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Dead Rising : Road to fortune, la review

Dead Rising : Road to fortune, la review

Reviewidw
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Notre note

La lecture du premier numéro de Dead Rising, Road to fortune avait laissé un goût amer sur cette adaptation de jeux vidéo comme le laissait entendre notre review. Mais le système de preview et la volonté de lire l’intégralité cette mini-série ont pris le dessus. Finalement, quel est le bilan ? Gros flop dans la continuité du début ou juste un problème à l’allumage ?

Revenons tout d’abord sur un point déjà abordé et qui a porté préjudice à la série : sa date de parution. Le jeu a envahit nos consoles à l’automne 2010 (avec un prologue Case Zero quelques semaines auparavant). La mini-série a commencé sa parution plus d’an un après, fin 2011 et vient de s’achever. En un an, le buzz et tout le hype autour de ce jeu a eu le temps de retomber surtout la consommation dont les joueurs font des jeux de nos jours. Quelques semaines après leurs sorties, on ne parle pratiquement plus des jeux, et leur vie est bien plus importante avant qu’ils envahissent les étales de nos magasins avec tout le marketing et la communication. En sortant Road to fortune avant Dead Rising 2, Capcom et IDW auraient sûrement trouvé un bien meilleur écho auprès des fans qui ont depuis sûrement oublié le jeu.

Le premier numéro souffrait de longueurs et d’un rythme très lent, puisque l’on retrouvait Frank West au téléphone une bonne partie de celui-ci et Chuck Greene tout juste apparaitre quelques pages. Le second malheureusement avait les mêmes maux et la mise en place fût laborieuse. Ce comic s’adressant principalement aux fans du jeu-vidéo, était ce nécessaire d’autant s’attarder sur le passé de reporter et son expérience post-Willamette ? Rebecca Chang est également bien mis l’honneur. Les zombies se retrouvent avec une place au second plan sur la première moitié de la mini-série, ce qui est fort dommage surtout lorsque l’on connaît leur place dans les jeux. Dead Rising, ce n’est pas du Walking Dead où finalement, les zombies servent principalement de prétexte au développement des survivants et à leur psychologie. C’est tout le contraire de la production de Capcom dont le but principal est de dégommer du mort-vivant avec tout ce qui passe sous les mains du héros : du Katana à la tronçonneuse, en passant par des boules de bowling ou des frisbees. Cela manquait aux deux premiers singles, et finalement, cela arrive enfin dans la seconde partie de ce Road to Fortune…


Tom Waltz (actuel scénariste des TMNT) passe la seconde dans son écriture et surtout retranscrit enfin l’ambiance même du titre dans le comic-book. Il l’avait très bien réussi avec Duke Nukem, Balls of Steel et fût l’une des raisons qui pouvait laissé espérer une série un minimum intéressante. C’est bien là la difficulté des adaptations (et de toutes types, cela fonctionne également pour nos héros de comics se retrouvant sur grand écran) : réussir à s’adapter à ce nouveau format tout en gardant l’essence même de la série. Le début lent (on ne le dira jamais assez…) permet aux non-connaisseurs du titre de comprendre ce qu’il s’est passé avant mais on plonge dans le vif du sujet que bien trop tardivement. Le troisième single reste le plus intéressant qui nous plonge dans le vif de l’action  avec un début d’infection, tout en donnant de la consistance au personnage de Chuck Greene, que l’on incarne dans le second jeu. Le dessin de Kenneth Loh n’est pas des plus beaux que l’on ait pu voir, mais il correspond parfaitement à l’ambiance du titre. Les scènes impliquant les zombies ont un réel cachet et les explosions de tête ressortent vraiment bien. Encore un très gros travail de la colorisation pour donner vraiment vie et coller au n’importe quoi que peut être Dead Rising. Du photo-réalisme n’aurait pas été cohérent, et l’aspect un peu brouillon du trait qui peut sembler déroutant aux premiers abords est rapidement oublié dès que des massacres de zombies s’offrent à nous.

La seconde partie de Dead Rising : Road to Fortune ne fait pas oublier une première moitié un peu longuette. Néanmoins, l’ensemble reste assez plaisant à la lecture. Sans être une référence de l’adaptation de jeux vidéo en comics, il se place plutôt dans le panier du haut, bien au dessus des Gears of War ou autre Protoype. Si vous avez aimé les jeux, vous pourrez retrouver cette ambiance déjantée. Les fans de comics par contre ne trouveront surement pas leur compte avec cette mini-série.

Apteis
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