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DC Universe Presents #1, la review

DC Universe Presents #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

En 2010, DC Comics lançait sa maxi-série Brightest Day, suite en 24 numéros du crossover Blackest Night, à la fin duquel une douzaine de héros de l'univers DC reprenait vie. Placé quasiment au coeur de Brightest Day se trouvait Boston Brand, plus connu sous le nom de Deadman. Un héros de 3ème zone, mort, qui a la faculté de passer de corps en corps en en prenant globalement le contrôle. La maxi-série avait réussi l'exploit d'en faire l'un des personnages les plus importants et les plus intéressant de ce crossover, le rendant réellement tragique et attachant. C'est pourquoi quand le reboot DC est arrivé, certains ont eu peur de voir disparaitre cette évolution. Et c'est en partie le cas puisque le héros se retrouve personnage secondaire dans la série Hawk & Dove, et avouons-le, ce n'est pas la série de l'année.

Cependant il semblerait que DC n'en ai pas fini avec Boston et ait décidé de le mettre en avant. C'est le cas aujourd'hui avec la série DC Universe Presents, destinée à promouvoir des personnages secondaires de l'univers DC, peu connu du grand public, et qui n'ont donc pas le droit à leur propre série. Ce premier arc de DCU Presents est donc consacré à notre héros, à ses origines et à ses doutes.

L'histoire nous est donc comptée par Boston lui-même, qui compte bien nous expliqué ce qu'il fait et comment il le fait. De son propre aveu avant sa mort, c'était un véritable "jerk" de son propre aveu. Il en était conscient, le reste du monde aussi, et si ce n'était pas le cas chacun ne mettait pas longtemps avant de le découvrir. Il était cependant l'attraction principal du cirque dans lequel il était acrobate, jusqu'au jour où il fut abattu en plein numéro. Mais au lieu de filer dans l'après-vie, il fut retenue par Rama, "celle qui apporte l'équilibre", qui lui donne pour mission de compenser son mauvais comportement passé afin d'atteindre l'équilibre intérieur, pour pouvoir continuer son chemin. Et pour cela, il devra passer de corps en corps pour aider les gens dans le besoin à réparer leur vie.

Pendant longtemps Boston s'est exécuté aveuglément, réparant la vie des autres tel Sam Beckett dans Code Quantum, mais depuis un moment il ne trouve plus de sens à ses actions et veut des explications de la part de Rama. Et il est prêt à tout pour les obtenir.

On retrouve bien dans l'ensemble le personnage qui existait déjà et qu'on a vu dans Brightest Day, à une époque plus lointaine où il n'avait pas encore atteint la "plénitude". Le ton de ce premier numéro mélange humour, dès la première page, et tragédie à travers ceux que Deadman doit sauver. Paul Jenkins s'en sort donc plutôt bien pour le moment, comme avec tous les personnages torturés qu'il a déjà scénarisés, mais fait malheureusement l'erreur de presque tous ces numéros 1 avec un cliffhanger pas vraiment utile, surtout quand on sait ce qu'il advient du personnage par la suite. Sans être exceptionnel, le dessin de Bernard Chang est bon, et on sent qu'il est capable de maîtriser des styles relativement distincts selon les situations : le trait est volontairement plus dur sur la scène de guerre que sur la scène de la voyante par exemple.

De plutôt bonne facture, ce numéro 1 pour la série et le personnage de Deadman est prometteur, et on espère qu'il sera mis plus en avant par la suite. Si DCU Presents maintient le niveau et continue de proposer des personnages dans le même genre au public, elle pourrait rencontrer un beau succès. Deadman squatte la série jusqu'à au moins fin décembre et on attend donc de voir qui prendra la suite.

La note de Manu : 3,5/5

Manu
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