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Ultimate Comics X-Men #2, la review

Ultimate Comics X-Men #2, la review

ReviewMarvel
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Notre note

Après un premier numéro qui a posé les bases du monde dans lequel les mutants de l'univers Ultimate évoluent, Nick Spencer revient accompagné de Paco Medina pour s'attaquer au gros de son premier arc. Seulement deux numéros sur les étalages et la première histoire de Nick Spencer sur Ultimate Comics X-Men a déjà une odeur d'épique.

Aperçu pour la première fois durant le terrible (pas dans le meilleur sens du terme) Ultimatum de Jeph
Loeb, le révérend William Stryker Jr. ouvre ce deuxième chapitre. Manifestement il va être le grand méchant du premier arc et il prépare du lourd. Le bad-boy stuffé de partout fait main basse sur de jeunes mutants et n'hésite pas à mettre la main à la pâte. ComplétemenMaliciat dérangé et au moins aussi dangereux, l'ajout de ce personnage au mélange déjà bien chargé de Nimrods enragés et d'un Quicksilver totalement psychotique ne peut qu'annoncer une explosion qui fera pas mal de dégâts.

Ceux qui devront faire face à la déflagration ? Les nouveaux X-Men. Soit, pour le moment, quatre jeunes mutants tout aussi barrés que leurs antagonistes. Iceman et la Torche forment un duo des plus agréables à lire. Leurs répliques acerbes qui ne manquent jamais de faire mouche parsèment le récit de notes d'humour qui permettent au lecteur de ne pas tomber dans la dépression. Ainsi, au-delà du couple de clowns bien trouvé, le reste du casting n'est pas des plus gais. A l'image du monde dans lequel elle évolue, Kitty Pride est dure. Au cœur de l'histoire, elle nous offre un regard cynique sur le rêve de Xavier. Ici être mutant est certainement plus dur que sur la Terre 616 et cette version de la jeune mutante rirait au nez de Wolverine et de son projet d'école à Westchester (voir Wolverine and The X-Men #1 disponible dès demain !). Enfin, Malicia vient se greffer au trio. Pendant « bon » du révérend, elle l'aide à porter une thématique forte qui risque de dominer tout au moins le premier arc, la religion.


Côté dessins, Paco Medina est incroyable. Les expressions qu'il grave sur les visages des protagonistes dispensent de mot. La peur, la surprise, le choc, la tristesse... Tout y passe. Aussi, son trait cartoonesque contraste avec l'histoire profondément noire que livre Spencer, ce qui est du meilleur effet. Quant aux scènes d'actions, il sait les animer, ce qui plaira à ceux qui se plaignaient que le premier numéro ne bouge pas assez. C'est peut-être d'ailleurs le seul véritable point noir de l'épisode. Le combat engagé par les jeunes mutants contre les sentinelles Nimrods est un poil trop long et aurait gagné à être raccourci pour faire de la place à un peu plus d'histoire côté Stryker. Personne n'est parfait, pas même Nick Spencer.


X-Men

2011 est l'année des X-Men et l'univers Ultimate ne déroge pas à la règle. Ultimate Comics X-Men #2 confirme que le titre est à la hauteur de son cousin Ultimate Comics Spider-Man et que la ligne qui a fêté ses 10 ans cette année a un bel avenir devant elle. Nick Spencer est parvenu en deux épisodes à faire de Ultimate Kitty Pride mon héroïne favorite. Ici Nick Spencer prouve surtout qu'il maîtrise l'art du cliffhanger. Rien dans l'action, tout dans les mots. Ainsi, le récit conté par Kitty Pride s'achève une nouvelle fois sur une note inattendue qui promet un avenir aux proportions démesurées pour la série.

Steeve
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