Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Ultimate Comics Ultimates #16, la review

Ultimate Comics Ultimates #16, la review

ReviewMarvel
On a aimé- Des Ultimates bad ass
- De l'action spectaculaire
-Un bon cliffhanger
On a moins aimé- Hyper simpliste et expéditif
- Quand même une bonne idée gâchée
Notre note

Les USA ont un nouveau président. Non, on n’a pas les résultats en avance (c’est pas la CIA ici). Je parle des USA de l’univers Ultimate, qui ont élu Steve Rogers aka Captain America à leur tête à la fin de l’arc Divided We Fall. Alors, que donne ce concept audacieux imaginé par Sam Humphries (Higher Earth, Fanboy vs Zombies) et Luke Ross (Captain America) dans Ultimates Comics The Ultimates #16 ? Des explosions, de la baston et un résultat plus Michael Bay que Tom Clancy. Mais ce n’est pas si mal en fait.

You just won the presidential election.

Ultimate Comics Ultimates 16 Comiocsblog Critique 

C’était sur ces mots que s’était achevé le numéro précédent, après que Cap et ses Ultimates (Iron Man, Thor, Black Widow et Hawkeye) ait mis fin à un massacre de civils à la frontière entre le Colorado et la West Coast Nation (anciennement la Californie). Le tout en direct à la tv.

Et ce qui avait pu faire tiquer le lecteur à l’époque, c’était l’étrange chronologie des évènements. En effet une élection spéciale se déroulait au même moment dans tous les USA pour choisir un nouveau président. Avec la possibilité de voter pour n’importe qui (pas de liste fermée de candidats donc). Et en seulement quelques heures (en gros la durée de son intervention en Californie), Cap passait de même pas mentionné dans les sondages à élu. Pardon ?

Mais pourquoi s’attarder ainsi sur les évènements du mois précédent ? Parce qu’ils ont donné le « la » pour le traitement de l’idée apparemment audacieuse de United We Stand. Soit Boum boum boum (voire boum en option).

Sorry to run. But it’s time to get to work.

Ultimate Comics Ultimates 16 Comiocsblog Critique 

Et ça pour s’y mettre, il s’y met au travail, le père Steve. Ainsi en UN numéro ce cher Cap met fin à l’insurrection militaire à Detroit, résout la guerre entre la Caroline du Nord et du Sud, et débusque les traîtres au sein des restes du gouvernement. Oui, tout ça en 22 pages seulement.

Autant dire que Sam Humphries a une vision assez simpliste de la diplomatie : je te chope les leaders de chaque camp, deux baffes, et vous me faites la paix plus vite que ça. Allez au suivant ! Et c’est sans doute là le principal reproche à formuler à l’encontre de son scénario. L’idée d’un Captain America président appelait des développements multiples, des intrigues subtiles, peut être même une réflexion sur l’exercice du pouvoir, sa difficulté, pourquoi pas sa dimension corruptrice… Ou au minimum l’équivalent de ce que Tom Clancy avait pu faire en expédiant son héros Jack Ryan dans le bureau ovale (dans Sur Ordre et L’ours Et Le Dragon).

Mais au final il n’en est rien. Cependant, assez étonnamment, ça reste très agréable à lire, dans le genre « popcorn comics ». Cap et ses Ultimates sont bien bad ass, l’action est au rendez-vous, et le côté hyper exagéré de la chose donne quand même envie de sourire. Comme devant un bon nanar d’action des années 80 (ou Expendables 2 pour une référence plus récente), dialogues inclus. En plus le cliffhanger, avec la révélation de l’identité du vrai vilain dans cette affaire, est plutôt bien trouvé. Les dessins de Luke Ross sont quant à eux propres et font leur travail, avec des couleurs chargées d’assurer l’unité graphique avec Billy Tan.

Ultimate Comics The Ultimates #16 est donc un objet étrange. D’un côté on a envie de crier au scandale de voir une idée aussi ambitieuse que Cap président traitée avec toute la subtilité et le réalisme d’un film d’action ultra bourrin sauce Besson ou Bay. D’un autre, force est de constater que ça reste plaisant à lire et que le cliffhanger aide bien à faire passer la pilule. Alors oui, le repas 4 étoiles s’est transformé en sandwich jambon/beurre, mais ça reste plutôt un bon sandwich alors pourquoi pas ?

Jeffzewanderer
à lire également
Commentaires (2)
Vous devez être connecté pour participer