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Flashpoint #1, la review

Flashpoint #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Après l'ouverture des hostilités par Marvel avec Fear Itself, DC Comics réplique avec Flashpoint qui débute cette semaine. Alors que vaut vraiment le premier numéro de ce nouvel event, nous qui avions adoré Brightest Day qui vient juste de se finir (vous pouvez découvrir notre avis dans le dernier podcast).

Point de Flash

La première chose que l'on remarque, c'est que Geoff Johns s'évertue à tenter de nous surprendre. Le narrateur n'est pas Flash, alors que l'event comporte son nom, et que nous savons qu'il en sera le centre. Le chamboulement du monde autour de Barry Allen reste inexpliqué pour ménager le suspens. On nous présente les différents événements qui se déroulent dans cette réalité sans en raconter les origines, on rentre en fait dans le vif du sujet, comme si nous étions à la place de Barry qui découvre ce qui l'entoure en entrant à l'instant T. Seulement voilà, Flash est ici pas très rapide d'esprit, puisqu'il met 22 pages à comprendre qu'il n'est plus dans le monde qu'il connaît, un comble pour lui. Et encore une fois, on assiste à un début de crossover d'une lenteur extrême. Johns tombe dans le même travers que son compère Matt Fraction, en voulant installer son récit de façon posée et détaillée. Et ses quelques twists sont totalement téléphonés, venant de ce scénariste qui nous avait habitué à plus d'originalité. A l'image de la dernière page, qui n'offre pas l'effet escompté, tant le cliffhanger manque d'impact.

Quelques éclairs tout de même

Reste que ce numéro recèle de bonnes surprises et de belles promesses. Déjà, Andy Kubert rend un travail plus qu'honorable, son trait est tout à fait adapté à cette histoire sombre et violente. Ses personnages sont réellement charismatiques et bien désignés. De plus, on sent qu'il s'est vraiment appliqué ici,, les découpages sont intelligents et dynamiques, les arrières-plans détaillés et les différents personnages sont bien caractérisés. Et rassurez-vous, cette fameuse erreur de colorisation a été corrigée (ça c'était pour la blague). Sinon, il est vrai que quelques bonnes idées émaillent le récit, et même si on ne pas vous les révéler ici pour éviter le spoil intempestif (certaines personnes d'un certain comic shop n'ont malheureusement pas eu cette chance), mais sachez déjà que Cyborg tient à merveille son rôle de super-héros alpha de cet univers. Malheureusement, aucune intrigue est mise en place dans ce numéro, ce qui nous permet pas de s'intéresser à la suite des événements, il va falloir que la narration s'emballe si l'on veut assister à un event digne de ce nom.

Ce que l'on peut retenir de ce premier numéro, c'est que Geoff Johns nous écrit une scène d'exposition un peu lente et qui manque de passion. Il devra nous apporter de l'action trépidante très vite, car le format de la mini-série ne va pas pouvoir lui permettre de faire cela longtemps. Cependant, quelques éléments nous laisse espérer voir les choses devenir plus intéressantes. Croisons les doigts, mais encore une fois, la partie graphique assure et sauve franchement les meubles.

Alfro
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