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Michael Turner's Fathom vol.4 #3, la review

Michael Turner's Fathom vol.4 #3, la review

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Notre note

Nous voilà de retour dans cette quatrième saison qui narre la suite des aventures de la belle Aspen Mathews créée par le génial Michael Turner. Dans les numéros précédents, on a pu retrouvé l’héroïne à la poursuite d’êtres marins venant parasiter le corps de leur hôte et qui menaçaient par la même occasion la vie du vice-président des États-Unis. Ce mois-ci, c’est tout autre chose qui va occuper Aspen.

Fathom 3

Qu’a-t’il bien pu arriver ?

Devenue une sorte d’ambassadrice entre les humains et le peuple Blue, Aspen Matthews doit désormais répondre aux attentes de certains de part sa place. Pour se faire, elle est accompagnée d’une assistante qui tend à être un peu écervelée sur les bords, Judith Banyaski, et d’un de ses amis, le professeur Colin Woreth. Toutefois, une chose peut sauter aux yeux après lecture de ce quatrième numéro. On aurait pu légitimement s’attendre à une suite directe du troisième opus mais pas du tout. Il aurait été judicieux, peut-être, de continuer l’intrigue avec les Ceratonotus Steiningeri. Mais bon, si on passe outre cela et que l’on se dit que le scénariste Scott Lobdell y reviendra en temps voulu car ça fait partie d’un tout et qu’il veut faire rebondir l’intrigue sur un tout nouvel élément qui n’est toujours pas sans rappeler, lui, la belle époque de la première saison sortie maintenant il y a plus de dix ans, on arrive à se plonger malgré tout dans l’histoire. En effet, les évènements qui surviennent dans cet épisode ont un petit goût de nostalgie qui, pour les lecteurs de la première heure, feront rapidement remonter de très bons souvenirs à la surface. Alors quand on retrouve Aspen et ses deux acolytes en Arabie Saoudite à la demande d’un homme immensément riche suite à une importante découverte (on retrouve un contexte semblable à l’épopée racontée par Michael Turner), on se souviendra bien évidement de l’époque du fameux projet DMD avec tout ce que cela pouvait impliquer.

Mais là où Scott Lobdell s’en sort plutôt bien, c’est justement dans le traitement de son intrigue. Depuis qu’il a repris le titre (et si on met de côté la "cassure" de l’intrigue entre les numéros 2 et 3), il arrive à allier comme il le faut une histoire faite pour des nouveaux lecteurs tout en pensant à ne surtout pas délaisser les "vieux" lecteurs de la série sans pour autant se perdre dans certaines facilités scénaristiques. Il a envie de rendre hommage au travail de Michael Turner tout en rajoutant sa propre touche à l’univers profond qu’est celui de Fathom.

Fathom 3

Un épisode qui fleure bon la nostalgie à tous les niveaux

Mis-à-part le fait que le scénariste Scott Lobdell ait eu envie de faire revivre l’ambiance de la première saison de la série principale de Fathom, le dessinateur en charge de coucher sur le papier les aventures d’Aspen Matthews surfe lui aussi sur la vague de cette même nostalgie. Malgré quelques imperfections toujours présentes dans son coups de crayon dues au fait qu’il débute (et malgré ce qui peut être dit par-ci par-là sur son travail), on voit tout même qu’Alex Konat est bien inspiré par le maître et ce, sans dénigrer ce qui a été fait sur le titre auparavant. Bien au contraire. Que ce soit dans la posture des personnages, dans les visages (principalement celui d’Aspen d’ailleurs) ou encore dans certaines scènes, on sent toujours et même plus qu’avant l’artiste vouloir à son tour rendre hommage au titre et à son créateur. Alors même si c’est loin d’être parfait graphiquement, Alex Konat s’en sort relativement très bien car sans parler de sa représentation des différents protagonistes, il arrive aussi à bien représenter l’univers des fonds marins. Suffisamment en tout cas pour se plonger dans l’histoire.

L’un des points noirs de ce numéro provient malheureusement de la cassure de l’intrigue entre les numéros 2 et 3. Il faut espérer que cela fasse partie des plans de Scott Lobdell et que le scénariste a bien prévu d’y revenir en temps voulu. C’est en se disant cela que l’on pourra rentrer dans l’histoire. Concernant le jeune artiste qui monte Alex Konat, il arrive à rendre des pages tout à fait honorables. Toutefois, on peut faire le constat, depuis le début de cette nouvelle saison, que l’ombre de Michael Turner plane toujours sur son bébé et quoiqu’en dise certains, ce n’est pas pour déplaire du tout.

Fathom 3

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