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DC Universe 59 : Blackest Night part. 1, la review !

DC Universe 59 : Blackest Night part. 1, la review !

ReviewPanini
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Par ma main noire, les morts se lèveront !

Blackest Night commence dans ce numéro ! Blackest Night est le nouveau crossover de DC Comics, l'éditeur de Batman et Superman, et surtout Green Lantern. En effet, il s'agit du principal protagoniste de cette grande saga. Là où la concurrence Marvel a décidé de réduire la durée de son event Siege (vous pouvez retrouver la chronique du troisième épisode par Sullivan ici), Blackest Night nous passionnera jusqu'à l'été prochain (plus de détails dans mon article dédié à la parution de BN par chez nous). Mais entrons dès maintenant dans le vif du sujet à savoir que vaut cette introduction à l'évènement comics de l'année 2011.

Blackest Night #0, #1, Green Lantern #44, BN #2 : La mort en nous.

L'histoire commence lors du jour de deuil national. Les héros honorent les tombes de leurs amis partis, camarades défunts. Cependant, des anneaux noirs prennent possessions d'hommes et de femmes que l'on croyait perdus à jamais. Blackest Night, la nuit la plus noire, peut commencer.

Blackest Night ne devait pas à l'origine être un crossover de l'ampleur d'un Crisis (car c'est pratiquement ce qu'il est). Il fait parti d'une trilogie censé introduire le personnage de Hal Jordan comme étant l'une des figures les plus importantes de l'univers DC. Cette entreprise avait déjà commencé dans Green Lantern : Rebirth (qui se verra d'ailleurs réédité en juillet 2011), voyant Hal revenir à la vie, puis dans Sinestro Corps War, introduisant les différents Corps de couleur. C'est depuis cette saga que plane l'ombre des Black Lanterns qui déboulent aujourd'hui dans Blackest Night.

La saga démarre très fort en abordant dès le départ un sujet difficile à traiter correctement : le deuil. Pourtant Geoff Johns, l'architecte de la franchise Green Lantern depuis Rebirth, y arrive avec brio, ne tombant jamais dans la lourdeur. Ainsi, les protagonistes ne se lamentent pas comme des quiches et arborent un véritable comportement humain. Le traitement de Flash est très intéressant, ce dernier découvre les morts qui ont jalonnés l'univers DC au cours de ses nombreuses années d'absence, permettant aussi au lecteur néophyte de ne pas être perdus devant la horde de revenants qui risquent de débouler. le constat est déjà clair, les personnages principaux seront Green Lantern (Hal Jordan) et Flash (Barry Allen) fraîchement réssuscité depuis Final Crisis, et réintroduit dans la mini-série Flash : Rebirth.

L'épisode prologue numéro zéro se concentre sur un mort pas si mort que ça (mais cela, seul le lecteur le sait), Batman ! C'est le dernier de la longue liste des défunts du DCverse (bien que pour le coup, il s'agisse d'un cas à part), il était logique de voir sa disparition abordée. Mais sa situation ambigüe avec Black Hand et sa place prépondérante dans l'intrigue me laisse perplexe, j'attends de voir comment ce sujet sera réglé.

L'intrigue, elle, est parfaitement maitrisée. Les bases de l'évènement sont bien posés, et nous avons déjà de nombreux moments forts, dont la résurrection et la mort de personnages forts (je ne peux pas aller beaucoup plus loin dans mon propos pour ne pas spoiler ce numéro, j'y reviendrais donc plutôt lors de la sortie du DC Universe 60, ou au moment de faire un bilan de cette saga, l'été prochain). J'ai beaucoup aimé le traitement de Mera, la femme de feu Arthur "Aquaman" Curry, ainsi que celui d'Hawkman et Hawkgirl, dont le destin m'a surpris et laisse présager de bonnes choses pour la suite.

C'est là aussi la grande force du récit, personne n'est à l'abri, la tension est palpable et oppressante. Mais l'action n'est pas en reste, et si elle est relativement absente du prologue et du premier épisode (ce qui semble logique, ses derniers introduisent le récit), elle devient un élément centrale à partir de la fin de Blackest Night 1 et nous montre des séquences d'action dantesques (bien plus que Siege pour jouer ma mauvaise langue).

Ce qui m'amène à aborder la patte artistique de Ivan Reis et Doug Mahnke. Reis, qui s'occupe des trois épisodes de BN, a un style graphique qui convient parfaitement à la série. Il maitrise les ombres et le noir à la perfection (ce qui, pour un comic-book se nommant "Blackest Night" est un atout majeur). Son dessin est à tomber par terre, et certaines planches sont poignantes de beauté (la double-page où GL fait jaillir de son anneau la représentation de tous les super-héros défunts, mama mia...). Je suis néanmoins plus mitigé en ce qui concerne Doug Mahnke. Même si l'on a de très jolies pages (la double avec Flash et Green Lantern, la dernière avec John Stewart), je ne suis pas un grand fan de son style (c'est une appréciation plutôt personnelle) et je ne pense pas qu'il colle à l'ambiance du récit, son trait n'est pas assez sombre.

Un petit mot sur la colorisation maintenant. Alors qu'Alex Sinclair sublime le travail d'Ivan Reis et colle totalement à son style et à la saga en elle-même, Randy Mayor n'est pas franchement un bon choix, ses couleurs sont trop lumineuses et claires, ce qui ne sied que trop mal à un crossover qui se veut volontairement morbide.

Enfin, il est intéressant de noter que la série Green Lantern s'intéresse principalement à Hal et Barry, alors que Blackest Night aborde tous les personnages concernés.

Justice League of America #38 : Crépuscule.

Alors là, j'ai juste rien compris. Je ne connais pratiquement aucun de ses seconds couteaux, l'histoire m'est complètement passée au dessus, la menace pareil. Et en plus, c'est super moche, Mark Bagley a de plus en plus de mal à livrer un travail correct, et si sur Batman ça passe, ici c'est exécrable. Passez votre chemin, ça n'en vaut pas la peine.

Blackest Night est l'évènement de l'année 2011. C'est simple, c'est l'un des meilleurs comics mainstream que j'ai lu cette année, voir ces dernières années. L'histoire est passionnante et les dessins de Reis aux petits oignons. Et bien que l'on ait un Mahnke en demi-teinte et un épisode de JLA inintéressant, il serait dommage de bouder ce qui est probablement la meilleure nouveauté de cette fin d'année (ou début, suivant les retards).

La note de Kani :
La note de Sullivan :
Kani
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