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Batman Incorporated #0, la review

Batman Incorporated #0, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Frazer Irving impressionnant
• Au moins on a un bon résumé de l’histoire
On a moins aimé• L’oubli de la mention Previously In Batman Inc.
• L’oubli de la mention To Be Continued
• L’oubli par Grant Morrison de travailler
Notre note

 

Imaginons la scène:

Propos imaginés, non contractuels et traduits de l’anglais

Mercredi 16 Mai 2012 dans la campagne Ecossaise, une vieille bâtisse semble passer des jours paisibles. En son sein un homme, Grant de la famille Morrison. Grant est un homme heureux et plein de joie de vivre même s’il a perdu ses cheveux à l’âge de 8 ans. Grant est écrivain, un de ceux que le monde connaît, il est aimé, admiré et signe de son nom nombre de ses œuvres. Grant écrit pour la bande dessinée, celle qui raconte les histoires de surhommes plus courageux que Jean Moulin. Cette paisible vie va alors être troublée par la sonnerie du téléphonne :

« Allo Grant c’est Mike Marts ton éditeur pour Dc Comics, tu vas bien ? »

« Oui ça va mais si tu m’appelles encore pour me demander où j’en suis sur mes projets pour Batman Inc., tu sais déjà ce que je vais te répondre. »

« Oui, oui je le sais tu t’en fous ça sortira quand tu le voudras, on a bien compris ici. »

« Voilà. Bon tu me veux quoi ? »

« Bin… Voilà je t’explique, au mois de Septembre avec les copains on a décidé que plutôt que de sortir les numéros 13 de nos titres on va sortir les numéros 0. »

« C’est complétement con, pourquoi pas des numéros .1 pendant que vous y êtes ? »

« Non attend, en fait pendant tout le mois on va faire des numéros sur les origines ou les débuts de chaque héros, combler des vides et finir le numéro sur un passage marquant de l’histoire récente de chacun. On veut montrer à nos lecteurs que l’on n’a pas oublié toute la continuité, tu comprends. »

« Moi je m’en fous je n’ai jamais écrit votre New 52, je suis resté dans mon coin et j’ai fait ce que j’ai voulu depuis le début. Ça ne me concerne pas votre machin. »

« Oui Grant, je comprends bien mais tu peux quand même faire semblant d’écrire un numéro zéro s’il te plait. J’ai appelé Chris Burnham il est d’accord pour finir le script si tu veux. »

« M’en fous j’te dis. »

« Bon ok mais j’ai contacté Frazer Irving pour dessiner le numéro, il est super emballé et va nous sortir des planches de feu. Dans le style qui tu aimes bien, totalement à l’opposé du reste de nos artistes, il compte faire une colorisation à la méthode des vieux scopitones et des pellicules de films qui ont mal vieillies. Un peu comme Instagram si tu veux. »

« Instagram ? C'est quoi ce truc de hipster encore ? »

« Ok, oublie Instagram mais ça va te plaire : vraiment ! Je t’assure que ce qu’il fait est magnifique, ça va bien coller entre vous. »

« Bon d’accord. Mais je te préviens, je ne réécris rien, je vais juste faire un résumé de ce qu’il s’est passé, un montage des rencontres précédentes avec les Batman du monde et basta, ça ne va strictement rien apporter et si les gens se plaignent, pour moi ça sera la même. Compris. »

« Oui Grant. »

« Appelles moi M.Morrison lardon. »

« Très bien M.Morrison, pardon M.Morrison. »

Parce qu’il n’y aucune raison de s’acharner à écrire une review correcte pour un numéro qui vous fait comprendre que de toute manière, que vous l’aimiez ou non, l’auteur s’en fout royalement, nous n’irons pas plus loin. Batman Incorporated #0 ne mérite pas que l’on s’attarde sur ses agrafes, dommage pour Frazer Irving.

Cynok
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