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Supergirl #1, la review

Supergirl #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note
Dans la famille Superman, je voudrais la cousine. Bonne pioche ! Si dans la culture populaire, Superman se trouve être l’un des super-héros les plus connus (si ce n’est le plus connu), sa jeune cousine n’a jamais eu le même traitement. Plus vieille que lui à l’explosion de Krypton mais arrivée bien après sur Terre, elle se retrouve plus jeune et insouciante. Si le grand public ne lui a jamais vraiment donné sa chance (on se souviendra tristement du seul film réalisé sur elle), elle a tout de même eu le droit à 5 séries consacrées à elle depuis sa création. Et aujourd’hui, avec le relaunch DC, une sixième voit le jour.
 
Comme pour le reste de la Super-Famille dans ce relaunch, beaucoup de choses changent et on nous remontre les origines des personnages. Et ici, le changement significatif découle directement de l’atterrissage de la kryptonienne : au lieu de s’écraser près de Gotham City et d’être découverte par Batman comme on l’avait vu dans ses récentes origines, le vaisseau prend la trajectoire du Kansas, comme celui de son cousin, mais plutôt que de s’arrêter il traverse la croûte terrestre, pour atterrir... en Russie ! Vous vous souviendrez peut-être d’une mini-série qui imaginait ce qui se serait passé si Superman avait atterrit là-bas, mais ce ne sera pas le même traitement ici.
 
Kara Zor-El se réveille et sort de son vaisseau, et là, elle se retrouve tout aussi perdue que nous. Elle porte déjà son costume (retravailler dans cette nouvelle version, plus de jupe), qui semble être au final un véritable costume kryptonien qu’elle aurait dû porter après l’obtention de son diplôme ! Elle ne sait ni comment ni pourquoi elle est arrivée là, et surtout, elle ne sait pas qu’elle n’est plus sur Krypton, jusqu’à ce qu’elle réalise que quelque chose cloche. Elle sent un froid qui n’existe pas sur sa planète mère, et quelque chose ne va pas avec le soleil : ce n’est pas sa planète. Elle est vite accueillie par un comité d’accueil plus ou moins hostile, et tombera dans une bataille à main nue pendant laquelle elle se découvrira des pouvoirs jusqu’alors inconnus. Comme dans les anciennes versions, elle s’adapte très vite et semble développer ses capacités avec plus de facilité que son cousin. Sera-t-elle également plus forte ? On ne devrait pas tarder à le savoir.
 

Très bonne surprise, ce numéro introduit une Supergirl qui devrait sensiblement changer de son ancienne version. Peut-être plus mure et plus kryptonienne, il sera intéressant de voir comment elle interagit avec Superman, et comment elle s’adapte à ce monde. Pour bien nous montrer que ses origines se situent vraiment dans le présent de l’univers DC, Michael Green et Mike Johnson utilisent un petit tour lors de la découverte de sa super-ouïe : les répliques qu’elle entend sont tirées de séries contemporaines sorties ce mois-ci (Birds of PreyNightwing et probablement Aquaman). 
 
L’un des grands points forts de cette série est qu’à la différence des autres titres du relaunch, celui-ci est un réel point de départ pour tous les lecteurs : on découvre l’arrivée et les découvertes de Kara en même temps qu’elle, rien ne lui est arrivé avant qu’on ne découvrira pas par la suite. Et ça promet de belles scènes quand elle découvrira que tout ce qu’elle connaissait a définitivement disparu. On ressent de l’empathie pour elle et on comprend parfaitement ses différents changement d’humeur au cours du numéro 1 : de la surprise au réveil à l’émerveillement devant ce paysage paradisiaque, jusqu’à la colère, la peur et l’incompréhension face à l’hostilité de l’accueil, ce monde qu’elle ne comprend pas (même pas la langue évidemment), et la découverte de ses mystérieux pouvoirs.
 
Au dessin, Mahmud Asrar, déjà vu sur Dynamo 5, assure plutôt bien son rôle, sa Supergirl est magnifique, mais il n’est pas toujours très bien servi par un encrage qui se révèle inégal, et parfois trop sombre. Nous verrons si cela vient de la situation géographique de ce premier numéro ou si ça se répète par la suite, mais c’est un peu dommage.
 
La note de Manu : 3,5/5


Manu
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