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Defenders #1, la review

Defenders #1, la review

ReviewMarvel
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Notre note

Après avoir commis Fear Itself (et le choix du verbe n'est pas anodin), Matt Fraction revient avec un nouveau projet, celui de remettre au goût du jour les Defenders. Cette équipe inventée par Roy Thomas et Ross Andru réunit des héros disparates, plus encore que les Vengeurs. Mais que vaut cette nouvelle mouture ?

Hulk vs. Hulk

Il semblerait que l'attention du scénariste d'Invincible Iron Man et de Mighty Thor avec cette série ait été de faire le titre le plus nébuleux et le plus atypique qu'il soit possible de faire dans une ligne mainstream. Pour ce faire, il use d'artifices pseudo-mystiques, de pensées chorales et d'incrustation de lignes de texte à la fois publicitaires et cryptiques. Mais tout cela sent l'écriture forcée et une tentative très artificielle qui manque de réflexion et d'intention véritable. Pour ce qui est de l'histoire, il va falloir être très indulgent. Pour résumer grossièrement, le Hulk vert fait le tour de ses anciens alliés des Défenseurs pour les rameuter afin qu'ils l'aident à mettre sur la tronche du Hulk noir. Ainsi, cela donne un prétexte à Fraction pour présenter chaque personnage l'un après l'autre. Il saupoudre le tout de quelques faits étranges et de conséquences de Fear Itself, et a l'impression que le tour est joué. Sauf que non, c'est un peu léger, et on referme ce premier numéro avec un sentiment génant d'avoir lu un numéro preview qu'on aurait pu avoir au Free Comic Book Day.



Le Docteur Etrange


Reste que cet épisode n'est pas un désastre complet, et cela grâce en grande partie à un dessin absolument magnifique. On sent que Terry Dodson apprécie de respirer un nouvel air après avoir passé tant de temps chez les mutants, et s'en donne à coeur joie sur toutes les différentes ambiances que lui offre le scénario. Son trait est plus affirmé, moins brouillon et très juste. Pour la mise en page, il essaie tant bien que mal de composer avec l'histoire totalement décousue qu'on lui sert et s'en tire au final pas si mal. Et derrière lui, il a deux femmes d'un talent certain. Tout d'abord, celle qui est aussi sa femme à la ville, Rachel Dodson, qui l'encre toujours aussi bien que d'habitude. Puis, il y a Sonia Oback, qui toujours aussi douée, est encore devenue plus forte puisque ses couleurs semblent plus chaudes qu'à l'accoutumée, moins digitales. C'est ainsi un trio de grand talent qui oeuvre à la partie graphique de cette série. Malheureusement, on sait que cela ne va pas durer.



Pour résumer, Fraction fait du Fraction, masquant la légèreté de son scénario par un emballage faussement mystique et cryptique. Heureusement, on se dit que c'est un début difficile et qu'il y a toujours possibilité que cela s'envole par la suite. Et du côté du dessin, rien à redire, rien que pour ça, ce titre n'est pas à jeter.

Alfro
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