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She-Hulk #1, la review

She-Hulk #1, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Fun
• Un côté légal très bien traité
On a moins aimé• Le dessin ne passera pas auprès de tout le monde
• Plus légal que super-héroïque
Notre note

Sans série solo depuis cinq ans après l'arrêt du deuxième volume de She-Hulk, Jennifer Walters revient sur le devant de la scène sous l'égide de Charles Soule et Javier Pulido. Mêlant vie professionnelle et vie super-héroïque, ce nouveau volume voit l'avocate lancer son propre cabinet et tenter d'amener un peu de justice et de fun dans un monde qui en a cruellement besoin.

 

Pour ce premier épisode, Charles Soule offre un one-shot à son héroïne. Brillante avocate d'un nouveau cabinet depuis un an, c'est l'heure de sa revue et elle s'attend à un joli bonus. Mais les choses ne se passent pas comme prévu et Jennifer Walters découvre une nouvelle fois qu'elle nage parmi des requins. Démissionnaire, elle noie son chagrin dans un bar où une toute nouvelle affaire va lui tomber dessus et l'opposer à Tony Stark himself... ou plutôt à ses avocats.

Beaucoup plus tourné vers la face légale du personnage que son côté super-héroïne, ce premier numéro pose les bases : Charles Soule, ex-avocat reconverti en scénariste, connaît son milieu. Il en joue et lui donne un côté si réaliste qu'il en devient comique. Preuve en est la machine légale mise en place par Stark Industries, poussée à l'extrême de façon très drôle mais qui prouve une fois de plus qu'on ne peut pas faire grand chose face à un système qui en a les moyens.

Ce numéro est cependant loin du pessimisme que je laisse suggérer, et part même à l'opposé. On nous montre que l'humain prime sur la procédure, qu'il y a de l'espoir pour tous et qu'un nouveau départ est toujours possible. Du pessimisme, on passe presque à une morale enfantine, rafraîchissante, aidée par le dessin très cartoony de Javier Pulido

Il fut un temps où je débutais les comics et où le dessin était très important pour moi. J'avais une vision formatée du média et tout ce qui s'éloignait du standard me repoussait. Aveu de faiblesse : à une période je n'aimais par exemple pas le dessin de Chris Bachalo, que j'adore aujourd'hui. Mes goûts ont évolué avec le temps et je me suis rendu compte qu'il faut parfois comprendre un artiste pour apprécier son travail (c'est vrai dans tous les domaines artistiques d'ailleurs). Bref, si je dis tout ça c'est que sur les previews du titre, le dessin a suscité de nombreuses réactions que je peux résumer par un « c'est moche ». Si je comprends la réaction, cependant un peu sévère, je ne peux que regretter un réflexe qui fera passer beaucoup de monde à coté d'un très bon titre. D'autant que le dessin de Javier Pulido, qui n'avait dérangé personne sur un Hawkeye acclamé, colle vraiment à l'ambiance du titre.



She-Hulk ne sera jamais en tête des ventes (quoique quand on voit le succès de Ms. Marvel), mais il n'en demeure pas moins un titre très sympathique qui a encore beaucoup de potentiel à dévoiler. On attend notamment de voir comment sera gérée la vie super-héroïque de Jennifer, point sur lequel Charles Soule doit passer après les excellents Dan Slott et Peter David il y a quelques années.

Manu
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