En parallèle des annonces de DC Comics et Marvel, la New York Comic Con aura accueilli les équipes de Boom! Studios pour présenter, à leur tour, les projets en chantier et prévus pour occuper les kiosques de l'an prochain. Par-delà les démonstrations de force des Big Two, les comics indépendants auront été quelques uns à se montrer au public, avec, parmi ceux-là, la série Alienated de Si Spurrier et Chris Wildgoose.
L'intrigue, toute bête, évoque
le travail de la famille Gunn sur Brightburn, un film d'horreur sorti cette année et qui proposait une version alternative de l'histoire de
Superman, où le bébé trouvé par deux fermiers dans sa nacelle de voyage était, à l'inverse de l'habituel petit gars bienveillant, l'envoyé d'une espèce alien belliqueuse et destructrice. Dans le même ordre d'idée,
Spurrier explique vouloir prendre à l'envers le scénario d'un film à la
E.T. : trois adolescents trouvent, dans une forêt, une créature extra-terrestre qu'ils vont adopter et dont ils vont prendre soin. Mais, là où la bestiole d'
Amblin était un sympathique alien moche et non-violent, la créature dont il est question ici serait plutôt de l'ordre d'une divinité du chaos à la
Howard Phillips Lovecraft.
A la croisée des chemins entre ces inspirations (et une ambiance à la
Chronicle, où le groupe d'ado' risque d'utiliser leur alien de compagnie à mauvais escient ou s'entre-déchirer dans une petite ville du Midwest), le titre est attendu pour février 2020. Une soupape de violence et de sociopathie pour
Spurrier, habitué à des oeuvres violentes ou nihilistes, et un défouloir pour
Chris Wildgoose après ses années chez DC Comics. L'ensemble paraît très prometteur, et se paye même une petite couverture du sympathique
Bengal (à l'instar de
Wildgoose, un autre vétéran de
Batgirl).