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Hit-Girl #1, la review

Hit-Girl #1, la review

ReviewIndé
On a aimé• Toujours aussi violent
• Les Retrouvailles avec des personnages connus
• Kick-Ass et Red Mist, des "cameos" de luxe
On a moins aimé• Trop introductif
• John Romita Jr : service minimum
Notre note

"The Little Bitch is back". Au moins le ton est donné d'entrée par un Mark Millar qui semble plus épanoui que jamais maintenant qu'il a quitté Marvel pour de bon et qu'il peut se concentrer uniquement sur les séries de son Millarworld. Premier spin-off de Kick-Ass, cette mini-série Hit-Girl s'insère donc entre Kick-Ass et Kick-Ass 2, afin de faire la lumière sur la vie de Mindy et son adaptation dans un monde qui lui était jusqu'alors étranger : le monde réel, où les pimbêches et Christophe Maé sont prescripteurs du bon goût.

Reprenant l'histoire là où il l'avait laissé au terme de Kick-Ass premier du nom, l'auteur ré-introduit à merveille nos personnages favoris dans un contexte qu'il affectionne : le lycée et l'adolescence. Hit-Girl, qui vit désormais chez son père adoptif, se rend compte qu'être capable de crever les yeux d'un pédophile avec un Teddybear ne peut pas tout résoudre dans la vie et se retrouve confrontée à un problème de taille : les relations humaines. En effet, malgré une éducation pour le moins intensive, la jeune adolescente n'a jamais appris à vivre en société et encore moins à se mélanger avec des jeunes filles de son âge et doit subir de plein fouet la réalité de la bêtise des adolescents... Bien aidée par Dave, qui fréquente le même lycée qu'elle, la jeune Mindy doit donc réapprendre à vivre et à comprendre les codes du monde qui l'entoure, elle qui n'a toujours vécu qu'au travers du prisme de l'ultra-violence et des codes moraux des Super-Héros...
Traitée avec une facilité déconcertante, cette partie du titre laisse ensuite la place à ce qui nous intéresse en premier lieu : les Real Life Super-Heroes et le retour des géniaux Kick-Ass, Hit Girl et Red Mist. Les trois stars du premier volume de Kick-Ass reprennent donc du service, les deux premiers afin de contrecarrer les plans de mafieux dangereux pour leur ville et leurs vies, le dernier pour bâtir un empire criminel digne de celui de son père, le tout avec un costume de Super-Héros bien vissé sur les épaules.

On notera d'ailleurs qu'en termes de scénario, l'Ecossais ne s'est ici pas foulé et livre le strict minimum avec un plot qui tourne autour d'une vulgaire histoire de famille mafieuse, chapeauté depuis la prison, le tout sous l'oeil bienveillant de Kick-Ass et Hit-Girl, toujours prêts à agir et à punir. En revanche, ce n'est clairement pas là que se trouve la qualité du titre, puisque celui-ci remplit son contrat haut la main avec un déchaînement d'ultra-violence (dont une scène d'introduction mémorable), des dialogues aussi ciselés que crûs et les retrouvailles avec des personnages que l'on prend toujours du plaisir à voir évoluer...
En matière de dessin maintenant, le duo John Romita Jr / Tom Palmer fonctionne encore une fois plutôt bien, en grande partie grâce au second qui fait bien plus qu'encrer le dessinateur New Yorkais, en apportant une énorme quantité de détails et de vie à des crayonnés et des layouts proches d'une mauvaise blague... Il serait d'ailleurs bon de remettre une médaille à l'artiste pour le mérite dont il fait preuve depuis plusieurs années maintenant, à devoir repasser derrière un travail risible avant de le recommencer aux trois quarts...

Hit-Girl #1 est donc une introduction solide au premier spin-off de Kick-Ass. Reprenant la recette qui a fait le succès de son aîné, le titre ne brille pas par son scénario mais bel et bien par ses dialogues et sa mise en scène, tout en gardant une dimension "Highschool" bienvenue dans l'univers très sombre de la série de Mark Millar. Bon point une fois de plus pour Tom Palmer qui rehausse le niveau catastrophique d'un John Romita Jr aux abois et qui aurait sûrement préféré travailler avec l'excellent Leandro Fernandez avant que celui-ci ne soit purement et simplement viré de son poste !

Sullivan
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