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Detective Comics #28, la review

Detective Comics #28, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• De bons vilains
• Une redoutable efficacité
• Pas Zero Year
On a moins aimé• Pour une fois, plaignons-nous que ça va trop vite
Notre note

Lassés du Zero Year de Scott Snyder ou d'un univers dédié à Forever Evil ? Gothopia et ce Detective Comics #28 sont pour vous. Un bon event Batman, simple et rapide, avec des vilains correctement exploités et qui donnent une bouffée d'air à DC Comics. Gothopia a tout bon.

Pour échapper à un event qui chamboule tout l'univers DC Comics, John Layman nous propose pendant trois mois un event un peu hors du temps, et nous montre comment laisser de côté tout un univers partagé peut libérer les auteurs, y compris via quelques tie-ins bienvenus. On ne sait pas trop quand se passe Gothopia, certes, mais a-t-on vraiment besoin de le savoir ?

Le mois dernier, le numéro anniversaire extra large de Detective Comics se terminait sur le premier épisode de cet event. Tout va bien à Gotham City, malgré une récente vague de suicides, et son protecteur Batman file le parfait amour avec Selina Kyle a.k.a Catbird. Vous voyez quelque chose qui cloche ? C'est le cas de Poison Ivy qui vient jouer les éco-terroristes pour réveiller la populace endormie. Au passage Batman se rend compte que le monde n'est plus comme avant, et finit à l'Asile d'Arkham où il est accueilli pour être soigné par le Docteur Jonathan Crane.

Dans ce deuxième numéro, l'équipe du Dr Crane, forcément composée de célèbres bat-vilains qu'on vous laissera découvrir, se pose la question de comment soigner l'homme chauve-souris. Et après ça, tout va très vite. On est déjà au milieu d'un event qui finira le mois prochain, et donc l'action et les réponses s'accélèrent. Et Layman fait ça de façon très intelligente. On l'avait vu depuis son arrivée sur le titre, il maîtrise et utilise parfaitement les vilains de Bruce Wayne, et le montre encore ici. Que ce soit dans l'ambiguïté de Catwoman ou Poison Ivy, la folie de Crane et de ses compagnons, tout est là pour faire plaisir au lecteur sans pour autant être fan-service. Et c'est sans parler d'un cliffhanger qui en fait l'une des seules séries DC que j'attends actuellement impatiemment chaque mois (faut dire que chez Marvel, ils sortent un numéro toutes les deux semaines !).

Au dessin on ne retrouve pas Jason Fabok mais c'est loin d'être un dépaysement total. Aaron Lopresti fournit un crayonné qui rappelle son prédécesseur, et c'est Art Thibert (habituellement encreur) qui finit réellement un travail qui fait honneur à chacun des personnages.

Detective Comics est l'un des titres historiques de la maison DC, et si ses débuts dans les New 52 ont fortement déçu, cela fait presque un an qu'elle remonte sans cesse au-dessus des autres par sa qualité. On ne déroge pas à la règle ce mois-ci. Jetez-vous dessus.

Manu
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