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De Murder Falcon à Wonder Woman : Dead Earth : entretien avec le talentueux Daniel Warren Johnson

De Murder Falcon à Wonder Woman : Dead Earth : entretien avec le talentueux Daniel Warren Johnson

InterviewIndé

S'il est bien un artiste dont on vous aura vanté les mérites au fil des années passées, il s'agit de Daniel Warren Johnson, dont les dernières productions Extremity ou Murder Falcon avaient déjà fait le soin d'un gros podcast au courant de l'été passée. En octobre dernier, Warren Johnson était présent dans l'imposante artist alley de la New York Comic Con. A la venue de son titre Wonder Woman : Dead Earth dans le DC Black Label, il était donc impensable de ne pas aller s'asseoir à la table de l'artiste pour lui poser quelques questions. Ce que ce dernier, très occupé naturellement, a accepté de faire pour cette passionnante interview, qu'on sera heureux de vous partager ci-dessous. Bonne lecture !


Bonjour Daniel. En premier lieu, peux-tu nous parler de la création de Murder Falcon [en avril 2020 chez Delcourt], qui a un pitch de départ complètement fou : un métaleux et un aigle humanoïde experts en art-martiaux qui combattent des Kaïjus grâce au pouvoir du métal ! Comment en arrive-t-on à imaginer ça ?

Tout a commencé avec le nom de la série. Tu connais le roller derby ? Mon frère en fait, en dehors de Boston, où c'est très populaire. Il essayait de trouver un nom pour son groupe, et il m'a fait une liste de noms qu'il trouvait stylés, comme Injurial ShredderBomb Squad... et Murder Falcon était là-dedans. Je lui ai tout de suite écrit pour lui dire que j'allais utiliser ce nom et qu'il ne pourrait pas le reprendre. Plus tard, le soir, j'étais en train de conceptualiser, en images, ce à quoi pourrait ressembler un "murder falcon". C'était un nom qui, pour moi, avait une résonance très "métal". C'est de là que sont venues mes idées : et s'il avait un bras métallique ? Et si ses pouvoirs venaient de la musique métal ? Le concept m'est donc venu pendant la nuit, en allant me coucher, et le reste a découlé de cette étincelle initiale. J'ai toujours sur à quoi il allait ressembler physiquement... je me rappelle que je m'étais imaginé simplement à quoi ressemblerait Val Kilmer en faucon (rires).

C'est une histoire bourrée d'action, mais qui ne se contente pas d'un simple aspect divertissement. Je lui trouve un côté très actuel pour notre génération de trentenaires, sur le fait de composer avec son passé, de ne pas avoir peur à aller de l'avant... Quelle part de toi-même mets-tu dans ces histoires ?

La réponse courte est : beaucoup. 

J'ai essayé un moment de ne pas mettre autant de ma personne dans mes histoires, mais je me suis rendu compte que ça n'avait pas d'intérêt. Créer des univers de toutes pièces, particulièrement en comics, c'est un travail difficile. Si je ne mets pas un peu de moi, ça ne permet pas d'avoir des enjeux assez haut, qu'importe toute l'action et toute le panache que tu mettras sur les planches. C'est aussi difficile de finir l'histoire parce que tu ne croiras pas vraiment en ce que tu racontes. Quand ton inspiration provient du coeur, ça va t'aider à affronter une page blanche ou toute autre difficulté. Si tu ressens l'honnêteté de ton travail, ce sera plus facile de faire ce voyage puisque tu n'as pas à te soucier de la destination.


Je pense que plein d'artistes ont bossé sur des projets où à un moment tu galères sur ton travail, car tu n'es pas certain que tous les efforts en valent la peine. C'est la façon dont je vois les choses. C'est pour ça que je préfère écrire pour moi-même : je vois la destination. Je sais que c'est loin, mais que je vais y arriver à un moment. Et je ne sais pas si ça en vaudra le coup, mais je le crois.

Quel est le rôle selon toi des comics ? S'agit-il de simplement divertir, ou y vois-tu un but plus profond ?

Je pense qu'il y a plusieurs choses à titres égaux, que j'approche différemment. Je bosse dans la fiction, et il faut bien sûr divertir, impressionner. Mais personnellement, en tant que créateur, avoir quelque chose qui ne se contente que de divertir n'en vaut pas la peine. Il faut qu'il y ait une couche plus profonde. Je ne dis pas que tout le monde doit faire pareil, mais c'est l'approche que j'ai eu pour Extremity, Murder Falcon. Je ne veux pas avoir l'air d'un idiot, mais je pense que j'ai hérité d'un don, dont l'origine peut être appelée comme tu veux - qu'il s'agisse de "Dieu" ou "l'Ether de la Vie". Et je pense également que je suis dans une position privilégiée : je peux écrire et dessiner mes propres oeuvres. Ce qui me donne aussi des responsabilités - désolé si j'ai l'air pédant en le disant comme ça. Je veux être respectueux, et faire des histoires pour montrer ce qui est bon de ce monde, mais aussi comment exister avec ses traumas, faire avec les pires choses qui puissent nous arriver. 

Et tout arrive en même temps, le divertissement et le message. Je veux que ceux qui me lisent soient impressionnés de ce qu'ils voient, mais qu'ils ressentent aussi l'histoire de façon personnelle. C'est peut-être risible, mais c'est vraiment ce que j'essaie de faire. Je veux créer une bonne histoire en premier lieu, et ce sera ensuite au lectorat de décider quelle part d'eux-mêmes ils s'autorisent à résonner dans les grandes lignes que j'ai posées, et qui viennent de ma propre histoire. Il y a des personnes avec qui ces histoires ont permis une interconnexion très forte. Je reçois beaucoup de mails, de personnes qui ont lu Murder Falcon et qui me parlent de leur propre expérience du cancer, qu'il s'agisse d'eux-mêmes ou de leurs proches. C'est vraiment génial. D'autant plus que je me rappelle qu'en faisant Murder Falcon, je doutais beaucoup. Après ces retours, j'essaie d'être plus confiant.


En tant qu'artiste, y a-t-il une façon particulière pour transmettre ces émotions sur les planches, pour faire une connexion avec son lectorat ?

C'est une très bonne question ! Il y a plusieurs choses que j'essaie de faire. Elles sont plutôt distinctes, dans la façon dont j'écris, puis le dessin en tant que tel. Quand j'écris, j'applique plus ou moins cette philosophie : le moins de mots possible est le mieux. Si je peux faire le plus gros du travail par le dessin, alors c'est ce que je préfère. Il y a plein de fois où quand je dessine, j'en arrive à enlever des bulles de dialogue, car elles deviennent inutile par rapport à ce que le dessin communique. Plus il y a de mots, plus j'ai peur de me déconnecter des lecteurs. Le langage c'est très bien, mais il a ses limites, et ses barrières. Alors qu'à mon sens, l'art est bien plus universel que le langage. Ce sera bien plus efficace de dessiner une personne triste plutôt que d'écrire "cette personne est triste". 

Je pense aussi à mettre le moins de traits possibles pour les visages de mes personnages, car c'est comme ça qu'ils sont le plus expressifs. Ce n'est pas que pour moi : regarde l'utilisation qu'on fait des émojis, c'est une façon hyper simple de véhiculer des sentiments en dessin. C'est la même chose en comics. Il m'est arrivé à plusieurs reprises, par le dessin, de pouvoir m'identifier à des personnages qui n'ont pourtant rien à voir avec moi, avec qui je ne partage pas d'expériences - et pourtant, j'avais l'impression de comprendre ce qu'ils ressentaient. J'ai envie de pouvoir donner ça également à mes lecteurs. Je ne sais pas si j'y réussis, mais je m'y essaie.

J'ai envie d'aborder techniquement ton processus créatif, puisque tu es à la fois scénariste et dessinateur. Est-ce que tu prends le temps d'écrire un script, ou bien as-tu déjà tout en tête et couches-le tu sur papier directement ?

J'essaie de faire comme ça, dessiner directement à partir de ce que j'ai en tête. Mais trop souvent j'ai le sentiment de construire une maison de sable. Je ressens le besoin d'avoir des fondations solides pour pouvoir poursuivre le travail. J'écris donc des scripts, mais je n'aime pas faire des descriptions case par case. Les dialogues en revanche sont posés. Je connais à peu près le nombre de pages, et une fois que j'ai le script ainsi, je commence à me représenter comment ça va être retranscrit en dessin. C'est là que la partie "dessin" commence, à mesure que je m'imagine visuellement comment passer du script à la page. Les choses peuvent changer en cours de route quand je commence à dessiner, mais tout le script est terminé avant que je ne commence à dessiner quoique ce soit. Il faut qu'en tous les cas, le script fasse du sens avant de démarrer, comme ça, au pire, je peux toujours me reposer dessus. Par contre, une fois qu'il est écrit, et que je l'ai relu plusieurs fois, je ne reviens plus dessus.


Murder Falcon fait huit numéros. C'était ce que tu avais prévu ou tu as dû ajuster en cours de publication ?

J'ai souhaité que ça soit plus long. mais l'histoire ne le voulait pas. Ca ralentissait toujours vers le milieu. Si le concept est fort, j'avais le sentiment que si c'était trop long, ce concept et le côté "too much" deviendraient fatigants après une bonne réception. Il s'agit un peu d'une histoire où les choses arrivent parce qu'elles doivent arriver, et les lecteurs restent volontairement crédule qu'un certain temps. Huit numéros, c'est juste assez pour présenter ton monde, bâtir le passé du héros, présenter un groupe, puis un second et enfin sauver le monde (rires). Tout en ajoutant quelques pistes et émotions par-ci par là. Je m'amusais vraiment beaucoup avec Murder Falcon, j'avais envie d'aller jusqu'à dix ou douze numéros. Mais dès que j'essayais de rallonger, ça ne prenait pas, l'histoire ne voulait pas être étendue à ce point. Ca a même été un challenge de passer de quatre à huit numéros. C'est pour ça qu'il n'y a pas plus de numéros, et qu'il n'y aura pas plus Murder Falcon. Je ne veux pas me vanter, mais je crois que j'ai bien géré la fin.

Tu travaillais aussi avec un éditeur chez Image, j'imagine ; c'est toi qui décides également, par exemple, de la pagination de tes numéros ?

Oui, il y a une équipe éditoriale chez Image/Skybound. Je travaille avec Sean Mackiewicz qui est incroyable. Il est très fort pour donner des voix aux personnages et s'assurer que l'histoire tient debout. Il est si doué que lorsqu'il me dit que mon travail est bon, je n'ai pas à m'en faire. Et de l'autre côté, s'il me dit qu'un passage est à retravailler, c'est qu'il le faut vraiment (rires). Mais c'est bien, j'en ai besoin. Il ne me le dit pas en me rabaissant. Il me dit juste qu'un élément ne fonctionne pas, mais ne me dit pas ce que je dois faire pour que ça aille mieux, ou peut-être juste un indice. Il a donc forcément un impact sur le titre. Pour moi, le meilleur éditeur voir où l'artiste ou le scénariste veut aller, et il lui donne juste le petit coup de pouce qu'il faut. 

A la New York Comic Con 2018, j'avais un vrai problème pour Murder Falcon #5. J'avais l'angoisse de la page blanche. J'étais en train de me prendre la tête sur ce monde, comment il fallait le sauver, à quoi les monstres allaient ressembler, et Sean a tout recentré sur le héros. Il m'a juste dit "mais qu'est-ce que veut Jake ?". Et c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre.


Tu travailles dans l'indé' depuis quelques années, quel est ton ressenti sur l'évolution de ce secteur ?

C'est superbe de voir où est allé Image Comics, notamment grâce à The Walking Dead. Maintenant le titre est terminé et je pense qu'une nouvelle ère va s'ouvrir, et je ne sais pas à quoi elle va ressembler. Il y a des problèmes, mais je ne sais pas comment on va les réparer. Mais je veux voir plus d'artistes écrire leurs propres travaux. Ce n'est pas pour taper sur les scénaristes, mais il nous faut plus de visions d'artistes singulières. Il faut qu'on ait plus d'artistes qui puissent mettre sur des planches ce qu'ils ont à dire, sans l'aide d'un auteur. 

Pourquoi ça ?

Je pense qu'il y a eu de superbes collaborations entre auteurs et artistes récemment, et c'est un bon modèle de fonctionnement. Mais on ne voit qu'une seule partie de l'industrie. La majorité des comics sont faits ainsi, en séparant les deux moitiés "scénariste"-"artiste", et j'ai envie de voir plus d'ensemble. Quelque chose qui n'est fait que par une seule personne. Et je veux voir ça en mainstream. Je ne sais pas comment tu peux faire ça, mais c'est quelque chose qui m'excite. J'en parle à chaque fois que je rencontre un artiste que je trouve talentueux : pourquoi tu n'écris pas ta propre histoire ? Il faut y aller petit à petit, mais ce n'est pas si difficile. J'essaie toujours d'encourager les artistes à faire le premier pas. 

Tu parles de vouloir plus de "vision singulière" dans le mainstream, c'est une raison qui t'as motivée à te lancer pour Wonder Woman : Dead Earth ?

Je ne pense pas que ce soit l'une des raisons. Ils m'ont proposé de dessiner un titre Batman en premier lieu, mais je leur ai répondu que je ne ferais quelque chose que si je pouvais écrire et illustrer à la fois. Ils m'ont alors demandé ce qui m'intéressait, et je leur ai proposé plusieurs idées, et c'est celle de Wonder Woman qui leur a plu. Je me rappelle de leur avoir pitché une version X de Dial H for Hero, ça ne leur convenait pas (rires). Ils voulaient vraiment "la patte de DWJ sur un personnage tête d'affiche", en fait. 

J'y ai donc réfléchi. Il y a plein de comics que j'adore sur Superman ou Batman, mais il n'y a pas beaucoup de titres sur Wonder Woman que j'aime. Et ce n'est pas pour dire du mal des équipes créatives, juste que l'héroïne ne m'a jamais paru intéressante. Alors je me suis dit : et si je faisais un comicbook Wonder Woman que j'aurais envie de lire ? Je sais que ça fait très élitiste, mais ce n'est pas le but, je suis juste honnête. Il y avait tout un challenge pour faire en sorte qu'au premier coup d'oeil, on reconnaisse mon travail, mais que n'importe quelle personne voyant par exemple une couverture reconnaisse aussi qu'il s'agit de Wonder Woman.


Comment gères-tu le fait de créer ton propre univers d'une part et de bosser sur une propriété sur laquelle de nombreux auteurs et artistes sont passé avant toi ?

C'est un peu pour cet équilibre que j'ai choisi Wonder Woman. Parce que je n'ai pas envie de me mesurer à un All-Star Superman (rires). Ca me semblait le meilleur choix. C'est une héroïne très idéaliste, qui nous parle d'amour, de paix, et qui ne vient pas de notre monde. Elle n'a pas forcément nos codes, notre façon de penser, et peut donc tout simplement dire à quelqu'un "j'agis comme ça parce que je t'aime", dans un sens tout à fait pur, sans sous-texte. "Vous êtes humains, vous avez besoin de mon amour", c'est quelque chose d'audacieux d'être comme ça. J'essaie de m'amuser, de respecter le personnage tout en repoussant ses limites.

On a déjà pu voir sur la couverture et les planches qu'il y aura pas mal de monstres. Sans trop en dévoiler sur le contenu, que peut-on attendre de ce Wonder Woman : Dead Earth ? 
[nda : l'interview a été réalisée avant la sortie du premier numéro]

Je n'essaie pas de réinventer quoi que ce soit, d'inventer de nouveaux personnages, mais travailler avec ce qui existe déjà. Je veux bosser sur la tension qui existe entre Wonder Woman et ceux qui lui sont proches. Tout le concept était de prendre King Conan, de remplacer Conan par Diana et de voir ce que ça donnerait. J'espère que vous en apprécierez la lecture.

Tu as été très occupé par ce projet, mais j'aimerais savoir : vas-tu continuer Space Mullet [nda : en VF chez Akileos] un jour ? On attend beaucoup ça aussi...

Peut-être un jour. Tu sais, ça a été imprimé chez Dark Horse et ça n'a pas très bien marché. C'est ce qui arrive, c'était un peu décourageant, et je n'ai pas vraiment trouvé comment gagner de l'argent avec Space Mullet. Je ne dis pas que ce n'est qu'une question d'argent. Mais quand j'ai commencé Space Mullet, je débutas à peine dans les comics. J'acceptais n'importe quel job pour avoir des sous, et je dessinais Space Mullet pour le plaisir. Puis je suis passé à plein temps dans les comics, et ce qui était au début fun a commencer à devenir trop demandeur en temps. Il faut que je trouve une façon d'intégrer ce comicbook dans mon emploi du temps professionnel. Je ne peux plus le faire par loisir. Je veux être près de ma famille, je veux m'améliorer à la guitare (rires). Je reviendrai un jour à Space Mullet, mais je ne sais pas quand.

Pour terminer, il y a quelque chose qui m'interpelle : en convention, tu produits des mini-comics (comme Green Leader ou Old Man Skywalker) que tu proposes à prix libre. Et personne d'autre ne fait ça !

Quand j'ai fait Green Leader, qui était mon premier comicbook de ce genre, c'était pour voir si je pouvais toujours prendre du plaisir à dessiner car j'étais sur un projet qui était en train de me cramer. Et je m'étais toujours demandé si l'on pouvait raconter ce qui arrive au pilote qui détruit le Super Destroyer dans le Retour du Jedi. Je me suis juste dit que je devais dessiner ça. Mes potes me disaient que c'était une mauvaise idée, que Disney ne me laisserait jamais faire. Je l'ai juste fait, imprimé, et je le montre en convention. Les gens donnent ce qu'ils veulent. Parfois deux dollars, parfois dix, parfois certains prennent plusieurs exemplaires sans rien donner. Mais tu ne peux pas l'avoir livré chez toi. La seule façon de l'avoir c'est de venir à une convention où je suis. Ca donne aux lecteurs un prétexte pour dire bonjour, et une façon pour moi d'expérimenter pour le plaisir. Je ne pense pas que je pourrai faire des comics Star Wars "pour de vrai" - parce que Lucasfilm a une vision précise, qui n'est pas la mienne. 

Tu as d'autres projets en cours à part Wonder Woman : Dead Earth ? 

Je vais travailler dessus pendant quelques mois encore. J'ai démarré en juillet, je pense que j'aurai fini à l'été prochain. Et je serai ensuite au travail sur un autre titre, pour lequel je ne peux rien te dire pour le moment. 

Très bien, merci beaucoup !


Photo : Daniel Warren Johnson et un rédac' chef content

Arno Kikoo
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