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Qui sont Tom Holland et Jon Watts, les piliers du prochain Spider-Man ?

Qui sont Tom Holland et Jon Watts, les piliers du prochain Spider-Man ?

DossierCinéma

Une dizaine de jours avant la San Diego Comic Con, haut lieu de l'entertainment, Marvel Studios a (encore) cassé internet en annonçant un acteur pour reprendre le flambeau de Tobey Maguire et Andrew Garfield, ainsi qu'un réalisateur pour succéder à Sam Raimi et Marc Webb. Une nouvelle qui fait forcément parler d'elle, Spider-Man oblige, mais qui s'inscrit dans une nouvelle tendance hollywoodienne, celle d'engager de parfaits inconnus.

Et puisque nous nous posons plein de questions sur ces deux lurons, comme nous nous en étions posés sur Colin Trevorrow au moment de l'annonce de Jurassic World à titre d'exemple, nous avons décidé de revenir sur le parcours de ceux qui feront la troisième génération de Spider-Man sur grand écran.

1. Tom Holland
Chapitre 1

Tom Holland

Né en 1996 à Kingston upon Thames, dans le grand Londres, Tom Holland est le fils de Nicola Elizabeth Frost, une photographe, et Dominic Holland, un auteur et comédien. Autant vous dire que plusieurs étoiles étaient déjà alignées pour le futur interprète de Spider-Man, né dans une famille et une ville tout à fait artistiques. Contrairement à Peter Parker, Tom Holland a trois frères, dont deux jumeaux, il a donc toujours été entouré. 

De la Prep School à Billy Elliot : l'éducation british

Dans la plus pure tradition de la scolarité à l'anglaise, Tom Holland a rapidement rejoint une école privée, qu'on appelle là-bas les Prep Schools, qui le destinait déjà à une belle carrière académique. c'est ainsi qu'il pu rejoindre la BRIT School of Performing Arts and Technology, une école plutôt prestigieuse puisqu'elle a formé des noms comme Adele ou encore Amy Winehouse du côté musical.

Dans un premier temps, Tom s'oriente ainsi vers la danse, et notamment le hip hop. Il rejoint une école spécialisée et est alors repéré par une chorégraphe, Lynne Page, qui est une associée de Peter Darling, très impliqué dans la populaire comédie musicale Billy Elliot, par laquelle sont passés d'autres futurs stars comme Jamie Bell (bientôt à l'affiche de Fantastic Four). Après de nombreuses éditions et deux ans d'entraînement, Tom Holland finit ainsi par rejoindre la comédie musicale en incarnant Michael, le meilleur ami de Billy, en juin 2008. Mais il reprend très vite le rôle principal, en septembre de la même année, où le public le remarque pour ses talents de danseur et de comédien.


On le retrouve alors à la télévision, dans un show intitulé The Feel Good Factor, pour lequel lui et d'autres Billy Elliot réalisent des chorégraphies spéciales en marge de la comédie musicale. De fil en aiguille, il va alors entraîner des jeunes pour l'émission de télévision, et ira même jusqu'à rencontrer, aux côtés d'anciens Billy Elliot, le premier ministre Gordon Brown, invité aux cinq ans de la comédie musicale. Un anniversaire qui était pensé par monsieur Elton John, qui sur place, ne tarit pas d'éloge sur les talents du jeune acteur/danseur. 

Tom Possible

Deux mois après la fin de son run sur la comédie musicale Billy Elliot, en 2010, il obtient un rôle dans le film The Impossible, réalisé par Juan Antonio Bayona, qui s'intéresse au tremblement de terre ayant eu lieu dans l'océan pacifique en 2004. Il y rencontre Naomi Watts et Ewan Mcgregor, qui eux aussi, salueront son talent. A la sortie du film, tous les grands noms de la critique comme The Hollywood Reporter ou The New York Times, adouberont d'ailleurs les acteurs en notant le potentiel du jeune comédien, que McGregor décrit comme "sur la voie pour être un acteur brillant". Naomi Watts ira dans son sens, allant même jusqu'à dire que Tom Holland a un don pour la comédie. Un compliment que l'acteur s'empressa de rendre dans une vidéo touchante :

Avant cette première expérience devant les caméras, Tom Holland s'était exercé au doublage en donnant sa voix à l'un des personnages de The Secret World of Arrietty (2010), un film d'animation japonais produit par le Studio Ghibi, une autre corde à son arc. Reprenant le chemin des plateaux de tournage, il revient dans How I Lived Now (2013), un film d'anticipation dans lequel il joue aux côtés de la toute aussi prometteuse Saoirse Ronan. Entre temps, il est couronné par plusieurs petits prix, ça et là, qui reviennent sur sa performance dans The Impossible et le considèrent comme un acteur plus que prometteur, le London Film Critic Award du jeune comédien britannique lui étant notamment décerné.

Le train est alors si bien lancé que l'entreprise Summit Entertainement, qui distribue le film, décide de faire campagne pour que le jeune acteur soit nommé aux Oscars. Il ne passera jamais ce cap, mais The Hollywood Reporter rapportera que la campagne en sa faveur a bel et bien existé, ce qui en dit long sur sa reconnaissance auprès de l'industrie et de la critique.

Le plein de nouveaux projets

Cela explique également son ascension plutôt fulgurante dans pas moins de trois projets, tout récemment. Dans le huit clos automobile Locke, en 2013, il incarnait, juste avec sa voix, l'un des fils de Tom Hardy - son accent britannique étant d'ailleurs immédiatement reconnaissable. On le retrouvera ensuite devant la caméra de Ron Howard aux côtés de Chris "Thor" Hemsworth dans In the Heart of The Sea, puis dans Backcountry, un thriller psychologique dans lequel il incarnera un fils renouant avec un père qu'il n'a que brièvement connu. Tout ça avant de le découvrir dans Civil War, où il effectuera d'après Variety un simple caméo, puis dans le fameux Untitled Spider-Man Reboot, prévu pour le 28 juillet 2017 aux Etats-Unis. Un programme bien chargé.

Côté vie privée, d'après son compte Instagram, le jeune homme est bien plus populaire que Peter Parker ne l'est au lycée, puisqu'il est déjà suivi par une horde de midinettes britanniques qui l'ont découvert en tant que Billy Elliot. En dehors de cela, il semble assez friand de saltos en tout genres, ce qui pourrait le conduire à réaliser une partie de ses cascades pour les besoins des productions Marvel Studios. La classe, quand on a seulement dix-neufs bougies au compteur.

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2. Jon Watts
Chapitre 2

Jon Watts

Contrairement à Tom Holland, Jon Watts est un peu mystérieux. Très peu d'informations sur le réalisateur circulent en ligne, et même l'entreprise chargée de le représenter n'offre pas de biographie sur le monsieur. Il faudra donc avant tout s'intéresser au personnage à travers son travail, ce qui n'est finalement pas plus mal pour un réalisateur. 

Un blagueur productif

Comme nombre de ses pairs, Jon Watts a commencé par des courts-métrages. Assez productif de ce côté là, il a affirmé son style et parfait ses techniques sur cette facette très spécifique du septième art, qui sert souvent d'entraînement ou d'exercice de style aux futurs grands réalisateurs. 

 

Très vite, on associe Jon Watts à l'humour. Ses courts-métrages n'en sont pas dénués, loin de là, et il faut savoir que le réalisateur a commencé, professionnellement, sa carrière dans la satire, en réalisant des épisodes de Onion Sportsdome et Onion News Network, en 2011. Deux séries de Comedy Central qui sont en fait des parodies des chaînes américaines. Un bel exemple : la candidature d'un homme plongé dans le coma pour la présidence des Etats-Unis, rien que ça :

On le retrouvera ensuite aux commandes de la réalisation et d'une partie de l'écriture de The Fuzz, une série à la Sesame Street. Ce n'est d'ailleurs pas le premier réalisateur à rentrer par la porte de la comédie en marionnettes, puisqu'un certain Peter Jackson est aussi connu pour avoir débuté dans ce drôle de milieu. Jon Watts continuera ainsi pendant quelques années dans le pastiche et la parodie, en développant notamment un faux talk show, Eugene!, dopé à l'humour méta. Et quand il n'est pas occupé à ridiculiser les émissions américaines, il réalise quelques publicités pour de grandes marques : rien de plus normal pour un jeune réalisateur.

D'une farce à un clown

Il attend son heure, donc, et va se faire remarquer de la plus belle des manières. Toujours en plein art du faux, il réalise un trailer tout aussi factice que les émissions précédentes, pour un film dans lequel un homme se retrouve coincé dans un costume de clown. Une bande-annonce qu'il attribue à Eli Roth, crédité comme le réalisateur de cet improbable et faux métrage. Une blague destinée aux fans, qui finalement, attire l'attention du principal intéressé :  Eli Roth va en effet contacter Watts et lui proposer ses services en produisant et en incarnant le protagoniste de son film. Un faux trailer sorti en 2012 devient donc, deux ans plus tard une bien belle réalité.

A ce titre, Jon Watts appartient à cette nouvelle génération de réalisateurs qui ne sont autres que des fans passionnés de l'industrie et de ses acteurs, et qui finissent par taper dans l'œil d'un décideur ou d'une star prête à faire croquer les petits jeunes. Un profil de metteur en scène tout à fait intéressant qu'on à hâte de voir débarquer sur un immense blockbuster comme Spider-Man. Il est d'ailleurs assez intéressant de noter que malgré son ascension au sein de l'industrie cinématographique américaine, Jon Watts a continué à exprimer son amour pour la parodie et l'irrévérence, en réalisant l'une des scènes de Our Robocop Remake, qui n'est autre qu'une réaction un poil trollesque au film Robocop de José Padilha, qui reprend scène par scène, toujours avec un réalisateur différent, le film original de Paul Verhoeven.

Police academy

Mais bien que Sam Raimi venait lui aussi de l'horreur lorsqu'on lui a proposé la réalisation du premier Spider-Man, ce n'est pas Clown qui a séduit Marvel Studios et Sony, mais sans doute Cop Car, son second long-métrage qui fut couvert de louanges lors du dernier festival de Sundance, consacré aux films indépendants. Sur place, cette histoire qui voit deux jeunes adolescents voler une voiture de police abandonnée, a beaucoup fait parler d'elle. Et si nous n'avons toujours pas la chance, en France, de compter un distributeur pour ce film, les américains le découvriront le 7 août prochain, et un premier trailer intense est déjà disponible :

Il y a fort à parier sur un petit buzz pour ce film indépendant qui devrait être boosté par l'arrivée de Jon Watts aux commandes de Spider-Man. En tous cas, Watts peut être fier de son travail sur ce métrage, dont l'approche et la réflexion sur l'enfance auraient incité Marvel Studios et Sony à choisir ce réalisateur, qui devra mettre en scène de nombreux jeunots dans le reboot de Spider-Man. Et dites-vous que Tom Holland n'est que le haut de l'iceberg, car des noms tout aussi prometteurs pourraient bien se glisser derrière ceux de Mary-Jane Watson, Gwen Stacy, Flash Thompson et tous les autres. On a hâte.

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Chapitre 1

Tom Holland

Né en 1996 à Kingston upon Thames, dans le grand Londres, Tom Holland est le fils de Nicola Elizabeth Frost, une photographe, et Dominic Holland, un auteur et comédien. Autant vous dire que plusieurs étoiles étaient déjà alignées pour le futur interprète de Spider-Man, né dans une famille et une ville tout à fait artistiques. Contrairement à Peter Parker, Tom Holland a trois frères, dont deux jumeaux, il a donc toujours été entouré. 

De la Prep School à Billy Elliot : l'éducation british

Dans la plus pure tradition de la scolarité à l'anglaise, Tom Holland a rapidement rejoint une école privée, qu'on appelle là-bas les Prep Schools, qui le destinait déjà à une belle carrière académique. c'est ainsi qu'il pu rejoindre la BRIT School of Performing Arts and Technology, une école plutôt prestigieuse puisqu'elle a formé des noms comme Adele ou encore Amy Winehouse du côté musical.

Dans un premier temps, Tom s'oriente ainsi vers la danse, et notamment le hip hop. Il rejoint une école spécialisée et est alors repéré par une chorégraphe, Lynne Page, qui est une associée de Peter Darling, très impliqué dans la populaire comédie musicale Billy Elliot, par laquelle sont passés d'autres futurs stars comme Jamie Bell (bientôt à l'affiche de Fantastic Four). Après de nombreuses éditions et deux ans d'entraînement, Tom Holland finit ainsi par rejoindre la comédie musicale en incarnant Michael, le meilleur ami de Billy, en juin 2008. Mais il reprend très vite le rôle principal, en septembre de la même année, où le public le remarque pour ses talents de danseur et de comédien.


On le retrouve alors à la télévision, dans un show intitulé The Feel Good Factor, pour lequel lui et d'autres Billy Elliot réalisent des chorégraphies spéciales en marge de la comédie musicale. De fil en aiguille, il va alors entraîner des jeunes pour l'émission de télévision, et ira même jusqu'à rencontrer, aux côtés d'anciens Billy Elliot, le premier ministre Gordon Brown, invité aux cinq ans de la comédie musicale. Un anniversaire qui était pensé par monsieur Elton John, qui sur place, ne tarit pas d'éloge sur les talents du jeune acteur/danseur. 

Tom Possible

Deux mois après la fin de son run sur la comédie musicale Billy Elliot, en 2010, il obtient un rôle dans le film The Impossible, réalisé par Juan Antonio Bayona, qui s'intéresse au tremblement de terre ayant eu lieu dans l'océan pacifique en 2004. Il y rencontre Naomi Watts et Ewan Mcgregor, qui eux aussi, salueront son talent. A la sortie du film, tous les grands noms de la critique comme The Hollywood Reporter ou The New York Times, adouberont d'ailleurs les acteurs en notant le potentiel du jeune comédien, que McGregor décrit comme "sur la voie pour être un acteur brillant". Naomi Watts ira dans son sens, allant même jusqu'à dire que Tom Holland a un don pour la comédie. Un compliment que l'acteur s'empressa de rendre dans une vidéo touchante :

Avant cette première expérience devant les caméras, Tom Holland s'était exercé au doublage en donnant sa voix à l'un des personnages de The Secret World of Arrietty (2010), un film d'animation japonais produit par le Studio Ghibi, une autre corde à son arc. Reprenant le chemin des plateaux de tournage, il revient dans How I Lived Now (2013), un film d'anticipation dans lequel il joue aux côtés de la toute aussi prometteuse Saoirse Ronan. Entre temps, il est couronné par plusieurs petits prix, ça et là, qui reviennent sur sa performance dans The Impossible et le considèrent comme un acteur plus que prometteur, le London Film Critic Award du jeune comédien britannique lui étant notamment décerné.

Le train est alors si bien lancé que l'entreprise Summit Entertainement, qui distribue le film, décide de faire campagne pour que le jeune acteur soit nommé aux Oscars. Il ne passera jamais ce cap, mais The Hollywood Reporter rapportera que la campagne en sa faveur a bel et bien existé, ce qui en dit long sur sa reconnaissance auprès de l'industrie et de la critique.

Le plein de nouveaux projets

Cela explique également son ascension plutôt fulgurante dans pas moins de trois projets, tout récemment. Dans le huit clos automobile Locke, en 2013, il incarnait, juste avec sa voix, l'un des fils de Tom Hardy - son accent britannique étant d'ailleurs immédiatement reconnaissable. On le retrouvera ensuite devant la caméra de Ron Howard aux côtés de Chris "Thor" Hemsworth dans In the Heart of The Sea, puis dans Backcountry, un thriller psychologique dans lequel il incarnera un fils renouant avec un père qu'il n'a que brièvement connu. Tout ça avant de le découvrir dans Civil War, où il effectuera d'après Variety un simple caméo, puis dans le fameux Untitled Spider-Man Reboot, prévu pour le 28 juillet 2017 aux Etats-Unis. Un programme bien chargé.

Côté vie privée, d'après son compte Instagram, le jeune homme est bien plus populaire que Peter Parker ne l'est au lycée, puisqu'il est déjà suivi par une horde de midinettes britanniques qui l'ont découvert en tant que Billy Elliot. En dehors de cela, il semble assez friand de saltos en tout genres, ce qui pourrait le conduire à réaliser une partie de ses cascades pour les besoins des productions Marvel Studios. La classe, quand on a seulement dix-neufs bougies au compteur.

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