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Rick Remender n'a rien touché de la part de Disney pour le Captain America de Sam Wilson

Rick Remender n'a rien touché de la part de Disney pour le Captain America de Sam Wilson

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L'image publique de Disney serait elle en train de s'écorner ? En l'espace de quelques mois, l'enseigne aura du affronter les critiques de plusieurs employés mécontents, sur le même thème du partage des profits générés par le pan de l'exploitation cinéma et séries télévisées. En marge du procès intenté par Scarlett Johansson, qui motiverait apparemment les actrices Emma Stone et Emily Blunt à envisager une action en justice pour les mêmes motifs suite à la mise en disponibilité des films Cruella et Jungle Cruise sur la plateforme Disney+, les auteurs de comics continuent de vider leur sac - un long, très long feuilleton.

Thirst for Vengeance

Accusé récemment de ne pas partager les gains du titre The Scumbag - avant que l'affaire ne se règle d'elle-même - Rick Remender a fini par revenir sur les réseaux sociaux pour réagir à l'enquête récente du Hollywood Reporter, traduite et extrapolée depuis par une petite antenne francophone sans prétention. Ancien salarié des éditions Marvel, le scénariste a lui-aussi participé à fournir quelques idées reprises par Marvel Studios dans diverses adaptations, à commencer par la transformation de Sam Wilson en Captain America, motif central de la série The Falcon & the Winter Soldier de Disney+.
 
Dans une série de tweets, qu'il aurait effacé après coup selon la rédaction de BleedingCool, Remender affiche ne pas avoir touché un centime pour cette idée adaptée à l'écran. Pas plus que pour ses autres contributions en règle générale.
 
"Attendu que j'ai été celui qui a conçu le nouveau Captain America, qui l'ai proposé à Marvel et qui ai participé à son design, ne pas avoir reçu un centime ou un remerciement me plombe le moral."

Au cours de son volume sur la série Captain America, Rick Remender était en effet à l'origine du passage de flambeau entre Steve Rogers et Sam Wilson. L'auteur expliquait l'an dernier que cette décision avait été compliquée à prendre pour Marvel, qui avait d'ailleurs proposé de retirer les ailes du Faucon au nouveau costume, contre l'avis du créateur. Au moment de la sortie d'Avengers Endgame, celui-ci s'estimait fier et heureux de voir le public s'enthousiasmer pour le "Captain Sam" et cette scène où le bouclier changeait de pognes. En comics, cette séquence avait provoqué la colère d'une partie du lectorat, et Remender expliquera à l'époque avoir reçu énormément d'insultes suite à cette transition.
 
"J'ai pratiquement écrit cette scène finale d'Avengers Endgame, mais je n'ai pas été invité à la première et je n'ai pas touché un radis de la part de Marvel Studios. L'histoire de Deadpool 2 s'inspirait aussi d'un truc à moi : pas même un remerciement. Personne n'est surpris. Quand on travaille pour ce genre d'entreprises, on sait exactement à quoi s'attendre."

De son côté, Todd McFarlane expliquait récemment avoir été mieux payé par Warner Bros. pour le personnage de Tigress que pour ses créations chez Marvel, en cumulé. En l'occurrence, la crevardise incombe moins à Disney qu'à Sony, pas forcément plus généreux que le vieil Oncle Picsou.
 
"Je ne savais même pas à quoi correspondait le chèque, je me suis dit, qu'est-ce que c'est ? Et c'était pour... Stargirl, je ne savais même pas de quoi il s'agissait, je me suis dit, wow, je ne me souvenais même pas avoir inventé ce personnage, c'était gentil de leur part. Ce n'était pas une énorme somme, mais c'était une vraie surprise qu'ils aient pensé à me l'envoyer.

Et puis, deux jours plus tard, j'ai reçu un autre chèque, pour Venom. Je ne sais pas s'il couvrait l'ensemble de ce qu'ils avaient prévu de me donner, mais c'était la moitié de ce qu'on m'avait donné pour Stargirl. Je compte bien construire un système où, si vous inventez un Venom chez moi, vous récupérerez des bénéfices bien, bien plus importants que si vous travaillez pour ce genre d'entreprises. Parce que je n'ai pas de grands patrons au-dessus de ma tête, et je n'ai pas à m'inquiéter de savoir si l'action en bourse va chuter."

De sages paroles, pour une situation déjà largement problématique et qui tendrait à devenir grotesque au vu des audiences et de l'argent généré par ces adaptations, par rapport à la valeur des idées fournies par les artistes, encore et toujours à la base de tout.
 
Corentin
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