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Réflexion autour de Walking Dead#100

Réflexion autour de Walking Dead#100

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Ceci n'est pas une review du tout dernier numéro de Walking Dead, je ne spoilerai rien, trop peur de me faire retourner les ongles de pieds par Manu et par nombre d'entre vous.

Non je ne vous dirais pas ce qui se passe dans le numéro 100, en soit cela n'est pas la chose la plus intéressante du titre. Si j'ai voulu écrire un article 2 minutes après la lecture du titre c'est pour vous donner ma réflexion, navré il va falloir me supporter un petit peu.

Walking Dead #100 est la lecture la plus troublante qu'il m'ait été donnée.

Pour vous raconter mon histoire, j'ai récupéré en ce mercredi 11 juillet 3 semaines de comics en retard, près de 40 singles et un Hard Cover de retard. Autant dire que lorsqu'une situation pareille se présente à vous, la chose la plus dure à faire, outre les porter, est de choisir par lequel commencer. Malgré tous les énormes titres qui se sont entassés dans mon sac j'ai un rituel avec Walking Dead: le feuilleter dans le RER, pas le lire, juste le feuilleter et me spoiler la dernière page.

Impossible de feuilleter ce numéro 100, l'histoire est viscérale, il ne s'y passe rien, et c'est ce manque total d'action qui fascine. 

C'est n'est pas du suspens, on connait l'issue du numéro, mais c'est ce désir malsain dans chacun de nous qui force à manger cette sortie comme une poignée de cacahuète au bout d'un bar. 

J'ai coupé le podcast que j'écoutais, me suis terré dans un coin où personne n'était assis et je me suis recroquevillé sur ma lecture. 

Le frisson, un état particulier, rien ne pouvait arrêter ce court moment viscéral.

Walking Dead #100 est animal, sortant vos tripes par la petite fenêtre, faisant du lecteur ce qu'il déteste être: démuni mais accroc. 

Je vous l'ai dit ce n'est pas l'histoire ou l'évènement majeur du titre qui sont intéressants, c'est la manière dont Robert Kirkman et Charlie Adlard ont compris l'essence même de l'être humain. L'homme est un loup pour l'homme, c'est dans la détresse de l'autre que l'humanité se révèle. Spectatrice, impuissante mais n'ayant qu'une envie, voir l'autre souffrir.

Ce n'est que de la BD mais une image fixe, froide et sans bruit est plus forte que n'importe quel film ou vidéos internet.

Kirkman en fait-il trop? 

Oui bien sûr, le message est violent, je me demande encore comment Adlard a pu transcrire ça grâce à un crayon, mais Walking Dead #100 fera date

Beaucoup arrêteront, mais l'argument "la lecture est insupportable" est tronquée. Nous ne sommes que des coquilles cherchant à externaliser le monstre qui est en nous. Walking Dead n'en est que le reflet.

J'espère que vous aurez compris pourquoi j'ai voulu vous écrire ça, merci à vous dans vos commentaires de ne pas parler du contenu, gardez aux autres ce moment étrange et bouillant. 

J'ai voulu vous fournir un endroit où en débattre entre vous et avec nous, à la rédaction tout le monde n'est pas forcément d'accord avec moi mais l'envie d'en parler est trop forte. 

Cynok
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