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The Darkness 2, le test

The Darkness 2, le test

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Notre note

Alors qu'il s'était laissé approcher pendant une petite heure il y a quelques semaines, The Darkness 2, développé par Digital Extremes, nous revient aujourd'hui dans sa version complète, forte d'un mode coopératif et d'un scénario solide.
Suffisant pour faire de lui une grande adaptation de Comics sur console et un digne successeur de son solide prédécesseur ? 

Laissons la technique à plus tard et parlons du gros point du jeu : son scénario. Création originale de Paul Jenkins (qui a officié sur de très belles heures de la série), celui-ci reprend l'élément principal et fondateur du premier jeu : le meurtre de sang-froid de Jenny, bien aimée de Jackie Estacado.
C'était donc sans compter sur l'amour qui lie l'Italien à sa belle qui, à la manière d'Orphée, sera prêt à aller jusqu'au bout de l'enfer pour la libérer de ses chaînes.
Ajoutez à ça les magnifiques phases où le joueur est amené, dans la peau de son avatar "Héroïque), à se demander si le monde dans lequel il évolue est bel et bien réel ou si tout ça n'est pas que le fruit de l'imagination débordante du jeune Jackie, lecteur invétéré de Comic-Books.
Mené tambour battant de la première à la dernière seconde du jeu, ce scénario est véritablement ce qui poussera tous les joueurs de The Darkness 2 à aller au bout de l'aventure, malgré la répétitivité des situations.
Mention spéciale d'ailleurs à la fin du jeu où un choix capital vous est demandé, avant de livrer une dernière bataille épique et de terminer le jeu sur une note absolument magnifique. (Pensez d'ailleurs à ne pas zapper le générique de fin pour vous offrir un vrai moment de poésie, à l'instar de la scène du canapé du premier opus).
En ce jour de fête des amoureux, on peut assurément qualifier la romance de Jenny et Jackie comme l'une des plus belles et des plus tragiques de l'histoire des Comics, malgré les gunfights et les hectolitres de sang versés...

 

Malheureusement, le jeu s'accompagne également de plusieurs "mais", que l'on qualifiera de gênant pour les plus hardcore gamers d'entre vous et nous. En effet, si le fait de jouer à une bonne adaptation de Comics nous donne envie de crier au génie, le jugement plus terre-à-terre du critique ne peut pas laisser passer quelques défauts.
Malgré des graphismes franchement flatteurs et une direction artistique plutôt audacieuse (faut-il le rappeler, The Darkness 2 est intégralement réalisé en Cel-Shading), le jeu pêche par une durée de vie ridiculement courte (comptez une demi journée grand maximum pour en venir à bout, soit six heures bien tassées) et une action beaucoup trop répétitive. Le bestiaire ennemi est composé de 5 menaces en tout et pour tout et le nombre d'armes est trop rachitique pour véritablement prendre du plaisir à shooter tout ce qui bouge.
On regrettera également une trop grande facilité dans le jeu, causée par la surpuissance des tentacules du Darkness. Il en serait presque marrant d'essayer de recommencer le jeu en New Game+ en se privant volontairement des deux gâchettes, afin de découvrir une autre facette de la difficulté de celui-ci.
Pas de panique toutefois, les sensations manette en main sont bonnes et la traversée de couloirs infestés de sbires armés jusqu'au dent offre de vrais moments de bravoures et de jouissance violente et purement gratuite. Essayez d'ailleurs d'empaler 4 adversaires avec une seule lance, record à battre ! 

The Darkness 2 est une adaptation très correcte. Pas de la trempe de celles qui méritent un achat "day one" à 70 euros, mais de celles que vous vous devez de faire si vous êtes fans de Comics et à fortiori si vous aimez l'oeuvre de Garth Ennis et Marc Silvestri. D'un scénario très bien écrit à un gameplay jouissif en passant par une durée de vie beaucoup trop courte et une action récurrente, le jeu vous offrira quelques heures de violence gore et purement jouissive. 
Encore une fois, rien que pour la beauté de l'histoire d'amour qui lie Jenny et notre anti-héros, vous vous devrez de prendre en main Jackie Estacado six heures durant au moins une fois !
Cerise sur le gâteau, le twist final promet un troisième opus absolument explosif, il serait trop bête de passer à côté de l'antichambre de celui-ci, non ?

Sullivan
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