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Green Lantern Corps #6, la review

Green Lantern Corps #6, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Green Lantern Corps est une série violente. L'ouverture du premier numéro amenait déjà le lecteur à questionner le "rated T" sur la couverture (désignant les titres convenables pour les ados, par opposition aux titres destinés aux lecteurs matures). La violence a ainsi continué de courir à travers les pages du titre cinq numéros durant jusqu'à arriver à l'apothéose qu'est ce sixième épisode. Mais GLC n'est pas qu'un amoncellement de bad-ass qui se mettent sur la gueule. Peter J.Tomasi a su faire bien plus de son titre, il est l'heureux auteur du meilleur des titres estampillés "Lantern" actuellement en circulation.

En digne conclusion du premier arc, cet épisode offre donc des sommets de violence. Seulement cette violence omniprésente sait s'adaptGLC #6 tortureer au contexte et revêtir différentes formes. Sa forme la plus pure bien entendu, à travers un champ de bataille démentiel sur lequel reviennent trois splash pages que le lecteur ne peut s'empêcher de revenir voir après lecture tant elles sont fournies. Le précédent numéro s'attardait sur le recrutement du groupe de bad-ass The Machine par Guy Gardner. Lorsque on voit ces mercenaires jetés en plein centre de l'action, on comprend l'importance que Tomasi a accordé à introduire correctement la bande d'affreux. La violence physique donc, nourrie à coups d'armes à feu et de sabres, mais aussi la violence morale. Trois Green Lanterns ont été fait prisonniers lors du dernier affrontement avec les Keepers. John Stewart est l'un d'entre eux. Quelque peu resté dans l'ombre depuis le relaunch, l'architecte se voit offrir une scène d'une violence inattendue, véritable apogée de l'épisode et qui en dit plus sur la nature du personnage que cents mots n'auraient su le faire. 

De bout en bout le scénariste aura su gérer son affaire avec les Keepers. Bande d'êtres boostés aux radiations des lanternes dont ils avaient la charge avant qu'il ne soit décidé que chaque Green Lantern ne soit responsable de la sienne, leur ténacité justifie amplement les six épisodes qui leur ont été consacré. Aussi redoutables que consistants, ils représentent maintenant un véritable pan de la mythologie Green Lantern et leurs actions risquent d'avoir des conséquences durables pour certains personnages. Sur ses deux séries (l'autre étant Batman & Robin), l'auteur a su se plier à l'obligation d'introduire de nouvelles menaces tout en les enracinant profondément dans l'histoire des personnages dont on lui a confié le destin. 

Fernando Pasarin qui illustre cette fresque brutale est clairement l'homme de la situation. On se sent totalement immergé et perdu sur ce champ de bataille qu'il dépeint à travers une multitude de détails. L'alchimie opère à merveille entre le dessinateur et le scénariste à tel point qu'on se retrouve embarqué dans l'histoire qu'on fini par dévorer d'une traite sans prendre le temps de savourer ce que l'artiste a mis dans notre assiette. Un retour sur les superbes splash pages de Pasarin s'avère ainsi nécessaire dans la plupart des cas. 

GLC #6 bataille

Green Lantern Corps est un titre dur. Certainement une des séries les plus bad-ass que comportent les New 52, elle n'en reste pas moins la plus accessible des séries GL. Les tenants et les aboutissants de l'action ainsi que l'ampleur des conséquences des choix des personnages sont aussi simple à saisir pour le parfait néophyte que pour le fan de longue date. Ce sixième numéro clôt une histoire complète qui se suffit à elle-même et qui n'a à offrir que sa qualité pour appeler le lecteur à l'achat du numéro 7, se dispensant de tout cliffhanger artificiel. Je ne saurais trop conseiller à ceux qui ont manqué ce premier arc de se procurer le TPB à sa sortie, mais surtout de laisser sa chance à cette série en profitant du point d'entré que représente le prochain épisode.  

Steeve
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