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Huntress #1, la review

Huntress #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

On a pu assister grâce au relaunch aux retour de certains personnages sur le devant de la scène alors même que cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas brillé sous le feu des projecteurs, comme Hawkman, O.M.A.C. ou Firestorm par exemple. Alors quand on a apprit que Huntress revenait avec un titre à son nom, on a pas été surpris, mais cela fait toujours plaisir de revoir certains de ces protagonistes qui tombent dans l'oubli parfois, même si ce n'est que pour une mini-série.

La chasse est ouverte

Huntress est un personnage directement lié à Gotham et à son protecteur attitré, Batman. Pourtant ce n'est pas dans cette ville que se déroule l'action, ni même en Amérique. En effet, dès la première page, la belle Helena débarque à Naples. Et on est bien loin des sombres et tortueuses ruelles de la mégalopole américaine. ici, c'est soleil et odeurs iodées qui parcourent le titre. C'était un pari risqué pour le scénariste Paul Levitz, puisque l'ambiance de la fameuse ville de fiction est en importante partie responsable du succès de la bat-family. Mais il réussit ici à retranscrire une atmosphère qui convient fortement à l'héroïne. Ici, pas questions de super-vilains ni de menace mondiale, Huntress fait face à l'horreur de la mafia et du trafic d'êtres humains. A noter que pour un titre américain, il est très bien renseigné sur les réalités de la vie napolitaine, à noter une petite pique bien cinglante sur la politique de Berlusconi. Quant à l'héroïne, elle est bien bad-ass, elle ne fait pas beaucoup de concession et enchaîne le démolissage de crânes de portes-flingues avec des scènes où elle déploie tout son glamour et son art de la réplique à la cool.



Une pro de l'arbalète

Par contre, il faut admettre que ce titre est numéro d'ouverture, et sert principalement à faire la présentation de l'héroïne. Ici, l'intrigue avance peu et préfère poser les bases de chaque personnage ainsi que de l'univers où se déroule le récit. Dans l'ensemble cela fonctionne bien, même si la scène avec le journaliste paraît un peu inutile. Mais là où ce numéro aurait pu souffrir de cet apparent vide, il est remplit par le dynamisme du dessin de Marcus To. On enchaîne grâce à lui les scènes de combats et de poursuites à un rythme effréné, avec un découpage tout à fait efficace et percutant. Mais il ne s'arrête pas là, puisqu'il arrive à retranscrire toute la coolness et le glamour de l'héroïne quand le récit se pose un petit peu. Le seul reproche que l'on pourrait faire à la partie graphique, ce sont les couleurs d'Andrew Dalhouse, qui sont un peu fade et plates, mais sans que cela ne soit non plus gênant à la lecture. Au final, ce qu'il y a de plus raté dans ce numéro, c'est la couverture immonde de Guillem March, où il réussit encore à placer de la dentelle (cette obsession pour les dessous féminins est assez inquiétante pour lui).



En somme, on a là un très bon numéro de présentation de l'héroïne, Paul Levitz faisant bien ressentir toute la rage de son personnage, sans que le récit soit lent et ennuyeux, puisque l'action déborde à chaque page. On espère juste que l'intrigue va vraiment décoller dès le deuxième épisode. Le point fort reste le dessin de Marcus To, qui nous gratifie de scènes de combat époustouflantes.

Alfro
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