le titre et on voit les passages sur lesquels il veut ou a le temps de travailler. Un peu dommage pour un event de cette importance.

Alors que Trinity War a été teasé trop longtemps pour un résultat décevant, Forever Evil dure trop longtemps, et n'a pas le droit à l'erreur pour sa seconde moitié. Il va falloir des réponses, au moins une de temps en temps, et il ne va pas falloir d'effet soufflé. Ce numéro prouve au moins que Johns est capable de reconstruire une bonne dynamique dans sa série, et il sait probablement qu'il sera très attendu au tournant.

Illustration de l'auteur
Manu
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