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Batman #6, la review

Batman #6, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Le Batman de Scott Snyder et Greg Capullo est le genre de titre sur lequel on attend l'inévitable bas qui va venir ternir ses si nombreux hauts. Il est en effet presque impossible pour un tel duo de tenir le rythme mensuellement indéfiniment. Si on s'y attend donc, ce n'est pourtant toujours pas ce mois-ci que l'on verra la chute. Et les deux comparses ont peut-être trouvé le truc pour éviter d'y arriver.

 

Après quatre numéros à la narration impeccable et riche, Scott Snyder s'était placé en retrait sur le numéro 5 pour laisser le très talentueux Greg Capullo prendre en charge une bonne partie de l'histoire, qui se jouait beaucoup sur le plan graphique. Il nous a ainsi plongé dans le mental perturbé de Batman après des jours d'errance, et utilisé des procédés peu conventionnels pour y parvenir, avant de laisser le Chevalier Noir en bien mauvaise position. Mais tout ce que l'on voit sur le papier se passe-t-il réellement tel quel ?

Le numéro 6 reprend exactement là où nous avons été laissés le mois dernier. Batman est au plus mal, et Talon s'apprête à le présenter à la fameuse Court of Owls pour son jugement final. On en a beaucoup entendu parler, mais cette Court restait bien mystérieuse jusqu'ici. Et elle le restera peut-être un moment puisque la force de Capullo dans ces deux derniers numéros est clairement de déformer la réalité selon la psyché de Batman. Le dessinateur joue avec nous au point que l'on ne peut plus se considérer d'un point de vue objectif, mais seulement au niveau de Batman. Ainsi quand il est au plus bas, on le voit faible et à terre, voyant de terribles ennemis, alors que quand il reprend confiance on le voit tel un géant devant des ennemis qui perdent fortement de leur superbe.

 

Et de la confiance en lui il lui en faudra, alors qu'il a été poussé à bout et qu'il est réellement sur le point d'abandonner le combat. De plusieurs façons ce numéro termine un premier arc tout en ouvrant plusieurs pistes pour la suite, et on sait que le combat contre les Owls n'est pas près de s'arrêter. Et au vu des événements de ce numéro, toute la Bat-family ne sera pas de trop pour lutter.

Si le duo de choc reste une nouvelle fois au top avec ce numéro, c'est que chacun connaît les forces de l'autre et sait jouer avec. Un vrai travail d'équipe comme on aimerait en voir plus souvent dans les comics qui continue donc le meilleur arc de ce relaunch, et qui devrait se retrouver bien placé parmi les classiques de Batman. Quant aux critiques face au dessin de Capullo sur les premiers numéros, on ne peut que se rendre compte de la progression au fil du temps et des sentiments retranscrit ne serait-ce que par un oeil.

Manu
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