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Fear Itself, Spider Man, la review du Tie In complet !

Fear Itself, Spider Man, la review du Tie In complet !

ReviewMarvel
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Notre note

Le troisième single de la mini série Fear Itself : Spider Man est sorti il y a déjà quelques jours, et il est maintenant le temps de faire le bilan sur ce tie-in, écrit par Chris Yost et dessiné par Mike McKone.

 

La série principale ainsi que la majorité des tie-in (hormis The Home Front) s’attardent (et dans un sens, c’est normal) sur l’impact de l’arrivée des sept marteaux sur Terre dans le petit monde super héroïque. Certaines planches des autres titres montrent la population apeurée, des débuts d’émeutes, mais l’aspect de panique et de chaos général n’est pas traité à sa juste valeur. Et c’est bien là la grande force de cette mini-série consacrée à Spider Man, montrant vraiment les ténèbres s’abattant sur les gens et ici les new-yorkais, plus précisément quelques portraits, certes un peu stéréotypées (la femme enceinte, le propriétaire paniqué, le business man en disgrâce en ayant marre de la vie, l’américain d’origine iranienne…). Ces petits portraits nous plongent néanmoins réellement dans l’ambiance réelle actuelle, avec un Spidey partant à la recherche de tante May. Bien évidemment, comme dans tout récit de Spider Man, tout va de travers et la situation ne fait qu’empirer, enfonçant toujours un peu plus notre héros sans ses doutes, ses craintes, et bien sûr ses peurs. Fear Itself n’a jamais aussi bien porté son nom que pour ce tie-in, et on arrive à ressentir les mêmes émotions que Peter Parker. Le premier single mettait déjà la barre très haute, et le soufflée aurait pu très vite retomber.

 

Mais heureusement, il n’en est rien. Le second est du même acabit. Spidey vole au secours de tous les gens qu’il peut, tout en perdant confiance lui-même, en étant rongé par la peur. Mais pas seulement, puisque Vermin fait son apparition, battant notre héros masqué et le laissant pour mort au milieu des rats, ses peurs l’ayant submergé. Il voit alors ses plus grandes craintes, ses proches morts, l’obligeant à ne pas abandonner et reprendre le dessus grâce à l’homme qu’il venait de sauver. Il trouvera le courage et le salut d’une personne assez inattendue, le maire J. Jonah Jameson. Yost nous amène alors très habilement l’intégralité de son casting qu’il travaille depuis deux singles en une même église. Ce n’était pas qu’un enchaînement de description anecdotique pour nous exprimer le chaos ambiant, mais une part du récit à part entière. Ce regroupement redonne foi en Peter Parker, qui s’active alors pour amener la femme enceinte à l’hôpital. Malgré l’importance des Mighty, ils sont étonnement absent depuis le début sur les planches, mais leur présence de part le contexte est énorme. Cela ne pouvait pas éternellement rester ainsi, et Angir (The Thing) se met à la chasse à l’araignée…

 

Quelques petits affrontement (Vermin) ont parsemé les deux premiers fascicules, et c’est seulement au troisième qu’il fait face à Ben Grimm. Et pourtant, à aucun moment le rythme baissait, l’intensité était toujours là. Pas besoin de grosse castagne pour être prenant. Bien au contraire l’apparition de Vermin semblait être juste là pour amener un peu de combat dans les premiers fascicules, et était le seul coup de mou de cette série.

 

La troisième (et malheureusement dernière) partie de ce tie-in amène Spidey à l’hôpital pour sauver la femme enceinte et son bébé, quand il se fait attaquer. Sa seule préoccupation est alors de sauver toutes les vies présentes, même si il doit y laisser la sienne. Son affrontement avec le Mighty n’est pas le plus intéressant, mais c’est réellement le traitement de Spider Man, et de toutes les personnes qui l’entourent, qui font la force de ce récit. Le scénariste n’a pas voulu (grand bien lui en a pris) nous livrer une bataille épique, mais un vilain qui pousse le héros dans ses derniers retranchements, au seuil de la mort.

 

Au dessin, Mike McKone nous fait ressentir toute cette tension ambiante, tout le poids qui pèse sur les épaules de Peter Parker, toute cette peur qui a envahit New York et ses habitants. Les sentiments et émotions sont parfaitement retranscrits dans son dessin, tout en gardant un très bon dynamisme dans les scènes d’actions. Il complète parfaitement l’écriture de Yost.

 

Ce tie-in répond à toutes mes attentes : c’est un excellent complément à la série principale, apportant essentiellement les éléments de peur et l’impact que le réveil du Serpent a eu sur la population. La narration à travers différents protagonistes, et sa conclusion, permet de s’immerger parfaitement dans le récit. Ce n’est pas seulement une histoire annexe au cross over, mais également un très bon Spider Man. Après de nombreuses déceptions sur les autres mini-séries, ces trois numéros de Fear Itself : Spider Man forment un run tout bonnement excellent, pouvant être pris à part sans suivre FI.

 

Les plus : Plus qu'un tie-in, une histoire à part entière !

Un personnage maitrisé.

Les moins : Vermin.


Note graphique : 4

Note scénario : 5

Note globale : 4,5 !

Apteis
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