Depuis les parodies de Super Picsou aux épisodes sur ce fou de Chang dans la série Community, la théorie s'est vérifiée maintes et maintes fois : on peut tout mélanger avec les codes du feuilleton noir, pour peu qu'on force suffisamment le trait. On pourrait même écrire des articles dans ce style, avec la même quantité d'informations, et vous n'y verriez que du feu. D'ailleurs cette preview commençait comme toutes les autres previews.
Au bar de la section, par une nuit sombre, cette vieille racoleuse de
Marvel était venue m'aborder. En robe de soirée noire, un rouge à lèvre aguicheur et des variantes plein la musette. J'lui dis "traîne pas, beauté". Son parfum m'enivrait, mais j'avais cette saleté d'éthique qui me collait à la peau depuis l'affaire Doritos. Triste époque. Ce vieil Arnie n'a plus jamais été le même depuis. Pendant que le pianiste du comptoir nous lançait sur une mélopée familière, j'ai vu les yeux de la môme
Marvel qui ne quittaient plus les miens... Elle me susurre à l'oreille
qu'un certain "Ronald Garney", une frappe dont le seul nom suffisait à faire trembler tous les encreurs de l'Upper East Side, était sur un coup. Lui et ce vieux filou de
Gerry Duggan avaient une grosse prise en vue :
relancer les Marvel Noir, plus de dix piges après la première opération. Elle me fait voir la marchandise. Quelques planches aux allures de reliques usées où on reniflait le talent à chaque centimètre. Un orfèvre. J'me vois séduit. Mais bon dieu, je sentais que j'allais pas aimer comment tout ça allait finir... Vous voyez ?
Pour résumer, Fantastic Four : Grimm Noir #1 ce mercredi, avec des jolies pages. La semaine prochaine nous verrons comment s'écrit une preview pour une romcom' adolescente avec tout un tas d'autres tournures passionnantes ! On a beau dire, on fait tout de même un beau métier.
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