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Iron Man #6, la review

Iron Man #6, la review

ReviewMarvel
On a aimé- Tony Stark parfaitement maîtrisé
- Les Voldi, une bonne création
- Un pitch sympa
- Land a ses qualités...
On a moins aimé- ... et ses défauts
- Il ne se passe pas grand chose
- L'armure est super moche
Notre note

Il y a quelques mois de cela, Kieron Gillen succédait à Matt Fraction sur la série Iron Man. Le scénariste, accompagné de Greg Land au dessin, avait décidé de commencer son run à durée indéterminée par une série de stand-alones. Ceux-ci ont peiné à convaincre. Les personnages étaient réussis et certaines idées bien trouvées, mais les fins nous laissaient souvent sur la notre, de faim (désolé…).

Alors vraie faiblesse de Kieron Gillen ou simple limite du format 22 pages pour raconter une histoire ? Cet Iron Man #6, qui marque le vrai début du run de Gillen n’apporte pas de réponse définitive à cette question, et incite plutôt à s’en poser d’autres.

There were millennia when the Voldi tear itself trekked amongst the stars.

Iron Man #6 Comicsblog review critique 

Le scénariste l’avait annoncé, c’est désormais chose faite : Tony Stark est parti pour l’Espace. Et voila résumé en une phrase à peu près toute l’intrigue de ce numéro. Car en fait il ne s’y passe pas grand-chose.

Une bataille spatiale expédiée en trois pages (sans qu’on sache qui étaient les protagonistes). Et ensuite une longue (douze pages !) scènes de dialogue où Tony drague une alien sexy, jusqu’un râteau en forme de gag (rigolo mais un peu facile). Et enfin sur les cinq dernières pages on lance l’arc : Tony est accusé de déicide (vu le logoAvsX Aftermath sur la cover je vous laisse deviner qui est la divinité en question).

Bref, ça sent bon l’escroquerie à première vue. On se dit qu’à peine affranchi du carcan des 22 pages maxi pour raconter son histoire, Gillen tombe dans l’excès inverse et décompresse beaucoup trop sa narration. C’est là la principale faiblesse de ce numéro. Mais tout n’est pas à jeter, loin de là…

I’ve seen so many incredible things.

Iron Man #6 Comicsblog review critique 

            En premier lieu, Tony Stark est parfaitement écrit. Gillen maîtrise son personnage à la perfection. Charmeur, drôle, un peu arrogant, un zeste de doutes existentiels… C’est le Tony qu’on aime. Et heureusement parce que sinon le voir tailler le bout de gras pendant douze pages lasserait vite.

Mais là où le scénariste est aussi très fort, c’est pour lancer des concepts ambitieux. On en avait eu un aperçu dans les stand-alones. Les Voldi en sont un autre exemple : une civilisation interstellaire qui a influencé toute les autres quand elle n’a plus pu dominer. « La Grêce en 50 av JC dans un univers de Romes » selon les mots même de Tony Stark. Leur lien avec la défunte divinité est aussi très bien amené.

Bref entre le personnage principal et le concept, il y a de quoi faire un arc excellent. Il faut juste que ça se décide à commencer

Au dessin Land fait du Land. Rien de neuf depuis les premiers numéros. Enfin, si. La nouvelle armure spatiale de Tony est hideuse, surtout le masque, qu’on dirait sorti d’un mauvais sentai. Mais bon, ça n’engage que moi hein. Sinon les sourires Colgate sont toujours là, les superbes femmes aux plastiques identiques aussi. Le trait est léché, les designs réussis (sauf l’armure, évidemment), et le story-telling efficace. On aime ou on n’aime pas, mais ce qu’il y a de sûr c’est ce numéro ne fera bouger personne de ses positions.

Cet Iron Man #6 est donc un début d’arc un peu poussif, vu le peu de progression de la narration. Mais c’est quand même bien écrit et il y a de bonnes idées, alors le bilan est globalement largement positif. On va donc attendre la suite avec bienveillance pour voir comment Gillen mène (et surtout conclut) son histoire.

Jeffzewanderer
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