L'arrivée récente d'une bande-annonce pour Once Upon a Deadpool aura jeté le trouble sur cet étrange projet de la 20th Century Fox. Un fan, artiste et scénariste à ses heures, se sera aperçu des détails de l'intrigue proposée dans cette aventure classée tous publics, qui ne lui étaient pas réellement inconnus.
Puisque la sortie de Once Upon a Deadpool s'aligne avec les fêtes de Noël, Ryan Reynolds avait pitché le film comme une sortie méta' sur l'esprit de cette période. Il aura ainsi été chercher Fred Savage pour un hommage à Princess Bride, film dans lequel un papy tendre vient conter au chevet de son petit-fils malade un formidable conte avec des géants, des épées et une jeune Robin Wright - forcément, c'était formidable.
Le petit-fils malade a cependant bien grandi, et c'est un
Fred Savage adulte qui se retrouve à devoir écouter
Deadpool lui raconter son histoire - celle de
Deadpool 2,
avec des cuts obligatoires pour les scènes violentes où les échanges au langage fleuri. Cette idée avait bien été proposée sur les réseaux sociaux par un certain
Michael Vincent Bramley, directement adressée à
Ryan Reynolds, en décembre dernier.
Ce-dernier explique n'avoir pas suivi l'actualité depuis et être passé complètement à côté de l'annonce ou des détails de Once Upon a Deadpool, jusqu'à la sortie récente du trailer. Les détails sont effectivement assez troublants, puisque le pitch proposé ici est en totale adéquation avec la promesse de ce métrage bonus - et sorti longtemps avant que Reynolds n'ait proposé le projet, voire longtemps avant la sortie de Deadpool 2 au cinéma, tout simplement.
Bramley a depuis expliqué qu'il a bien été contacté par Ryan Reynolds cette semaine. Le fond de ces échanges restera du domaine de l'imaginaire ("je te file dix mille boules si tu dis que c'est une coïncidence et que t'arrêtes de l'ouvrir en grand"), mais il est probable que tous deux soient arrivés à un arrangement.
A noter que certains organes de presse spécialisée aux Etats-Unis se sont depuis emparés de l'affaire, s'agissant après tout d'un plagiat supposé, tandis que Bramley ne manifestait pas le désir d'une compensation financière, mais simplement d'être crédité ou d'obtenir une place pour la première (même pour Detective Pikachu, le gars est quand même super arrangeant).
A voir maintenant quelle forme aurait pris cet accord - au vu de la croisade menée par Bramley pour obtenir l'attention de Reynolds toute cette semaine, il paraîtrait curieux que l'on ne réentende pas parler de l'affaire d'ici quelques mois ou un an de plus pour comprendre ce qui s'est réellement dit entre l'un et l'autre. Si jamais, vous pouvez aussi chercher son nom dans le générique de fin (en théorie, il serait précédé de la mention "sur une idée originale de").