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Fantastic Four #601, la review

Fantastic Four #601, la review

ReviewMarvel
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Notre note

Ça y est je peux l’écrire sans circonlocution : Johnny Storm is back ! Depuis le mois dernier les Fantastic Four ont récupéré leur tête brulée et sont à nouveau eux-mêmes. On peut d’ailleurs dire la même chose de Jonathan Hickman (The Red Wing, SHIELD), le scénariste, toujours épaulé par l’artiste Steve Epting (Captain America). Mais c’est bien beau de nous ramener la Torche Humaine en grandes pompes avec numéro 600 spécial et tout le tralala, encore faut-il que ce retour vaille le coup, au risque de s’attirer (encore plus) l’ire des fans. Le scénariste le sait et s’acquitte bien de la suite de sa mission.

He's back !Niveau intrigue, encore une fois pas de bouleversement. Les Kree, emmené par leur Supremor ressuscité (la grosse boule verte qui est leur intelligence suprême, sic…), ont décidé de détruire la terre pour se débarrasser de tous les Inhumains. Et on en est au stade du récit où tout pète. Une armada Kree, la Terre en danger, les héros acculés, ça sent bon le gros blockbuster tout ça. Et en effet on est servi sur ce point. Combat contre des sentinelles Kree (des gros robots aussi mais pas celle des X-Men), bataille spatiale digne de Star Wars, intervention in extremis d’alliés, et même un cliffhanger qui laisse présager une fin pas inintéressante, Jonathan Hickman nous fait la totale. C’est spectaculaire et rythmé, un bon contrepoids à la longue mise en place des numéros précédents.

Mais ne nous en cachons pas, après le cliffhanger du mois précédent, avec Spidey qui se retrouve face à son ami Johnny Storm sortant du portail vers la Zone Négative, ce sont les conséquences du retour de l’allumette qu’on attendait. Et là non plus on n’est pas déçu, Hickman maitrisant on ne peut mieux son sujet. Tout est juste, du premier dialogue entre le tisseur et le ressuscité (un commentaire de Johnny sur les nouveaux uniformes de la FF) à la manière dont il annonce son retour (un 4 de flammes dans le ciel a rarement paru si iconique). Alors oui, le moment de bravoure épique de la Chose, galvanisé par le retour de Johnny et qui triomphe des ennemis sur le point de l’abattre, est un peu facile. Mais bon dans le feu de l’action ça passe bien (et son « It’s clobberin’ time » fait quasiment aussi plaisir que le 4 évoqué plus tôt).

La ChoseMais surtout, une fois revenu, La Torche confirme qu’il a pris une nouvelle dimension. Il est plus mûr, un peu plus dur. Et accompagné d’une escouade d’aliens bad ass. Cependant Hickman ne nous invente pas non plus un « Dark Johnny ». Le héros n’a pas perdu sa gouaille ni son sens de l’humour. Il a juste muri. Cette justesse dans l’écriture est d’ailleurs le point fort de ce numéro. Car au delà de Johnny, Hickman réussit aussi très bien nombre d’autres personnages secondaires. Le tout en seulement quelques cases pour chacun. Ronan The Accuser est notamment d’une noblesse et d’une classe rare chez lui jusque là. Et le court dialogue entre Captain America et l’alien Kal Blackbane (nom génial), deux soldats, est parfait.

Au dessin Steve Epting fait preuve de son talent habituel. Certes son style réaliste et sobre peut surprendre sur un méga-blockbuster de science-fiction, mais au final cette retenue paye. Ce n’est pas moins spectaculaire, et ça se marie bien avec la plume d’Hickman, conférant une certaine élégance à l’ensemble. Notamment grâce à ces magnifiques plans lors des batailles spatiales (l’arrivée de la seconde armada est superbe). Et quand l’heure est à l’action, c’est très dynamique. Le seul reproche à formuler concerne les visages, un peu figés (Johnny quand il est entouré par sa famille par exemple). Mais ce n’est pas non plus trop grave, et nombre d’expressions faciales restent réussies.

Fantastic Four #601 est donc une digne suite à l’historique numéro 600. Au delà du plaisir de retrouver la Torche et les vrais FF au complet, on a droit à une bonne histoire spectaculaire et bien écrite. Hickman montre qu’il maîtrise parfaitement ses personnages, principaux comme secondaires, et ne sacrifie pas non plus la progression de son histoire sur l’autel des scènes d’émotion. Au dessin Epting est convaincant malgré quelques couacs pour certains visages. De l’excellent Fantastic Four en résumé.

Les plus : Johnny’s back et encore mieux qu’avant

                Epique en diable

                Personnages très bien écrits

                Kal Blackbane, the midnight blade. Best. Name. EVER.

Les moins : Quelques visages figés

                    OK le triomphe de La Chose fait un peu manga…

Notes

Scénario : 4/5

Dessin : 4/5

Globale : 4/5

Jeffzewanderer
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