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Avenging Spider-man #1, la review

Avenging Spider-man #1, la review

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Notre note

Véritable sortie phare de Marvel pour cette fin d'année 2011, fer de lance de l'offre numérique de l'éditeur et vitrine créative de ce qui se fait de mieux du côté de la Maison des idées en 2011, Avenging Spider-Man s'est offert aujourd'hui à nos mirettes ébahies.
22 pages de baffe graphique plus tard, qu'en reste-il de cette version 2.0 de Spider-Man Team up

"We could do a Luke/Yoda thing..."

Puisque le dessin est ce qui va intéresser les lecteurs du monde entier avec le retour ultra attendu de Joe Madureira aux affaires, parlons un temps du scénario de Zeb Wells, scénariste ô combien sous-estimé malgré tout son talent.
Le papa de Venom : Dark Origin confirme ici toute l'aisance qu'il à mettre en scène le tisseur, saisissant à merveilles le degré d'humour, de désinvolture, de New York et d'aventure que se doit de posséder chaque bon Spider-titre  !
Distillant des dialogues au poil, prouvant si besoin est qu'il connait l'univers du tisseur comme sa poche, le scénariste s'amuse à dépeindre un Spider-Man perdu au milieu des Vengeurs, tous trop occupés pour se charger d'une invasion de Moloïds à New York City.
S'associant avec un Rulk plus imposant que jamais sous les crayons de Joe Mad' pour sauver les joggeurs du marathon de New York et son maire totalement dépassé (ce très cher J.Jonah Jameson), Peter Parker fait ici référence à ses aventures récentes, à sa faculté à jouer de déveine en toutes circonstances et à la difficulté de n'être qu'un simple homme araignée.
Si le titre paraît un poil court et plutôt très facile en termes de plot, tout fonctionne à merveilles et le cliffhanger de fin promet un second numéro tout aussi bourré d'action que son prédecesseur !

"You are the king of the island they call New York ?"

Revenant aussi triomphalement que son autre collègue et ami sorti tout droit des 90's Jim Lee, Joe Madureira vient prouver aux mauvaises langues que quelques années dans l'industrie n'ont pas ramolli son coup de patte si particulier et livre avec ce premier numéro une performance extrèmement solide. A l'image d'un Greg Capullo ou d'un Jim Lee toutefois, tout n'est pas parfait, certains panels paraissent plus ternes que d'autres et un réel problème d'encrage est présent.
Trop appuyé, la ligne claire de l'auteur devient parfois grossière, forcée par un noir envahissant. Evidemment, rien de dramatique dans ce constat, et dieu sait qu'il faut aller chercher la petite bête pour trouver des défauts à l'auteur tant il devrait ravir ses fans avec ce micro-évènement automnal !
Mention spéciale à son J. Jonah Jameson d'ailleurs, parfaitement reproduit et que l'auteur s'est approprié à merveilles, à l'image de New York et de l'ensemble de l'entourage de Spider-Man.
Si l'auteur peut donner sa pleine mesure dès le prochain numéro, Avenging Spider-Man devrait s'affirmer comme LA série référence consacrée au héros arachnéen pour les quelques mois à venir, à n'en pas douter !

Solide de part en part et soigné dans ses moindres détails, Avenging Spider-Man ne souffre que d'un microscopique problème d'encrage au milieu d'un océan de planches toutes aussi hallucinantes les unes que les autres. Au sortir d'un Spider-Island dantesque et d'un Ultimate Spider-Man qui suit son bonhomme de chemin à merveilles, on peut affirmer aisément que le tisseur n'a que rarement été aussi bien servi et que les mois à venir s'annoncent sous de très belles auspices aussi, aidés par un Zeb Wells qui démontre à tous les sceptiques qu'il fait partie des meilleurs pour écrire les aventures de Peter Parker. Vivement le #2 !

Sullivan
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