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Penguin : Pain & Prejudice #1, la review

Penguin : Pain & Prejudice #1, la review

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Notre note

Le Penguin : Pain & Prejudice #1 est sorti le 5 octobre dernier et est scénarisé par Gregg Hurwitz qui est accompagné par Szymon Kudranski au dessin ainsi qu'à l'encrage et par John Kalisz à la colorisation.

 

Comme son nom l'indique, la mini-série en cinq Penguin : Pain & Prejudice (NR : Douleur et Préjugé en français) va se concentrer exclusivement sur le personnage du Pingouin. Ainsi à l'instar du film de Tim Burton "Batman Returns", le comics débute avec la naissance d'Oswald Copplebot, une scène plutôt violente en soi puisque son père le rejette immédiatement après avoir constaté sa difformité physique. Vous l'aurez compris, la première page donne le ton pour ce qui va suivre et le moins que l'on puisse dire est que l'on ressent très bien l'atmosphère glauque et sombre qui se dégage du récit.

Gregg Hurwitz a souhaité à travers cette histoire faire découvrir aux nouveaux comme aux anciens lecteurs la genèse du Pingouin. C'est d'ailleurs ce dernier qui nous narre son enfance malheureuse, sa réclusion et son impopularité auprès de sa famille ainsi que des autres enfants dont il a du subir les moqueries. On apprend ainsi certains évènements qui ont façonné la personnalité du personnage, l'origine de son affection particulière pour les animaux à plumes et on se rend compte des difficultés qu'il a du surmonter pour "survivre". Les phases dans le passé et dans le présent alternent de façon cohérente de manière à faire un parallèle avec son statut actuel de criminel. Toutefois, on ne pourra s'empêcher de remarquer le mépris de certains de ses "collaborateurs" et leur attitude à son encontre.Ainsi au-delà de cette façade froide et sans pitié qu'il laisse transparaître, Oswald Copplebot est un homme blessé et meurtri qui a choisi d'être craint plutôt que de vivre dans l'ombre, ce qui lui vaudra par ailleurs la visite d'un protagoniste bien connu en fin d'épisode.

 

Graphiquement, le style photoréaliste adopté par Szymon Kudranski accentue cette sensation de noirceur et de désespoir qui entoure le personnage. La colorisation de John Kalisz n'est pas en reste et appuie cette atmosphère pesante et dérangeante du récit.

 

En conclusion, ce premier numéro de Penguin : Pain & Prejudice est une bonne surprise. En effet, les origines du personnage sont bien amenées par Gregg Hurwitz ce qui permet une bonne compréhension des motivations du personnage d'Oswald Coppleblot, son mal-être, sa complexité et ce qui l'a amené à devenir le Pingouin en tant que tel, notamment en relation avec sa mère.

Pour autant, ce récit serait sûrement aussi intéressant voire plus dans une édition reliée, à l'instar du titre Joker, par Brian Azzarello et Lee Bermejo, mais reste tout de même agréable à lire.

iSpawn
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