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Legion of Super-Heroes #1, la review

Legion of Super-Heroes #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Les fans de DC Comics sont une sorte de société secrète avec des codes bien à eux. Mais il y a au sein de ceux-ci un groupuscule encore plus étrange et obscur, ayant fait une science des signes dissimulés et des messages codés, ce groupe se réunit autour de leur amour pour la Légion des Super-Héros. Ils sont capables de nommer le moindre légionnaire (même le trois-centième au fond dans le coin derrière la sphère spatio-temporelle) et de décrire les multiples reboots qu'à pu subir la série. Alors, quand DC décide de repartir de zéro, qu'arrive-t'il à cet étrange titre ?

On prend presque les même...

Soyons honnêtes dès le départ, si on a jamais lu la Légion des Super-Héros auparavant, on passe à côté de nombreux éléments. Le titre regorgeant d'encore plus de subplots qu'un run de Chris Claremont. Mais là où Paul Levitz réussi son pari, c'est qu'un nouveau lecteur peut très bien s'y retrouver, et avoir une histoire qui tient tout la route. En effet, le scénario avance en suivant deux lignes narratives parallèles, celle plus orientée vers l'action donnant le rythme du récit où l'on suit un petit groupe de légionnaires s'introduire sur une planète contrôlé par un groupe fasciste, l'autre qui sert à poser le background et à développer les enjeux de la série ainsi que nombre de personnages. D'ailleurs ce dernier point à toujours été une difficulté avec ce titre, puisqu'il y a plus de membres dans ce groupe que dans les X-Men de la grande époque, mais Levitz joue la carte de la prudence et s'attarde surtout sur les principaux intervenants pour l'instant. Si le scénario est bien écrit, reste que l'histoire est pour l'instant très convenue et n'offre pas de réel intérêt; une armée d'invasion aux intentions véritables assez obscures, des problèmes temporels (avec une grosse référence à Flashpoint qui semble ne pas avoir échapper à Brainiac 5) et quelques relations houleuses. Et dire que le cliffhanger est juste inintéressant est un euphémisme tant on referme le comic avec à peine un haussement d'épaule. Le titre avance donc très lentement, posant pour l'instant plus les différents éléments qui sont amenés à être développés par la suite, promettent un arc assez long par la multiplication des différents enjeux.



...Et on recommence presque

Là où peut un peu tiquer, c'est que le parti prit de ce relaunch était d'offrir une porte d'entrée pour les nouveaux lecteurs. Ici c'est absolument pas le cas, puisqu'on a des références directes au précédent run ainsi qu'à Flashpoint. La Légion n'a pas été du tout touchée par un changement quelconque de continuité et continue sur sa lancée. Pour un nouveau lecteur, l'intérêt du titre en est grandement réduit puisque de nombreuses références lui resteront obscures. DC semble vouloir que cette série conserve son statut apocryphe pour garder sa fan-base hardcore qui auraient été dépités par un changement de continuité (on leur a pourtant fait bien pire au niveau remise à zéro).
Reste le dessin de Francis Portela, qui loin d'être mauvais, même plutôt bon techniquement, n'est pas des plus excitants. Il reste très classique tant dans l'illustration pure que dans la mise en page, privilégiant la lecture aux effets de style. Ce qui n'est pas forcément un mauvais choix dans une série présentant autant de personnages. Il faut cependant nuancer, puisque sur certaines pages le dessinateur semble vouloir se lâcher, en osant des mises en pages assez originales (rien à voir avec du David Finch cependant, mais c'est un début). Cependant, si parfois cela fonctionne bien, dynamisant l'ensemble, d'autres fois cela nuit grandement à la lisibilité.



Un titre qui est donc visiblement fait plus pour les anciens lecteurs que les nouveaux, bien que ces derniers puissent s'y retrouver dans la phase d'action:infiltration plus fun du comic. Sinon, on sent que le début est prudent et avance avec méthode, peut-être en dépit du rythme. Mais dans l'ensemble c'est agréable à lire et demande à être suivi pour savoir si cela va s'envoler par la suite.

Alfro
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