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Batman : Arkham Origins, nos premières impressions

Batman : Arkham Origins, nos premières impressions

ReviewJeux vidéo
On a aimé• Une Gotham City plus vraie que nature
• Le nouveau mode Détective
• Un nouveau gadget amusant
On a moins aimé• Beaucoup trop similaire à Arkham City
Notre note

Alors que le phénomène GTA V touche actuellement les gamers du monde entier, on en oublierait presque que Batman : Arkham Origins, l’autre super-production vidéoludique de cette fin d’année, s’apprête à envahir nos consoles dès le 25 Octobre prochain.

Troisième volet de la saga Arkham débutée avec Arkam Asylum en 2009, Batman : Arkham Origins nous ramène plusieurs années dans le passé, à une époque où Bruce Wayne vivait ses toutes premières aventures dans le costume de Batman. Des débuts chaotiques marqués par la mise à prix de la tête de Batman par Black Mask, chef de la pègre locale. Attirés par la prime et le challenge, huit assassins décident de se rendre à Gotham pour mettre fin aux activités de l’Homme Chauve-souris.

Une nouvelle aventure du héros le plus populaire de DC Comics sur laquelle Warner Bros. compte beaucoup, 5 millions d’exemplaires du précédent épisode ayant été vendu en à peine une semaine. Gracieusement invités par Warner Bros. France à essayer le jeu, nous avons pu poser nos mains sur une version PS3 et entamer notre retour à Gotham City pendant près d'une vingtaine de minutes.

La démo à laquelle nous avons pu jouer démarre au beau milieu d’un interrogatoire qui voit Batman malmener un sbire de Black Mask afin d’obtenir des informations. Suspendu dans le vide, le criminel finit par indiquer l’emplacement de l’une des planques de Black Mask avant d’être violemment jeté par notre héros sur un sapin. Le père Noel et la police apprécieront.

On prend alors le contrôle de Batman au sommet d’un toit de Gotham et premier constat, la ville apparaît aussi sombre et crasseuse que celle dépeinte dans les pages de comics. Exit les petits immeubles d’Arkham City et place à des tours toutes plus grandes les unes que les autres mettant en avant de petites ruelles recouvertes de neige.

On nous annonce ainsi une map deux à trois fois plus grandes que celle du précédent épisode. Toutefois, pas sur que la ville soit dotée d’autant de détails que celle d’Arkham City, mais cela reste à voir dans une aire de jeu plus large que celle que nous avons pu observer.

Débute alors notre mission, qui consiste à se rendre dans un hôtel envahit par plusieurs criminels. Alors que l’on s’amuse à voler de toit en toits de la même façon que dans les précédents opus, notre attention est détournée par un braquage de banque en contrebas.

Tout comme les agressions de civils dans Arkham City, les braquages feront office de missions secondaires durant lequel il vous faudra combattre quelques malfaiteurs. Rien de bien neuf, mais un bon moyen de rendre l’aventure principale moins linéaire.

Une fois les combos classique basés sur la touche triangle (ou Y sur Xbox 360) effectués, et quelques autres immeubles survolés, le visage d’Anarky nous apparaît sur un mur via un projecteur surveillé par deux vilains. Nous voilà avec une seconde invitation à nous lancer dans une quête secondaire.

Il est ici question d’aller désamorcer plusieurs bombes dissimulées dans le quartier, le tout en temps limité. L’occasion de se servir du crypto-séquenceur qui n’a visiblement pas subi de modifications.

Si tout cela vous semble familier, c’est tout à normal, nous avons ici affaire à une quête annexe similaire à celle de la recherche des téléphones de Victor Zsaz dans Batman : Arkham City. A l’exception près que pour atteindre notre objectif, il nous a fallu éliminer quelques nouveaux ennemis plus agiles et protégés par de solides armures.

Le dépaysement n’est donc pas forcément au rendez-vous, mais la présence d’Anarky en tant que vilain principal de cette intrigue pourrait rendre cette mission secondaire prenante par la suite.

Une fois arrivé en face de l’hôtel, Batman est surpris par un hélicoptère de la police qui ne tarde pas à s’écraser brusquement pour d’obscures raisons. Un crash inexpliqué sur lequel il nous sera possible d’enquêter avec l’aide d’un nouveau Mode Détective. Là où Arkham Asylum et Arkham City proposaient de courtes enquêtes se résumant à un simple scan d’objet sur une « scène de crime », les développeurs de Warner Bros. Games Montreal ont jugé bon d’améliorer le Mode Détective en permettant au joueur de recomposer virtuellement le moment précis du crime.

Ici, il nous a fallu scanner, sous différent angles, plusieurs pièces de l’hélicoptère disséminées à plusieurs endroits, pour finalement nous rendre compte Deadshot était responsable du crash.

Une mission secondaire encore une fois très classique, mais qui a le mérite d’introduire une vraie notion d’enquête et de réflexion, chose dont les précédents jeux consacrés au Détective de Gotham étaient dépourvus.

Après cet enchaînement de missions secondaires qui nous aura permis de nous refamiliariser avec le gameplay de la saga Arkham, retour à la mission principale se déroulant à l’intérieur d’un bâtiment.

Le gigantesque hall d’hôtel, qui fait office de nouveau niveau, est peuplé d’hommes de main de Black Mask, tous armés de fusils d’assaut et donc inabordable en face à face. Au plafond, quelques gargouilles se dressent fièrement et se montrent en surbrillance grâce à la vision infrarouge.

Inutile de vous faire un dessin, nous avons affaire à la classique phase d’infiltration pendant laquelle il nous faut éliminer un à un, et en silence, les quelques mercenaires partis faire leur ronde.

Les habituels batarangs, et autres éliminations inversées sont, eux, toujours présents, mais ont été rejoint par un nouveau gadget, une griffe câblée capable d’accrocher deux ennemis ou objets entre eux, et permettant de se déplacer de gargouilles en gargouilles tel un acrobate.

Une fois la salle débarrassée de toute présence ennemie, Batman décide d’emprunter un ascenseur qui le mène tout droit à Bane. Une superbe cinématique, mettant en scène le puissant assassin accompagné d’un Joker d’humeur explosive, marque la fin du niveau et de cette agréable session de jeu en compagnie du justicier de Gotham.

Graphiquement identique à Arkham City, Batman Arkham Origins emprunte également beaucoup du gameplay et du système d’open world de son prédécesseur. Les quelques nouveautés implantées par les développeurs de Warner Bros Games dans ce nouvel épisode s’avèrent agréables à découvrir, mais ne rivalisent pas avec l’ingéniosité dont avait fait preuve Rocksteady lors du développement d’Arkham City.

Léger hors d’œuvre servi en attendant l’annonce d’une véritable suite à Arkham City, Arkham Origins va devoir livrer une prestation impeccable du côté de son scénario et de son multijoueur, s’il veut pouvoir convaincre les joueurs qu’il n’est pas qu’une simple copie améliorée d’un jeu sorti en 2011.  


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