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Infidel : dans les coulisses d'une terreur dessinée

Infidel : dans les coulisses d'une terreur dessinée

InterviewUrban

C'est en 2018 que débutait chez Image Comics le titre d'horreur Infidel, chapeauté par Pornsak Pichetshote et Aaron Campbell. Une mini-série ancrée dans un contexte sociétal qui, quelques mois après la sortie de Get Out au cinéma, permettait de se rendre compte de l'émergence, tous médias confondus, d'une nouvelle vague du genre horrifique vouée à dépeindre les combats sociétaux de leur époque. Il aura fallu attendre trois longues années pour pouvoir découvrir ce petit chef d'oeuvre en VF chez Urban Comics. Aussi, mû par une volonté toujours présente de mettre en avant quelques pétites indé', sommes nous allés interroger Pornsak et Aaron pour revenir sur cette aventure dessinée. 


Bonjour Pornsak, Aaron, merci de nous accorder de votre temps. Une première question basique pour commencer : où avez vous trouvé l'idée de faire ce type de comicbook porté sur une horreur s'inscrivant dans un sous-texte social ? 

Pornsak : je crois que j'ai eu les premières idées pour ce bouquin en 2009, il y plus de dix ans. A cette époque, la question du racisme semblait s'atténuer car on avait élu un président noir, mais l'islamophobie avait explosé (rapport au 11 septembre). J'avais une idée pour lier ces deux éléments. Il n'y avait pas encore beaucoup de discussions sur les questions de race dans notre pays, et j'avais le sentiment qu'il le fallait. Et puis, ayant été éditeur chez Vertigo, ayant toujours aimé le genre, c'est ce qui a dû me motiver à en faire une histoire de maison hantée. C'est marrant, parce qu'on a fait Infidel il n'y a pas si longtemps, mais j'ai l'impression que ça fait des lustres. 

Quand le titre a démarré, on ne parlait pas encore non plus des questions de privilèges. Alors que si ça sortait aujourd'hui, on pourrait dire qu'en "fonction de ton niveau de privilèges, tu verras les fantômes ou non" - c'est à dire que plus tu es privilégié, moins tu les verrais. Mais on avait pas encore ces notions à l'époque, donc on a trouvé une autre analogie. Celle de dire que plus tu es susceptible d'être la cible de racisme, plus tu verras les spectres qui s'en nourrissent.


Le choix d'Aaron Campbell comme artiste s'est-il rapidement imposé ?

Pornsak : je l'ai dit quelques fois déjà : je suis heureux de l'existence d'Aaron (rires). Quand on a discuté avec José [Villarubia, coloriste et éditeur du projet, nda], comme le bouquin impliquait des personnages de plusieurs ethnies différentes, on s'est dit qu'il fallait un trait assez réaliste, pour pouvoir discerner les nuances entre toutes ces personnes. Mes goûts personnels étant ce qu'ils sont, je n'aime pas non plus l'approche photo-réaliste. Et par dessus tout, il fallait des dessins qui fassent peur, et il n'y a pas tant d'artistes dans les comics qui arrivent vraiment à vous faire flipper par le dessin. En conséquence, notre diagramme de Venn pour un artiste qui aurait tout ce qu'on recherchait était très réduit. Notre problématique n'était pas de sélectionner Aaron sur un ensemble d'artistes,. On se demandait vraiment "est-ce qu'il y a un artiste comme ça qui existe avec tout ce qu'on demande ?". Du coup, quand on est tombé sur Aaron, on a foncé !

Aaron, quelle est la clé pour faire peur en bande dessinée ? 

Aaron : je pense qu'il faut une certaine dose de réalisme, mais aussi d'abstrait. Il faut une bonne atmosphère : c'est une question d'équilibre pour amener tous les éléments ensemble. Il y a toutes sortes d'horreur qui existent, des monstres de la Hammer à l'horreur psychologique. Le film l'Echelle de Jacob est un modèle pour moi, de cette horreur presque extra-terrestre : quand tu ne sais pas vraiment ce que tu as en face de toi, ce que tu es en train de regarder. Tu as des éléments qui te paraissent familiers, puis qui sont distordus jusqu'à te mettre mal à l'aise. 

C'est comme ça que ça fonctionne : un élément familier t'apporte du confort, et si tu commences à déformer tout ça, c'est là que tu vas pouvoir amener du malaise. C'est à tout ça que je pensais quand je travaillais sur Infidel. Même aujourd'hui, si je veux dessiner quelque chose d'effrayant, je ne veux pas quelque chose de trop bizarre qui n'ait plus de sens, mais je ne veux pas non plus que la créature ou le monstre soit trop facilement définissable - sinon tu peux rationnaliser, et la peur s'en va, car ça te semble surmontable. Il faut donc rester dans cet entre deux où tu n'arrives pas à définir ce qu'il y a en face de toi. Il n'y a pas beaucoup de personnes qui arrive à bien gérer l'horreur que je dessine. Sur Infidel par exemple, mon assistant a fait des cauchemars quand je lui rendais mes planches !


Les fantômes ont une apparence humaine mais vous déformez les corps, parfois c'est même un conglomérat de corps entremêlés. Quelles ont été tes influences sur cet aspect body horror ? 

Aaron : L'échelle de Jacob a vraiment été mon influence première en termes de film, mais il y aussi un photographe que j'adore. Il s'appelle Joel-Peter Witkin, C'est un photographe qui a commencé à se faire connaître dans les années 70/80, pour son imagerie grotesque. A l'évidence, il a travaillé avec des vrais cadavres au début de sa carrière, quand il vivait en Europe. Il a fait des collages qui te poussent à croire que tu regardes des vraies horreurs, et c'est toute sa force. Il y a aussi Marshall Arisman qui a été une influence. Pornsak m'avait aussi envoyé quelques recommandations dans le body horror. The Thing [de John Carpenter] a été aussi une influence sur cet album. 

Ce qui est aussi important, c'est le rythme dans la narration. Comme tu ne peux pas contrôler le regard du lecteur, il faut vraiment savoir où placer les éléments effrayants au fil des pages, comment y avez vous tous les deux réfléchi ? 

Pornsak : c'est vrai que le script est hyper important pour ça. Tu as tendance à vouloir placer tes moments d'angoisse sur la page que tu tournes, et en même temps, tu ne veux pas que le lecteur s'attende à ce genre de moments dès qu'il faut tourner la page. Il faut donc jouer avec cette narration, de façon à ce que même si le lecteur s'attend à être effrayé, tu puisses l'effrayer d'une façon à laquelle il ne s'attend pas. Tu le guides dans une scène où il s'attend à ce que quelque chose arrive, mais quand la page est tournée, c'est une direction complètement différente dans laquelle il est amené. 

Puis il y a aussi des éléments que tu peux glisser juste dans une case, de façon plus discrète, mais que tu ne peux pas louper quand tu es en train de regarder ladite case. Si tu es habitué aux grosses frayeurs, avec des dessins qui t'agressent, là tu as quelque chose que je considère plus amusant, plus subtil, plus intégré à la narration, et que tu ne remarqueras vraiment que quand tu es impliqué dans l'histoire. Ce sont des éléments qui sont cachés en pleine lumière. C'est comme ça que tu varies les plaisirs, mais je pense que c'est plus difficile pour Aaron

Aaron : pas tant que ça. Je me rappelle qu'il y a eu quelques moments où j'étais revenu sur ton script pour qu'un élément d'horreur arrive sur une page gauche plutôt que droite, pour que l'effet de surprise soit au rendez-vous. Et c'est plus facile de te demander à toi de changer quelque chose au script (rires). Mais pour répondre à ta question, il faut vraiment que l'image soit la plus dérangeante possible. Même si tu sens venir les choses à la fin d'une page, quand tu la tournes, il faut que ton esprit soit perturbé en voyant tous les détails de ton dessin.

Pornsak : il y avait aussi une idée avec Infidel, celle de faire en sorte que le lecteur s'attende à être effrayé. Et ça se fait avec le rythme, que tu peux accélérer. Par exemple, tu nous a montré une planche [ci-dessous] qui est précédée d'une séquence qui dit "il y a un moment effrayant en approche". Mais le lecteur ne s'attend pas à ce que le fantôme fasse la taille d'un mur. Et il arrive d'un angle auquel tu ne t'attends pas. Un autre exemple se trouve à la fin, tu as une double-page vraiment flippante, qui débarque sans surgir au milieu d'une scène assez classique et calme dans un hôpital. Là, c'est l'effet de surprise qui importe.


Aaron, sur tes planches, les fantômes ont l'air d'être dessiné dans un style différent par rapport aux humains, comment as-tu ajusté ton trait ?

Aaron : alors en gros, tous les personnages humains sont dessinés au numérique, alors que tous les fantômes sont dessinés de façon traditionnelle. Il y a donc des pages complètement numériques, d'autres complètement faites en tradi', et des assemblages des différentes parties sur les autres. Il y a une démarcation assez directe, je faisais le montage sur Photoshop ensuite. Techniquement, il y avait aussi une analogie dans cette utilisation du traditionnel et du numérique : la séparation entre les deux est la barrière entre le rationnel et l'irrationnel mais c'est aussi une façon de représenter visuellement cette frontière de haine qui anime les fantômes.  

Quand les spectres apparaissent, ils hurlent littéralement des insultes racistes, c'était de votre ressort ou celui du lettreur ? 

Aaron : je crois qu'il y a une planche où j'ai dessiné des lettres, mais pour le reste c'est notre lettreur qui a fait le travail, Jeff Powell

Pornsak : Cette idée était présente dès le départ dans le script. Comme on a pas de sons dans les comics, on voulait quand même qu'il y ait une sorte de bande-son bizarre pour accompagner les apparitions fantomatiques. Autant les insultes je ne pense pas que ça fonctionnerait dans un film - ou alors avec des murmures - mais comme les lettres de Jeff constituent un élément visuel supplémentaire, je pense que ça ajoute quelque chose à l'ensemble. Je ne sais pas d'ailleurs si les lecteurs entendent ces insultes quand ils lisent les pages.


Infidel parle de racisme, et il y a une préface de Jeff Lemire sur l'équilibre entre le message et le divertissement dans une bande dessinée. Comment as-tu manié cet équilibre, et particulièrement dans un monde où une partie du lectorat se plaint de lire des comics politiques ? 

Pornsak : c'est quelque chose que j'ai appris de Mike Carey, à l'époque où je travaillais chez Vertigo. Il me disait toujours qu'il faut faire attention à où tu plantes ta tente. Comme au cinéma, où le casting est hyper important, 80% de ton projet repose sur les acteurs. Il me disait que planter sa tente au bon endroit, ça te fait la moitié du travail. Ce dont je me suis rendu compte, c'est que si tu plantes ta tente dans un sol politiquement fertile, dans un registre qui est favorable aux thématiques sociales, hé bien tout ce qui en ressortira sera forcément politique, et aura un ressenti politique. C'est amusant d'ailleurs, j'ai l'impression qu'avant on se demandait si les histoires étaient politiques, alors qu'aujourd'hui on a compris qu'elles le sont toutes, mais la question est de savoir si tu le reconnais ou non. La tente que j'ai plantée était indubitablement politique : on parle d'une jeune femme musulmane, qui vit dans New York, dix ans après le 11 septembre. Il y a des commentaires sur les discours racistes et les inégalités liées aux ethnies. 

Quand tu as ce terreau politique, il y a moins de pression sur la façon d'éditorialiser : tu laisses tes personnages être des personnages, et ce sera ensuite aux lecteurs d'avoir leur interprétation politique. Ceci étant dit, je suis conscient de la façon dont certains peuvent interpréter les choses politiquement. C'est un peu comme si tu plantes une graine et que tu regardes dans quelles directions iront les branches de l'arbre qui pousse, et qu'en prenant du recul tu dois revoir celle que tu étais en train de suivre du regard. On réfléchit beaucoup à la portée de notre discours en fonction de ce que l'on raconte. Par exemple, dans ce titre nous avons une femme noire qui meurt, ce qui a été la source de beaucoup de discussions entre nous. Est-ce qu'on peut montrer ça ? Quelle est la portée de cet évènement ? L'important, c'est ensuite de se tenir à ce que tu as dit. 

Il n'y a pas de manichéisme dans Infidel non plus : on est pas dans une situation où les personnes blanches sont toutes "méchantes" et celles de couleurs seraient "gentilles"...

Au moment de faire Infidel, il n'y avait pas toutes ces conversations et ces débats sur les questions raciales comme c'est le cas en ce moment, et à la base je voulais justement que ce soit des sujets plus discutés. Il y a certains aspects du racisme qui sont assez faciles à discerner, mais il y a aussi des aspects sur lesquels tu n'es pas forcément d'accord, ou une forme de racisme qui n'est pas aussi simple à identifier. C'était assez neuf de découvrir ça pour moi à l'époque. Puis certaines personnes seront aussi plus sensibles à ces sujets, ou justement plus ou moins exposées en fonction non pas que de leur couleur de peau, mais du reste de leurs privilèges. Tout ceci est assez complexe, et mon but était aussi de parler de cette complexité et de la façon dont chacun peut y contribuer, sans forcément le savoir. C'est pas une question d'être gentil ou méchant, mais de rappeler que tout ça peut être très déroutant.

Aaron, j'imagine qu'il y a des choses auxquelles il faut faire attention quand on dessine des personnes si différentes, notamment pour ne pas propager de stéréotypes ?

Aaron : oui, on a discuté de tout avec Pornsak, qui duraient des heures (ils rient ensemble). J'ai engagé des modèles pour représenter les personnes que je devais dessiner. Et plus tu dessines, plus tu te rend comptes aussi des éléments sur lesquels les gens identifient les différences entre ethnies et cultures. Il faut juste traiter chaque personnage comme un être humain et avoir de l'empathie pour eux. Et même en ce qui concerne les fantômes, on n'avait pas l'intention d'en faire des boogeymans, on se rend compte dans le titre que lorsqu'ils étaient vivants, c'étaient sûrement des personnes perdues aussi. On va pas se mentir, c'était avant Trump et les casquettes MAGA, donc ce serait sûrement un peu plus difficile d'avoir autant d'empathie pour ces fantômes aujourd'hui (rires). J'ai l'impression qu'on a fait Infidel au bon moment, à une époque qui nous a permis de ne pas avoir de biais.

En effet, il y a beaucoup de choses qui ont changé entre la publication du premier numéro et aujourd'hui. Il y a quelque chose que vous changeriez à Infidel si vous deviez le refaire maintenant ? 

Porsnak : c'est assez difficile de dire pour moi comment ça pourrait être différent. Je pense que tout ce que l'on créée, quel que soit le degré artistique, tombe quand même dans le divertissement et la pop culture. Or par définition, la pop culture est une réaction à la culture qui nous entoure. Autrement dit, tout ce qui a du succès à un moment donné ne devrait pas avoir le même succès à une autre moment, puisque la réaction n'est plus la même. Les oeuvres ne rentrent pas en contact avec du vide : ce sont des personnes à un instant T qui réagissent à ce qu'elles voient/lisent. Donc, oui, Infidel aujourd'hui serait forcément différent. Je pense que son coeur thématique serait le même, mais est-ce que l'histoire serait identique ? Je ne crois pas.

Aaron  : je pense que je peux dire ce qui aurait changé si on avait fait Infidel aujourd'hui. Non seulement ces personnages vivraient dans un immeuble hanté, mais elles y seraient en plus confinées à cause de la pandémie. Tu n'aurais pas le droit de sortir, la tension serait intenable !


Ha mais oui, c'est mortel comme idée. Pourquoi n'en faites vous pas une sorte de suite spirituelle ?

Aaron : oh, je crois qu'il va encore falloir attendre avant que des gens aient envie de lire des histoires sur le confinement (rires).

Pornsak : c'est vraiment quelque chose que je me demande, combien de temps va passer avant qu'on aborde ce qu'on vient de vivre frontalement en bande dessinée ? 

Justement, comment cette pandémie vous a-t-elle affectée professionnellement ?

Pornsak : on était en train de travailler très dur pour que The Good Asian sorte en 2020, et d'un coup le monde s'est arrêté. Mon artiste a changé de pays trois fois en six mois, et ça a mis le titre en retard. Mais ça m'a permis de laisser le script respirer, et c'était assez sympa de m'y plonger en prenant le temps, de vivre dans les années 30 plutôt qu'en 2021. Pour moi, la pandémie a mis en exergue tout un tas d'inégalités et d'injustices qui étaient déjà présentes, et maintenant on est en train de faire avec les conséquences et de réfléchir à ce qu'on doit faire pour faire partie de la solution plutôt que du problème. En ce qui concerne les comics, je crois que beaucoup ont réexaminé des choses pensées comme acquises, sur l'édition, la distribution. De façon curieuse, le secteur des comics est ressorti plus fort de la pandémie, c'est une époque vraiment intéressante à suivre. 

Aaron : en ce qui me concerne, l'année dernière c'était la meilleure année de ma vie. Je travaillais sur Hellblazer, et DC avait déjà décidé de ne pas continuer après le douzième numéro. Quand la pandémie est arrivée, je savais donc que j'avais encore du travail pour l'année. Quand Hellblazer s'est conclu, j'ai eu du travail de partout. D'un point de vue créatif, tout a explosé, et la vie a été plus compliquée d'un point de vue social, et j'étais trop occupé dans mon studio (que j'ai construit pendant la pandémie) pour m'en rendre compte. Mon réseau créatif a grandi, ce qui fait que je suis toujours coincé à la maison, mais on mange et on va boire dehors quand même (rires). Je me suis senti privilégié, parce que je sais que d'autres créateurs ont vu leurs comics s'évaporer en un claquement de doigt - notamment chez Marvel et DC, chez qui il y a eu aussi les licenciements. Mais on a aussi vu des comics indé' sortir et avoir des chiffres complètement fous pour de l'indé. 

Pornsak : il faut regarder les chiffres de House of Slaughter, le spin-off de Something is Killing the Children, ça a atteint un score que Batman lui même n'atteint pas !

Aaron : Boom! Studios m'a donné beaucoup de travail aussi pour des couvertures, à tel point que j'ai dû refuser à un moment car je ne peux faire qu'une couverture toutes les six semaines. Il y a aussi des couvertures que j'ai faites mais qui ne sont toujours pas annoncés ou utilisées, et qui attendent donc d'être présentées. 

Super, vous avez des projets à nous teaser en conclusion ?

Pornsak : en ce qui me concerne, The Good Asian me prend tout mon temps. On a atteint la moitié du titre donc je peux commencer à penser au prochain, mais une partie du plaisir dans la conception d'un comicbook c'est aussi de recevoir les planches et de réfléchir à ce qu'on peut changer dessus. 

Aaron : je ne peux pas dire grand chose, mais je dirai que travaille sur un nouveau projet pour le DC Black Label, au format prestige. Je commence aussi à co-écrire quelque chose, un western fantastique, pour un éditeur indé' - et sinon, je fais aussi du Donjons & Dragons en ligne sur Twitch avec d'autres créateurs de comics ! 

Très bien, merci beaucoup ! 

Remerciements : François Hercouët (Urban Comics)

Arno Kikoo
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