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Walking Dead - Tome 18, la review

Walking Dead - Tome 18, la review

ReviewDelcourt
On a aimé• Charlie Adlard en meilleure forme
• Des dialogues de qualité
• Une galerie de personnages incroyable
On a moins aimé• Extrêmement décompressé
• La suite en 2014 seulement...
Notre note

Fort d'un intérêt relancé depuis un 17ème tome salvateur pour Robert Kirkman, qui a trop longtemps joué à ne plus faire avancer son histoire, "Lucille...", second tome de Walking Dead à paraître en 2013 pourrait bien être le nouveau coup d'accélérateur d'une série qui parvient enfin à reconquérir le coeur de ses fans de la première. Entre une galerie de personnages finement écrits, un Charlie Adlard retrouvé et un Robert Kirkman qui semble avoir mis fin à sa panne d'inspiration, c'est un véritable vent d'espoir qui souffle sur les aventures de Rick et de sa communauté...

"Rentrez chez vous... ou vous allez comprendre à quel point on est dangeureux."

Inutile de se le cacher, je fais partie des sceptiques lorsqu'il s'agit d'évoquer Walking Dead dans sa forme originale qu'est le comic-book. Réputée perdue depuis la fin du tome 8 et ses incroyables rebondissements, la Bande Dessinée la plus vendue de France prouve pourtant par deux fois cette année qu'elle n'est pas bonne à abandonner, ni même à jeter.
Depuis l'introduction du personnage de Negan, bourreau et leader d'une communauté paradoxalement plus violent/fou que son prédécesseur le gouverneur, mais aussi plus humain, la série de Robert Kirkman a repris le chemin du succès, notamment en faisant évoluer ses personnages dans une direction plutôt inattendue. Fini le Rick sauveur en toutes circonstances, fini le Carl aussi réservé que versatile [...] : les personnages ont évolué et leurs longues années de survie se font maintenant ressentir.

De plus, ce 18ème tome est l'occasion pour le scénariste d'approfondir sa galerie d'anti-héros, entre nouveaux protagonistes et scènes de dialogues poignants. Du côté du rythme, on notera également un regain d'intérêt évident du papa de la série, qui s'amuse à grands coups de techniques très cinématographiques, où les scènes clés de son histoire s'enchaînent de la meilleure des façons. Il est intéressant de noter aussi que c'est lorsque ce dernier décide de sacrifier la vie quotidienne de sa communauté sur l'autel du spectacle que le plaisir de la lecture revient à grands pas. Le duo d'artistes à la tête de Walking Dead se fait plaisir, et ça se sent. Dernier mot sur le scénario,  qu'on se doit de pointer : la fin de ce tome promet un 19ème volume tout bonnement excellent, et il nous tarde de découvrir ce que Rick et ses nouveaux acolytes préparent pour (sauvegarder) le(ur) futur. 

" 'Faut croire qu'un gamin avec une mitraillette, ça vous perturbe"

Du côté du dessin, c'est une fois de plus un revenant qui fait le succès de Walking Dead. Tombé dans ses travers (des dessins brouillons, aux détails inégaux suivant les pages et sa motivation) depuis plusieurs tomes, Charlie Adlard livre ici une performance à souligner plusieurs fois. Chaque décor bénéficie d'un soin tout particulier, chaque scène est chorégraphiée à merveilles et malgré la cruauté de plusieurs scènes à la limite du soutenable (la fameuse scène du #100 - Tome 17 l'ayant probablement anesthésié), le dessinateur Britannique livre l'une de ses meilleures performances à ce jour.

En ce qui concerne les nouveaux venus, lui aussi s'amuse et prend du plaisir à livrer des designs délicieux à ces personnages dont l'existence est capitale pour l'avenir de la série, avec une mention spéciale pour Ezechiel et son félin, tous deux reconnaissables et admirables au premier coup d'oeil.  Voilà qui promet pour le futur !

"Je crois qu'il est temps de te présenter Ezechiel."

Walking Dead 18 est une franche réussite. Plus enlevé que son prédécesseur en termes de rythme, globalement bien plus beau que les 10 derniers tomes de la série et rempli de promesses à ras-bord pour le futur, celui qu'on appellera désormais "Lucille" (du nom de l'arme de l'un des pires vilains de l'industrie des Comics en 2013) est le second souffle dont avait besoin la série. Force est de constater que l'une des meilleures séries "indépendantes" des années 2000 est de retour (presque) au meilleur de sa forme, et ce n'est pas nous qui allons nous en plaindre ! 


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Sullivan
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