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Justice League #12, la review

Justice League #12, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Une leçon d'écriture et de dessin
• La relève est toute aussi forte
• Une scène déjà mythique
On a moins aimé• Lui trouver des défauts
• Nous teaser comme des sagouins pour nous faire baver
Notre note

Il aura suffit d’une couverture pour propulser Justice League #12 au rang des numéros les plus attendus et les plus commentés de la sphère comic. Seulement voilà, un échange de salive langoureux, deux personnes entrelacées, deux corps sculptés et enduits de sueur qui se frottent devant un soleil couchant, les poils qui se hérissent, les membres qui se tendent, deux pouls qui battent à l’unisson dans une danse rythmée et torride, une main descendant lentement vers …

Pardon je m'étais légèrement égaré, j’ai perdu mon fil, ah oui, le tout est de savoir si l’intérêt de ce numéro ne repose que sur sa couverture ou bel et bien sur ce qu’il contient. Non parce que ici on ne s’émoustille pas pour rien quand même.

 

They aren’t the team we need them to be

Voilà douze numéros que les membres de la Justice League version Dc New 52.0 cherche à se faire accepter dans leur monde mais surtout à s’accepter eux-même. L’entente n’a pas été instantanée et leurs erreurs se payent cash, comme Tango. C’est une année qui s’achève, une année de présentation où Geoff Johns et Jim Lee ont servi de porte drapeau à la délégation de génies qui composent l’équipe Dc comics. Le titre est comme à ses premières heures, efficace, dense et sans trait qui déborde.

Le fil rouge de ces douze épisodes n’est pas pour autant celui auquel on pouvait s’attendre, ce ne sont pas vraiment les surhommes qui dénouent les fils de l’intrigue mais deux protagonistes tout ce qu’il y a de plus mortels. Les histoires de David Graves et du Colonel Steve Trevor sont la glu qui recolle les morceaux du vase de la justice. Ça ne veut absolument rien dire mais je ne veux rien révéler des intrigues qui concernent ces deux âmes, donc je vous laisse dans le flou.

Une conclusion donc dans le sens pur du terme, pas de chichi, vous avez des questions, il y les réponses. C’est ultra maîtrisé, rythmé et surtout surprenant. Le clap de fin vous remémorant un goût de sang dans votre bouche, comme si on vous avait cassé la mâchoire en somme.

 

Relationship are complicated. For us even more so

Superman penche lentement Wonder Woman sur le capot de sa Simca1000, Wonder Woman sent dans la cambrure de ses reins la chaleur du moteur alors que le souffle chaud de Superman roule sur sa poitrine. Leurs deux corps transits par le désir s’entremêlent pour ne former qu’un, le temps se stoppant autour de leur baiser.

Rassurez-vous Justice League #12 n’est pas sponsorisé par les éditions Arlequin, baiser il y a mais ce n’est pas le sel ou le seul argument pour le lire. Le contexte est plus intéressant, au lecteur de se faire son opinion si cela est sincère ou non.

Quoi qu’en disent certains, le lecteur de comics n’est pas un enfant et il est en droit de comprendre et lire les rouages des relations humaines.

 

L’équipe de Super-héros est ailleurs

Le constat de Justice League est simple, l’équipe indestructible n’est pas celle sur le papier mais bien celle qui le gratte. Geoff Johns et Jim Lee sont parfaits tout simplement, imparables d’efficacité, ils livrent un travail accessible à tous, sans fioriture et ne rompent aucune promesse trop grande pour être gardée. Si Geoff reste pour la suite, Lee cède sa place à Ivan Reis qui, accompagné de Joe Prado, ne va pas décevoir les fans, la relève est grande et le style tout aussi puissant.

Le dernier travail de la légende américaine est une claque sur la joue droite et celui du brésilien celle sur la joue gauche que l’on vient de tendre. Fascinant de facilité, déconcertant de classe, messieurs chapeau bas.

Voir Batman, Flash, Aquaman et leurs amis ensemble est une joie sans nom mais rassembler tous ces artistes sur une même série vaut tous les collants multicolores du monde.

 

Justice League #12 est l’archétype du comic que l’on aime lire, une histoire poussée, réfléchie et ne prenant pas son lecteur pour un zozo. La bande dessinée est un art, le neuvième sur la liste, elle n’a pas toujours besoin de se prendre pour ce qu’elle n’est pas, écrire et dessiner des super héros quand c’est bien fait ça donne ça.
 

Cynok
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