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Ultimate Spider-Man #5, la review !

Ultimate Spider-Man #5, la review !

ReviewPanini
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Notre note
De grands pouvoirs, de grandes histoires.

Après un premier arc excellent qui révélait au grand jour l'artiste David Lafuente, puis un numéro inintéressant qui ne servait qu'à amener le personnage de Rick Jones en tant que Nova version Ultimate (et qui était mal dessiné en plus), revoilà notre super-ado bourré de problèmes préféré dans ce numéro qui démarre la nouvelle arche narrative "Jeux interdits". C'est parti !

Vous vous souvenez d'Ultimatum ? Mais si, cette horrible saga qui a massacré l'univers Ultimate ! Bref, depuis cette histoire, Spider-Man est vu presque par tous comme un héros. Mais la vie de Peter Parker est toujours aussi compliqué. A peine remis de ces évènements que deux nouveaux locataires s'invitent chez lui et sa tante. Et il s'agit de la Torche des Fantastic Four et d'Iceberg l'ex X-Man ! Sa vie est d'autant plus mouvementé qu'il vient d'affronter Mysterio et qu'une certaine Spider-Woman repointe le bout de son nez.

Wow ! C'est la première chose qui me vient à l'esprit après avoir clôturé ce nouveau numéro. Je ne sais pas comment Brian Bendis fait pour nous livrer une histoire qui marche aussi bien. C'est simple, Ultimate Spider-Man est un bijou.

On se souvient du passage à vide qu'avait connu la série aux alentours du numéro 100. Les histoires ne volaient pas très haut, se contentant d'avoir une forme plutôt sympa mais avec un fond douteux (l'horrible Saga du Clone...), Bagley bâclait (ahah jeu de mots) alors que le début de la série était sublime. USM était devenu l'une de ses séries bourrée de potentiel mal utilisé. Puis est arrivé le génialissime Stuart Immonen et bizarrement ce regain d'intérêt graphique s'est accompagné de scénarios de qualités, hissant la série de nouveau dans le top de ce que produisait Marvel. La série fuit ensuite stoppée à cause d'Ultimatum pour être relancée de plus belle quelques mois plus tard.

Et nous voilà devant le second vrai arc (parce que je ne considère pas le quatrième numéro comme un arc). Depuis le relaunch, la série s'intéresse bien plus qu'auparavant à l'aspect "soap-opera" , équilibrant les scènes super-héroïques à celles de vie quotidienne, mêlant d'ailleurs régulièrement les deux. Et contrairement à ce que l'on pouvait penser, ça marche. Et ça marche même très bien ! Car c'est tout simplement là que Bendis peut révéler tout son talent, car il modèle son univers à sa guise avec un génie indéniable. Ses moments de soap sont pleines d'humour et retranscrivent à merveille tout l'esprit de la jeune génération actuelle (et y appartenant, ça marche particulièrement bien sur moi-même). On retiendra notamment l'hilarante scène de réduction capillaire qui m'a fait mourir de rire ! Elle apporte aussi une explication à la tête de Spidey que beaucoup ont critiqué à l'arrivée de Lafuente.

L'auteur brasse des thèmes éculés de manière terriblement efficace, comme l'amour ou l'antisémistisme et il se sert du statu quo découlant d'Ultimatum avec brio dans le deuxième épisode du magazine qui s'intéresse plus précisément au personnage de Kitty Pride qui passe du statut de protagoniste d'arrière-plan auparavant à celui d'(anti)héroïne ayant un potentiel fou. C'est aussi l'un des atouts de Bendis, il se réapproprie des personnages délaissés ou peu utilisés pour en faire quelque chose de vraiment intéressant. Je vous ai d'ailleurs parlé brièvement il y a quelques paragraphes de Spider-Woman qui fait donc ici son grand retour ici après une apparition remarquée dans Ultimate Enemy, on la voit s'émanciper du statut de "clone de Peter" ce qui l'amène dans une situation que l'on prendra plaisir à suivre dans les mois à venir.

Concernant les scènes d'action, elles ne sont pas nombreuses dans ce numéro. On retrouve néanmoins l'irrésistible duo mère-fille au très poli toujours aussi hilarant, et le deuxième épisode nous offre une courte mais excellente baston dont l'adversaire en surprendra plus d'un. Lafuente illustre à merveille l'action, apportant un dynamisme rare au récit. Si son style est critiquable (personnellement j'adhère) il donne une touche inimitable à l'histoire. On remarquera qu'il essaye d'ailleurs pas mal de nouveaux effets, et que certaines de ses pages sont magnifiques, comme la double-page terminant le premier épisode. Et si je préférais, tout du moins au début du relaunch, le style d'Immonen, je trouve aujourd'hui que David Lafuente est un excellent choix pour USM (il s'est aussi amélioré depuis son précédent arc). Pour moi, il est maintenant indéniablement l'artiste qui convient le mieux à la série.

Ultimate Spider-Man est une perle parmi les perles. Je ne suis peut-être pas objectif, mais je pense sincèrement qu'il s'agit de la meilleure série Marvel du moment. Elle procure un incroyable plaisir à chaque lecture et me fait attendre avec impatience le numéro suivant. Un indispensable, ce que la production actuelle de comics fait de mieux.

La note de Kani : 4/5
La note de Sullivan : 2.5/5
"Trop teenage, Too much à souhait, seul Ultimate Enemy sort du lot et procure son lot de sensations pour le moment. Moins bon que le premier volume d'Ultimate Spider-man"
Kani
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