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Batwoman #2, la review

Batwoman #2, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

 

Après des débuts tonitruants, faisant magnifiquement suite à l'arc paru dans Detective Comics, Batwoman a clairement fait partie des meilleurs séries des New 52 de DC Comics. Il était donc primordial de savoir si le deuxième épisode allait transformer l'essai (une analogie rugbylistique étant tout à fait de mise en cette période).

Multiplication des menaces

Tout comme le premier numéro, cet opus est un amoncellement de différentes scènes qui accumulent des moments de bravoure au scénario, que ce soit le dialogue animé que partagent Batwoman et Batman, précisant clairement la position de la belle rousse face aux intentions de celui qui l'a inspiré, à la scène de flirt magistral entre Kate Kane et la détective blonde, tout en finesse et qui évite avec brio tous les poncifs du genre. J. H. Williams III et W. Haden Blackman mettent un point d'honneur à ne jamais tourner en rond dans leur récit et font en sorte de ne pas mettre de longueur. Ainsi, on voit les menaces se multiplier et d'autres se concrétiser, que ce soit la magnifique réintroduction des mutants animaux de la Religion du Crime qui refont surface lors d'un combat contre un nouveau gang qui semble s'être habillé du nouveau costume du Shang-Chi de Marvel, ou la confirmation que l'Agent Chase risque de donner du fil à retordre à la justicière puisqu'elle est clairement sur ses traces. Seulement voilà, à trop en faire ils en oublient l'intrigue principale, et la Weeping Woman qui est sensée être le vilain principal de cet arc est reléguée au second plan et n'intervient que dans quelques pages qui paraissent un peu inutiles tant elles ne font pas avancer les choses et sont une redite du premier épisode. On espère cependant que grâce au cliffhanger de fin les événements s'accélèrent dès le numéro suivant.



Se noyer dans tant de beauté

Il reste que l'un des arguments principaux de cette série reste le dessin magnifique de Williams. Et ici il confirme tout le bien que l'on peut penser de lui. Et s'il continue à utiliser des découpages que l'on connait déjà bien, mais que l'on ne peut lui reprocher tant ils sont efficaces, il continue de prospecter. Ainsi, la double page où l'officier de police inspecte la scène de crime qui s'apparente à un massacre est d'une intelligence graphique qui rappelle celle de Marcos Martin, en bien mieux dessiné en prime. Il prouve une nouvelle fois toute son intelligence à continuer de chercher des techniques permettant de retranscrire au mieux ce qu'il a à dire. Le seul petit point noir vient de la colorisation des trois premières pages qui jurent avec le reste, mais c'est sans doute pour mieux caractériser la différence de Flamebird, plus jeune et enjouée que sa cousine.



Un épisode qui est toujours d'une grande qualité donc, mais qui aurait mérité de se focaliser un peu plus sur l'intrigue principale. Il faut que les scénaristes à vouloir trop en faire ne perdent pas de vue ce qui fait avancer le récit, la multiplication des intrigues pouvant altérer la lisibilité globale. Mais à la vue de la dernière page, le numéro 3 risque d'être bien plus consistant sur ce point.

Alfro
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