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Justice League #3, la review

Justice League #3, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Cette semaine est un véritable raz-de-marée pour DC Comics, puisque sortent en même temps Justice League, Batman et Wonder Woman, sans parler d’autres petits bijoux (Red Hood et consorts). Alors comment le titre le plus emblématique de ce relaunch pouvait il faire pour sortir son épingle du jeu ?

Gods are among us !

Le premier élément de réponse se trouve dans l’écriture de Geoff Johns. Alors que celui-ci avait commencé à imprimer un rythme plus mouvementé à la fin du dernier numéro, nous laissant penser que les choses allaient vraiment décoller dès celui-ci, on débarque dans une scène d’exposition à la fois tranquille et décalée. L'auteur phare de Green Lantern en profite d'ailleurs pour nous proposer sa vision de Wonder Woman, bien différente de celle de son compère Brian Azzarello, et l’on admire comment il la dépeint. En quelques pages il parvient à nous la présenter à la fois au niveau de son passé et de sa personnalité, tout en réussissant à livrer un dialogue qui nous fait franchement sourire. Alors que l'on commence à peine à craindre de retomber dans la lenteur des débuts de Justice League, le scénariste nous sert une transition de maître et nous ramène au sein même de l’action.  En gros, le scénariste de Blackest Night montre encore sa maîtrise absolue de la narration et de la gestion des super-héros.



"Has anyone seen a harpy ?"

L’autre aspect qui fait de ce numéro une vraie réussite, c’est ce Jim Lee retrouvé. On avait déjà senti pendant le deuxième épisode qu’il se dégrippait la main et qu’il retrouvait progressivement son niveau (qui est quand même celui d’un maître !) ; Ici la tendance se confirme, il arrive encore à monter et n’est plus loin du Jim Lee qui dessinait Hush. Il se permet même de refaire quelques mises en pages travaillées sur certaines splash-pages, avec une mention spéciale à celle où l’on voit Victor (Cyborg) avoir une vision de la silhouette de Darkseid dans son "délire".
Puisqu'il faut bien noircir le tableau, on regrettera un manque de détails léger sur plusieurs cases, où le premier plan très réussi prend le pas sur un background et des personnages presque baclés...



Si vous cherchez le bon gros blockbuster des comics, il est ici (évitez cependant de manger du pop-corn même temps que vous le lisez, au risque d’avoir des pages plus beurrées que vos tartines du matin). Pas le titre le plus intelligent du relaunch, mais l’un des plus jouissif ! La Justice League 2.0 se met en place globalement et tous les membres sont maintenant introduits, déroulant le tapis rouge à une action débridée pour un numéro 4 qui nous paraît bien loin...

Sullivan
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