Si certaines disparitions de super-héros se font dans un battage médiatique sans vergogne, on pense à Batman, Captain America, ou plus récemment, Ultimate Spider-Man, certaines autres se font plus discrètement. Et c'est le cas d'Oracle. Celle qui fut Batgirl, dont la carrière s'arrêta par la faute du Joker dans l'un des meilleurs graphic novel sur Batman (The Killing Joke d'Alan Moore et Brian Bolland) et qui persista sa lutte contre le crime en étant la technicienne informatique de Gotham et la meneuse des Birds of Prey. C'est donc une figure importante du DCverse qui tire sa révérence (momentanée?). Le dernier numéro de cet arc revient sur l'influence qu'elle a eu sur ses proches et sur ses ennemis. C'est donc une sorte d'hommage à la fille du Commissaire Gordon qui est rendu ici.
Le titre est comme depuis le début scénarisé par Gail Simone (Welcome to Tranquility, Wonder Woman) et la dessinatrice, arrivée depuis le précédent numéro, est Inaki Miranda (Burnout). Si tous ces noms féminins vous font craindre un titre trop féministe, alors vous passerez à côté de l'une des meilleures séries du relaunch Brightest Day. La cover est assurée de main de maître par Stanley Lau (Batgirl, The Web).
