Chers Comics Blogueurs
Vous savez sans doute de quoi je vais vous parler aujourd’hui…. Mais avant de m’étendre sur le sujet ô combien vaste et sensible qu’est la concordance des couleurs sur le costume de Wonder Woman (j’ai récemment écrit une thèse là-dessus, si vous souhaitez lire le texte dans son intégralité, contactez moi par mail), faisons ensemble un tour d’horizon de ce qui s’est passé sur la planète Comics blog.
Tout d’abord, Lois Lane est rousse. Oui dit comme ça c’est un peu choquant, mais on ne me paye pas pour vous ménager mes loulous, alors sachez que dorénavant lorsque vous penserez Lois, vous penserez Amy Adams ! Et si vous avez un problème avec les rousses, et bien sachez qu’on ne sera pas copine, parce que Batwoman, et ben, elle est rousse, et Batwoman c’est le la balle. Et toc !
C’est vrai que si on y réfléchit
un peu, cette semaine, c’était carrément la fashion week. Entre le remaniement du costume de Wondie (oui, oui, je vais y
venir !) et celui de Black Panther
qui se prend pour Captain America,
en passant par les visuels du Magazine
Empire avec une Emma Frost qui a du chourer le soutif de Maïté sur son
étendoir à linge, c’est un peu du grand n’importe quoi non ?
Heureusement, cette semaine j’ai eu aussi le plaisir de voir de belles choses, comme ceci par exemple (au cas où vous vous poseriez la question, non, ce ne sont pas les miennes, et oui je vois déjà votre déception s’afficher sur vos visages, vous êtes mignons, et j’en suis désolée), cette image m’a été montrée par un lecteur anonyme dont je tairai le nom.
Alors c’est vrai que ces histoires de mode, c’est quand même un peu surfait vous ne trouvez pas ? Si il y en a bien deux qui traversent le temps et les courants artistiques sans broncher, tels deux grands chênes indéracinables (on peut voir à la fin de la vidéo qu’ils s’arrosent tout seuls à l’eau) ce sont bien les Philippe d’Arkham Comics qui se livrent à branche rompue dans cette interview. Et d’ailleurs, qui dit comic-shop dit shopping (c’est un truc de fille ça), et si vous ne savez pas comment débourser l’argent qui vous avez gagné à la dernière super cagnotte du loto, je vous suggère de jeter un coup d’œil au Weekly Shopping septième du nom, ça vous donnera sûrement des idées.
Et cette semaine on a aussi beaucoup parlé de cinéma : entre le projet de film sur la JLA (à priori il n’y a que moi que ça « excite »), les derniers extraits de Green Lantern, le casting de Powers qui se profile, en plus même les comics ont leur trailer maintenant, la frontière entre cinéma et comics se rétrécie de plus en plus je trouve. Et c’est une bonne chose quand c’est bien fait, personnellement, je ne suis pas fan de ces trailers fait par Marvel, mais bien entendu, c’est un avis qui n’engage que moi.
Surtout ne ratez pas le Podcast hebdomadaire, parce que cette
semaine, les garçons se sont chargés de faire un bilan pour le mois de mars, et Odin sait qu’il y a des choses à
dire ! Tiens en parlant d’Odin,
pas la peine d’aller péter à Asgard
pour aller rendre visite à sa famille, la Kapow
suffira.
Que dire de plus ? Et bien que JHW3 nous montre une fois de plus tout l’étendu de son talent, qu’Adam Hughes ne s’en tire pas trop mal, en changeant un peu de registre (oui je sais, c’est facile de critiquer hein…) et que Geoff Johns est une fois de plus sous le feu des projecteurs pour notre plus grand plaisir.
Comme d’habitude, je suis passée à côté de plein de choses, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur. Parce que cette chronique hebdomadaire, c’est aussi un peu mon coup de cœur/coup de gueule à moi. Et là il y a un sujet chaud bouillant auquel je ne pouvais pas passer à côté. Comment le pourrais-je d’ailleurs.
Depuis ma plus tendre enfance, je suis une fan de Wonder Woman. Mes premiers émois amoureux ont été causés par Lynda Carter tournoyant sur elle-même et arborant les fières couleurs d’une Amérique triomphante et diablement sexy. Difficile alors de ne pas bondir telle une chatte furibonde lorsque son image s’en trouve modifiée, altérée, autant j’ai soutenu (et je soutiens encore) le nouveau costume dessiné par Jim Lee, autant l’ersatz de combinaison tout droit sorti d’un film pour adulte m’a littéralement séché.
Et cette semaine, voilà qu’une nouvelle version de Wonder Woman nous a été livrée, et là, la première chose que l’on ose se dire c’est : « Dieu existe, j’en ai désormais la preuve : ils ont changé les fringues de Wonder Woman. » L’apparition des red boots, exit le pantalon en skaï, jusqu’à maintenant j’avais les dents du fond qui baignaient, je peux vous dire que depuis quelques jours, ça va déjà beaucoup mieux. Mais même après s’être lavé les dents, un gout bizarre persiste. Plus je la regarde courir dans tous les sens, et plus je me dis que ça ne collera pas. Et puis il y a cette avalanche de photos prises sur le tournage, toutes plus moches les unes que les autres, alors que de jolies photos d’Adrianne Palicki, en Wonder Woman il en existe, si si, je les ai vue. Je ne vous raconte pas de cracks.
Alors en fin de compte, n’essaie t-on pas de tuer cette nouvelle version de l’amazone dans l’œuf, alors qu’il y a encore quelques mois son projet avait déjà été enterré une première fois grâce à Disney. Sincèrement je médite là-dessus depuis quelques jours. J’essaie d’aller au-delà du « c’est beau, c’est moche – c’est génial, c’est bidon », parce qu’il n’y a qu’au final qu’on pourra se faire une idée.
Pour The Walking Dead, c’était un peu le phénomène inverse, beaucoup criaient au chef d’œuvre annoncé avant de l’avoir vu (moi la première) et au final, on a ce fameux mauvais goût dans la bouche.
Le problème majeur avec cette nouvelle version, c’est aussi qu’elle sera inévitablement comparée à l’ancienne. Mais en même temps, comment balancer d’un revers de main l’icône kitsch de notre enfance, et la naïveté joyeuse d’une série encrée dans son époque, alors que c’est peut-être tout ce qui nous reste, nous les trentenaires perdus dans ce monde cynique et consternant.
C’est vraiment pas évident de se mesurer à une Amazone. Alors en attendant, et comme je le disais sur mon blog, je pense que l’on peut vraiment encore s’attendre à tout, au meilleur comme au pire., la comparaison sera sans doute inévitable, mais je pense que cette version « moderne » de Wondie réserve son lot de surprises. Alors ne la condamnons pas avant l’heure, je crois que le couperet viendra bien assez tôt.
