Second passage par le DC Black Label pour l'exorciste en imper'. Après avoir partagé l'affiche avec Batman dans la mini-série Batman : Damned, pour sceller le départ de cette enclave de publications, John Constantine hérite de son propre titre avec deux vedettes aux commandes. Tom Taylor se chargera de l'écriture de la mini en trois numéros Hellblazer : Rise and Fall, avec l'artiste Darick Robertson aux dessins. L'un et l'autre s'étaient déjà croisés le temps du one-shot DCeased : A Good Day to Die #1, avec Laura Braga. Il est probable que l'absence de Robertson de la nouvelle série The Boys s'explique par son envie de terminer (à temps) cet autre projet avec son nouveau copain.
Pensée comme une enquête policière, cette nouvelle aventure du sorcier britannique l'amènera à chercher l'origine d'une série de meurtres s'abattant sur la caste des 1%. Après qu'un milliardaire ait été retrouvé empalé sur la pointe d'une église, avec des ailes d'anges cousues dans le dos, d'autres cadavres commencent à s'empiler au sein de "l'élite" en suivant un même mode opératoire. Les victimes seraient apparemment toutes corrompues, dans un apparat de polar social revendiqué par Tom Taylor.
L'inspectrice Aisha Bukhari, en charge de l'affaire, va recevoir la visite de son vieil ami d'enfance John Constantine qui l'aidera à mettre un peu de lumière sur ces crimes relativement mystérieux. Tout cela serait en fait lié au premier sort de magie exécuté par le blondinet il y a trente ans, impliquerait l'enfer et le paradis de la cosmogonie DC Comics, et interrogerait la relation entre la flic et le détective de l'occulte pour quelques inédits éventuels.
Le premier numéro est attendu pour le mois de septembre en suivant le format "étendu" des habitudes du DC Black Label, catégorie "dix-sept ans et plus" et à 6,99 dollars le single.
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